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Paulin Mulatris Boniface Bahi

PERSPECTIVES ANALYTIQUES QUALITATIVES- Projet CLOSM-AB: concepts marqueurs, entre fragilisation et protection. Paulin Mulatris Boniface Bahi. a. Contexte de l ’ étude. Quelques idées générales sur la population estudiantine du CSJ

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Paulin Mulatris Boniface Bahi

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Presentation Transcript


  1. PERSPECTIVES ANALYTIQUES QUALITATIVES- Projet CLOSM-AB: concepts marqueurs, entre fragilisation et protection. Paulin Mulatris Boniface Bahi

  2. a. Contexte de l’étude • Quelques idées générales sur la population estudiantine du CSJ • Recrutement des participants et entrevues: 15 entrevues (5 étudiants, 10 étudiantes) • Ambiance d’entrevue

  3. b. Trois sous-discours structurants Trois sous-discours – dans le discours identitaire franco-albertain – respectivement articulés autour du • du contexte de l’anglo-dominance, • de la relation mitigée avec le Québec • de la nouveauté du phénomène de l’immigration Interaction et production, selon le contexte en vigueur, d’une relation de proximité ou de distance: fragilité ou de protection?  Importance des formations discursives (Longhi, 2010) : conditions de production des discours. Tout discours est en dialogue avec d’autres textes (intertextualité). Comprendre le texte à partir de son contexte (présupposé, personnalité de l’enquêteur etc.).

  4. c. Autres aspects pertinents • Contraste : ruralité – urbanité • Vision identitaire entre fixité et constructivisme • Histoire familiale: • Famille militante – non militante • L’élément immersif comme facteur de temporisation des tensions: Modération, régulation • Importance de la géographie : • contraste rural-urbain, francophilie etc.

  5. Anglophones de l’Alberta Mar: «  Les anglophones, je pense qu’ils nous voient comme une population minoritaire moins importante parce que quand on demande… moi je viens d’un petit village qui a assez beaucoup de francophones, et lorsqu’on demande pour des nouvelles écoles pour l’éducation en français ils nous voient comme moins importants parce que la population n’est pas assez grande ». • Perception folklorique des franco-albertains. • Nous sommes perçus comme une menace • Enfermement et indifférence mais lorsqu'il y a une ouverture il y a un désir d'apprendre. • Tenus à l'écart , souvent opprimés, considérés comme moins importants, étrangers Conclusion • Préjugés et discrimination Jo: « Mes grands-parents se sont battus pour avoir le droit à une éducation en français au canada, pas tout le canada , mais juste en Alberta, alors quand j entends le mots anglophones de l’Alberta cela me donne plutôt le sens de l'histoire de l’Alberta...,et aussi étant francophone ont est toujours mis à l'écart, presque au coté par les anglophone souvent opprimés, avec les lois , juste la manières dont ils voient les choses en Alberta. Ça veut dire qu'on a du travail à faire en Alberta pour ... » NA: « Je me sens négativement affecté par leur attitude envers moi, j'ai entendu certains commentaires qui m'ont un peu fait mal au cœur parce que si quelqu'un avait dit ça , avait comme oh j'ai déménagé de ce quartier puisqu'ils étaient français c'est pas du racisme mais s'ils étaient noir ou trop indiens ou quelque chose c'est raciste. Mais quand il dit ça à propos d'une certaine langue parlée c'est ok I guess, C'est pas vraiment raciste mais je crois que je ressens ça de beaucoup d'anglophones ».

  6. Francophones du Québec : • Ignorance (construction «dévaluatrice» ou complexe de supériorité) • Oubli • Les franco-albertains sont considérés comme inexistants, • Les québécois sont indifférents, ce sont des séparatistes • Les québécois représentent les ancêtres , le passé, les origines (mais ils perçoivent les franco-albertains comme inférieurs) • Ils nous considèrent comme pas bien éduqués en français et se considèrent comme dominants. NA: « Je me sens comme si eux autres se sentent supérieur, par rapport au franco-albertains…comme si moi je n'ai pas une place ici en Alberta, je n'ai pas une place non plus à Québec , je serais un outsider pour l'un ou l'autre ». CO: « Je trouve qu'ils sont complètement indifférents de nous dans l'ouest juste parce qu'ils sont dans un environnement francophone et puis je trouve que c'est une différentes cultures. Ils ne voient comme inexistants; j'ai fait un échange en 2008 avec le Québecet différentes villes, puis ils savaient pas qu'on parle le français en Alberta. Je veux dire c'est pas tous les québécois, c'est certain, j'ai de la famille au Québec qui savent qu'on est ici là , mais ... »

  7. Rapports intragroupes • Fierté mais aussi … tristesse • Mêmes valeurs • La francophonie albertaine va-t-elle survivre?: Il faut se battre. JO: quand je suis en public j'aime montrer aux gens que je suis français que je suis francophone, je pense que quand tu es dans un milieu francophone majoritaire tu veux être fier de ta culture , je trouve que quand tu es dans le public tu deviens plus francoalbertain, tu veux montrer aux gens que on est vraiment là quoi. NA: « On fait ce qu'on peut pour survivre dans un milieu anglophone et on est très protecteur ça peut être aussi notre perte ».

  8. Identité collective/personnelle Oscillation entre deux pôles: • «Nous sommes une famille, un groupe » : rapport d'entraide • Mon parcours de vie • Ecole, • Langue maternelle  Importance du combat identitaire • Groupes diversifiés • Refus des identités territorialisées et des étiquettes • Sentiment de libération • Refus des combats identitaires à travers la langue car moyen de communication • La francophonie albertaine comme un espace dynamique NA: « Les Francoalbertains sont les albertains qui vivent en français, qui parlent français, qui communiquent en français, mais qui ne doivent pas le faire en tout temps et qui ont aussi l'anglais ou l'espagnol ou n'importe quoi d'autre qu'ils parlent ». CO: « Ma langue maternelle c'est le français . J'ai beaucoup de famille qui parle juste l'anglais so, donc j'ai appris les langues. Je vis majoritairement en français mais j'ai appris l'anglais un peu quand j'étais jeune mais vraiment à l'école, je trouve que je suis uniforme dans les deux langues: l'anglais commence à prendre le dessus parce que c'est une province anglophone , c'est dommage. Je vais essayer de parler plus en français. J'aimerais beaucoup me mettre dans un mouvement francophone en Alberta ».

  9. Santé mentale • Historicisation des facteurs de fragilisation (intimidation, isolement, folklorisation des francophones, moqueries des anglophones sur les francophones en milieux scolaires surtout) • Impact des jugements sur l'école francophone par rapport à l'estime de soi des participants • Le degré de performance du bilinguisme et les préoccupations par rapport à la langue • Les travaux académiques comme principaux lieux d’angoisse et de détresse • La famille comme ressource déterminante pour faire face aux questions de santé mentale CO: les gens ils disent que les taxes vont à l'école francophone donc c'est un peu insultant , mais aussi en même temps c'est un peu difficile d'être francophone dans des situations comme celle là. L'école francophone à Saint-Paul est sous le magnétoscope il essaye de trouver le moindre petite chose qui peut leur dénoncer: oh vous n’avez pas faite comme vous avez dit et puis juste des petites affaires de même. Donc on est trop observé, on est pas trop amis c'est pas facile d'être francophone dans cette situation là. C'est pas quelque chose que je suis fière »

  10. Remarques finales • Approche constructiviste, dynamique de l’identité permet de développer des aptitudes à tolérer les agressions psychosociales, donc des lieux de résistance, de protection. • Cas des personnes de milieu urbain, d’ouverture à la différence culturelle, au sens de contact soutenu avec des immigrants

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