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Structure du discours et reconnaissance de plans dans le traitement du dialogue homme-machine

Structure du discours et reconnaissance de plans dans le traitement du dialogue homme-machine. Cécile Balkanski LIMSI Février 2003. Présentation de 4 articles. "Intention, Attention and the Structure of Discourse", Grosz et Sidner, Computational Linguistics 1986

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Structure du discours et reconnaissance de plans dans le traitement du dialogue homme-machine

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  1. Structure du discourset reconnaissance de plansdans le traitement du dialogue homme-machine Cécile Balkanski LIMSI Février 2003

  2. Présentation de 4 articles • "Intention, Attention and the Structure of Discourse", Grosz et Sidner, Computational Linguistics 1986 • "Plans for discourse", Grosz et Sidner 1990 "Intentions in Communication", Cohen, Morgan et Pollack (eds) • "Collaborative Plans for Group Activities", Grosz et Kraus, IJCAI-93 • "Using Collaborative Plans to Model the Intentional Structure of Discourse", K. Lochbaum, ThèsePh.D., Université d’Harvard,1994

  3. Si assez de temps • Deux applications • COLLAGEN (for COLLaborative AGENt) Rich and Sidner, 1996 ) http://www.merl.com/projects/collagen/ • "Cooperative requests and replies in a collaborative dialogue model" Balkanski et Hurault-Plantet, International Journal of Human-Computer Studies, vol 53, 2000

  4. Prémisses • Comprendre un énoncé exige de reconnaître les intentions et croyances de la personne qui a produit cet énoncé. Donc, plus globalement: participer à un dialogue de reconnaître les intentions et croyances des personnes qui participent à ce dialogue. • Tout dialogue est structuré : D ≠ e1 + e2 + e3 + ... Un dialogue n’est pas juste une séquence d’énoncés. Donc, le sens d’un dialogue comprend plus que le sens de chaque énoncé • La reconnaissance de cette structure est indispensable pour l'interprétation comme pour la génération. Mais … (voir transparent 7 et suite)

  5. Dialogue de la boite à outils, Grosz, 1981. Utilisateur : La boîte à outils est fermée. Système : (Pourquoi me dit-il cela? Je sais déjà que la boîte à outils est fermée ... Je sais que l'utilisateur a besoin d'avoir accès au contenu de la boîte à outils. Peut-être me dit-il que la boîte à outils est fermée parce qu'il pense que je peux l'aider d'une manière ou d'une autre ... Pour ouvrir la boîte, il faut avoir une clef. L'utilisateur sait cela, et il sait que je le sais également. La clef est dans le classeur. Si l'utilisateur le savait, il ouvrirait simplement la boîte. Donc, c'est qu'il ne le sait pas. Je peux le lui faire savoir en disant : "La clef est dans le classeur". Mon rôle est de l'aider. Je vais donc le dire.) La clef est dans le classeur.

  6. Autres exemples • Contexte du réceptionniste : A: Connaissez vous le numéro de téléphone de Mr. Dupont? B: Non, mais son email est dupont@paris.fr • Contexte de la cafétéria : A: T’as l’heure? B: T’en fais pas, la prof est toujours en retard. • Contexte d’un système d’aide : A: Mon imprimante est en panne. B: D’accord, fait enregistré. • Un client qui parle à un psychiatre lacanien : Client: May I ask you three questions? Psychiatrist: Yes, but that will cost you $1000 Client: Isn't that rather expensive? Psychiatrist: Yes. What's the third question?

  7. Exemple de l’importance de la structure de dialogue: U: A fire's been reported near Lexington Reservoir. Show me the area east of there. S: [displays map] U: The fires are here [pointing with mouse] S: By the way, some of the equipment from Station 3 is being used for a kitchen fire in town. U: Can you tell me what equipment is left? S: All the big trucks, the water tank trucks, and the bulldozers U: OK. Then we're in good shape. The fire isn't too big yet. S: I suggest a firebreak here. [pointing with mouse] U: Isn't the area too steep?

  8. Questions : • Sur quoi repose la structure d’un discours ? • Comment la déterminer ? • Quelles infos sont pertinentes ? • Quelles sont les relations entre les segments de cette structure? Questions de fond : • Quelle est la nature de la cohérence d'un discours? • Comment expliquer le rôle d'un segment du discours par rapport au discours en entier?

  9. Quelques approches • Relations rhétoriques • Cohérence du discours repose sur un ensemble fini de relations rhétoriques. Par ex. purpose, enablement, circumstance, background, motivation • "discourse", "rhetorical", "coherence" relations • Ex: Hobbs (79,83), Lehnert (81), Reichman (81), Mann et Thompson (86), McKeown (85) parmi les premiers • Mais : • choix et définition des relations? (comment sait-on qu'on les a toutes, et qu'elles sont toutes bonnes?) • diversité des intentions sous-jacentes aux discours par opposition à un ensemble fini de relations

  10. Quelques approches (suite) • Grammaires • Cohérence du discours repose sur un ensemble fini de règles de décomposition (grammaire; type d'information à la base des règles varie selon les modèles) • ex : "story grammar", Rumelhart (1975) • story  setting episodes • setting  state-desc • setting  state-desc setting • episodes  episode • episodes  episode episodes • episode  events reactions • events  event-desc • events  event-desc events

  11. Quelques approches (suite) • Grammaires (suite) • ex : « argument grammar", Reichman (1984) • argument  claim support • support  authority citation • support  narrative • support  proposition • Mais : • choix des règles? • notion de structure correcte ou incorrecte? • comment choisir quelle règle appliquer?

  12. Approche de Grosz et Sidner • Cohérence (structure) du discours repose sur un ensemble infini d'intentions et un petit ensemble de relations entre intentions "intentional relations are the root of discourse structure" (1986) “the natural segmentation of a discourse reflects intentional behavior" (1990) • Problème subsidiaire : comment reconnaître les intentions  reconnaissance de plans

  13. “Attention, Intentions and the Structure of Discourse”Grosz et Sidner (1986) Un modèle de dialogue en trois composantes interdépendantes : • structure linguistique : segmentation du discours "linguistic structure" : discourse segments and an embedding relationship between them • structure intentionnelle : intentions et relations "intentional structure": discourse segment purposes (DSPs) and the relationships of dominance and satisfaction-precedence • état attentionnel : segments de discours, entités et intentions "attentional state " : an abstraction of the discourse participants' focus of attention as their discourse unfolds, containing the entities that are salient to the segment, as well as its DSPs.

  14. Discourse Structures (GS86) linguistic intentional purposes segments focus spaces attentional • Segmentation • Focus of attention • Plans underlying discourse

  15. Structure linguistique • Structure hiérarchiquecomposée d'énoncés regroupés en segments ("discourse segments"), • Interaction bidirectionnelle entre la structure linguistique et les énoncés: • la structure linguistique permet de contraindre l'interprétation des énoncés (cf. la référence). • les expressions linguistiques (intonation, "cue phrases", "tense shift") peuvent communiquer des informations concernant la structure linguistique "In essence, the OCP must judge for each utterance whether it start a new segment, ends the current one (and possible some of its embedding segments), or contributes to the current one."

  16. Etat attentionnel • Structure dynamique composée d'informations contextuelles concernant les objets, propriétés, relations et intentions qui sont les plus pertinents à un moment donné. • Permet de limiter l'information contextuelle disponible pour l'interprétation et la génération d'énoncés (cf. référence)  • Modélisation: une pile de "focus spaces", un par segment de discours encore ouvert, contenant, chacune, • les entités mentionnées dans le segment correspondant (« quoi? ») • et une représentation du "discourse segment purpose" (« pourquoi? ») "The focusing structure is the central repository for the contextual information needed to process utterances at each point in the discourse. It distinguishes those objects, properties, and relations that are most salient at that point and, moreover, has links to relevant parts of both the linguistic and intentional structures."

  17. Structure intentionnelle • Structure composée d'intentions ("discourse segment purpose", DSP), reliées entre elles par les relations de "dominance" et de "satisfaction-precedes". • "Discourse segment purpose": (DSP) la raison pour laquelle les locuteurs engagent le segment de discours en question • ne sont pas nécessairement explicitement formulés dans un énoncé • n'existent pas en nombre fini • doivent être reconnus "A rather straightforward property of discourse, namely, that they (or, more accurately, those who participate in them) have an overall purpose, turns out to play a fundamental role in the theory of discourse structure. In particular, some of the purposes that underlie discourse, and their component segments, provide the means of individuating discourses and of distinguishing discourse that are coherent form those that are not".

  18. Structure intentionnelle (suite) • Relations • "dominance" : DSP1 domine DSP2 si DSP2 contribue une partie de la satisfaction de DSP1 • "satisfaction-precedes": DSP1 "satisfaction-precedes" DSP2 si DSP1 doit être satisfaite avant DSP2 "These relations represent respectively, the fact that satisfaction of one intention contributes to the satisfaction of a second, and the fact that one intention needs to be satisfied before another. (...) Determination of discourse segment purposes depends in part on recognition of these relationships, in part on domain knowledge, and in part on other features of the discourse context."

  19. Segments de discours,état attentionnel et structure intentionnelle • Figure 1 p.181 • Exemple : dialogue dirigé par la tâche • Dialogue en fig.5 p.186 • Structure linguistique sur même figure • Etat attentionnel fig.7 p.191 • Structure intentionnelle fig.6 p.187

  20. Reconnaissance des DSPs "The OCP must identify both the intention that serves as the discourse segment purpose and its relationship to other discourse-level intentions." • si l'énoncé débute un nouveau segment : "OCP must recognize the DSP of that segment, as well as its relationship to the other DSPs underlying the discourse and currently in focus." • si l'énoncé termine le segment en cours : " OCP must come to believe that the DSP of that segment has been satisfied." • si l'énoncé contribue segment en cours : " OCP must determine the effect of the utterance on the segment's DSP."

  21. Reconnaissance des DSPs (suite) "Two issues that are central to the recognition problem are what information the OCP can utilize in effecting the recognition and at what point in the discourse that information becomes available." • L'information disponible pour la reconnaissance des DSP inclut : • des marqueurs linguistiques ( "cue phrases", par ex. "by the way"; intonation; changement de temps "tense shifts" ) • les intentions an niveau des énoncés (les DSP peuvent combiner les intentions de plusieurs énoncés) • les connaissances générales, partagées entre les interlocuteurs, sur les objets et les actions du domaine du discours "It remains an open research question what inferences are needed and how complex it will be to compute supports and generates relationships if the dominance relationship is not directly indicated in a discourse."

  22. Importance des marqueurs linguistiques • « that reminds me » • new discourse segment, that is embedded with respect to the previous one • new DSP that is dominated by previous one • new PS that is pushed onto the stack • « First, … then » • two discourse segments that follow each other • two DSPs, with a «Satisfaction-Precede» relation between them • one FS that is popped off the stack before the second is pushed onto it. • « but anyway », « in any case » • no new segment, nor FS, nor DSP • FS : pop to some other space back in the stack • return to an old DSP, no change in intentional structure

  23. Importance de l’intonation • Hirschberg & Litman (1987) • I’m 58 now and [uh] they forced me off the job … [deictic] • My husband retired and [uh] this is the first year, now what’s this about [uh] quarterly income tax … [cue phrase  new discourse segment] • So in other words I will have to pay the full amount of the [of the uh] tax now what about PA state tax? [Mary told Jane she won the prize.]

  24. Importance des intentions au niveau des énoncés • Le DSP d’un segment peut être • identique à l’intention au niveau de l’énoncé de l’un des énoncés du segment • ou bien il peut combiner les intentions de plusieurs énoncés « I want you to arrange a trip for me to Palo Alto. It will be for two weeks. I only fly on TWA »  « the process can be quite complex »

  25. Importance des connaissances sur le domaine • Les relations qui existent entre les actions mentionnées dans le segments de discours peuvent permettre de dériver une relation entre les deux DSPs correspondants. • Exemple : une relation de “génération” entre actions (Goldman 1970) peut induire une relation de dominance entre les DSPs correspondants. • DSP1 : l’intention d’apprendre sa leçon (A1) • DSP2 : l’intention de lire ses notes (A2) • DSP3 : l’intention de lire les articles mentionnés (A3) • génération((A2,A3), A1) • Alors : dom(DSP1,DSP2) et dom(DSP1, DSP3)

  26. Conclusion GS 86 • Deux limitations principales • structure intentionnelle peu développée • pas de proposition de modèle de traitement ("computational mechanism") pour reconnaître la structure d’un discours (malgré la présentation d’infos utiles à cette reconnaissance) • Grosz et Sidner 1990 (86-87): "Plans for Discourse" • introduction du modèle des plans partagés ("Shared Plans", SP), dans le but de mieux spécifier la composante intentionnelle de la structure du discours. • Lochbaum 1994 (thèse): "Using Collaborative Plans to Model Intentional Structure in Discourse" • présentation d'un modèle de reconnaissance de la structure intentionnelle d'un discours et specification du rôle des SP dans ce processus.

  27. "Plans for Discourse"Grosz et Sidner (1990) • Prémisses • Le dialogue est une instance de comportement collaboratif "Discourses are fundamentally examples of collaborative behavior. The participants in a discourse work together to satisfy various of their individual and joint needs." • La collaboration ne peut pas être modélisée par la simple juxtaposition de plans individuels • Les plans sont des attitudes mentales complexes plutôt que des structures de données abstraites 

  28. Introduction • Constat : • Inadéquation des travaux existants dans le domaine de la planification et de la reconnaissance de plans pour le traitement du dialogue ("discourse situations") • Conséquence : cet article, qui • présente les caractéristiques de la "situation du discours" • évalue et critique les travaux précédents sur la planification et la reconnaissance de plans dans le domaine du TAL • propose un nouveau type de plans, et montre comment celui-ci peut servir à contraindre le processus de reconnaissance de plans.

  29. Idée centrale • Pour qu'une collaboration réussisse, les participants à un dialogue doivent avoir des croyances mutuelles concernant les buts à atteindre, les actions à exécuter, ainsi que les capacités, intentions, et engagements des participants. La représentation formelle de ces aspects des états mentaux des participants est appelé un plan partagé.

  30. Le modèle des Plans Partagés : «Shared Plans» • ensemble de croyances et d'intentions nécessaires à la collaboration (Pollack 1986) • au départ : un plan partagé partiel, puis complété au fur et à mesure du dialogue, avec des intentions et croyances exprimées dans les énoncés. • processus de compréhension et de génération : définis par rapport à la contribution de chaque énoncé au plan partagé partiel • les interlocuteurs sont perçus comme cherchant à établir, à travers leurs énoncés, lesattitudes mentales requises pour une collaboration.

  31. Particularités des plans dans le domaine du discours • La reconnaissance de plans repose sur des informations partielles • Les plans ont pour but d'être reconnus (cf. Grice, 1969) • Des marqueurs linguistiques fournissent des informations explicites au sujet des intentions • Les participants à un dialogue sont à la fois acteurs et agents inferrants • Ils ont des croyances privées, qui ne sont pas nécessairement complètes, ni parfaites, ni identiques "Thus, the plan recognition process for discourse entails incremental recognition on the basis of partial information, accomodation of uncertainty, and strategies for resolving inconsistencies in beliefs among participants."

  32. Insuffisances des modèles de planification existants • l'hypothèse du maître et de l'esclave ("the master/slave assumption" ) • l'hypothèse de connaissances complètes et correctes (de l’agent inferrant) • l'hypothèse d'un domaine limité à un seul agent (représentation des plans) • formalismes de représentation de type STRIPS (difficultés à raisonner au sujet du temps, des actions multi-agents, de différentes relations entre actions; sémantique et utilisation variées)

  33. Rappel : formalisme STRIPS(Fikes & Nilsson, 1971) • Actions modélisées par des opérateurs • États spécifiés par des conjonctions de formules atomiques • Schéma d’opérateur : • Entête (nom de l’action) • Liste de préconditions • Liste d’effets (« add and delete lists ») • Corps (pas toujours) • Exemple : actes de langage de Allen et Perrault 1980) • INFORM(speaker, hearer, P) • Precondition : KNOW(speaker, P) • Effect : KNOW(hearer, P)

  34. Pollack (1986, 1990) "There are plans and there are plans. There are the plans that an agent "knows": essentially recipes for performing particular actions or for achieving particular goal states. And there are the plans that an agent adopts and that subsequently guide his action. This distinction is between knowing that a plan for assassinating the president is shooting him, and actually planning to assassinate the president by shooting him." A: I want to talk to Kathy, so I need to find out the phone number of St. Eligius. B: St. Eligius closed last month. Kathy was at Boston General, but she's already been discharged. You can call her at home. Her number is 555-1238.

  35. Qu’est-ce qu’un plan? • Travaux antérieurs : • Une « recette » indiquant comment exécuter une action, ou bien comment atteindre un but. • « I know that a way to assasinate the president is to shoot him. » • Importance accordée aux données du plan. • Pollack : • L’état mental d’un agent (intentions et croyances) • « John Hinckley intends to assasinate Reagan by shooting him » • Importance accordée aux états mentaux associés à un plan. « The definition of a plan must account for the ways in which the intentions of the agent who is (about) to perform the actions and his beliefs about those actions affect the appropriateness and success of the plan ».

  36. Les plans individuels «simples» (Pollack) Simple Plan(G, n, [1, …, n-1], t2, t1) Agent G has at time t1 a simple plan to do n,, consisting of doing the set of acts {1, …, n-1} at t2 • BEL(G, EXEC(i,G, t2), t1), for i = 1, …, n belief that the agent can perform each of the i • BEL(G, GEN(i, i+1,G, t2), t1), for i = 1, …, n-1 belief that the performance of the set of i entails the performance of  • INTEND(G, i, t1, t2), for i = 1, …, n intentions to do each of the i • INTEND(G, by(i, i+1) t2 , t1), for i = 1, …, n-1 intention to do A by doing the i

  37. Les plans individuels (suite) • Importance du rôle des intentions et croyances • Croyances au sujet des relations entre actions • Croyances au sujet de l’exécutabilité des actions • Intentions concernant ces actions « mental state view of plans » « Pollack’s definitions of intentions and of the simple plan of an agent provide a much richer and cleaner model of an agent’s plan to achieve some desire on the basis of a simple action or sequence of actions. The richenesss originates with the addition of intentions, and beliefs about execution and generation among actions. Her model clearly distinguishes among believing that actions fit together in certain regular ways, believing that one can execute those actions, and actually intending to act. »

  38. Que veut donc dire« avoir un plan » ? J’ai un plan qui consiste à obtenir une thèse (A) en étudiant le domaine associé (B1), développant une solution à un problème donné (B2), rédigeant un document (B3), et présentant mon travail devant un jury (B4). Croyances : • Je crois que je peux exécuter B1, B2, B3 et B4. • Je crois que l’exécution de B1, B2, B3 et B4 aboutira à l’obtention de ma thèse (A). Intentions : • J’ai l’intention d’exécuter B1, B2, B3 et B4. • J’ai l’intention d’obtenir ma thèse en exécutant de B1, B2, B3 et B4.

  39. Les Plans Partagés : but • un formalisme de représentation de plans multi-agents dans des situations de collaboration, utile • pour le langage (actions et plans linguistiques) • ainsi que pour d'autres formes de comportement collaboratif (actions et plans non-linguistiques). "In a more practical vein, the concept of shared plans provides a foundation for theories of collaborative behavior that could provide for more flexible and fluent interactions between computer systems and users undertaking joint problem-solving activities."

  40. Les Plans Partagés : définition Shared Plan(G1, G2, A) Agents G1 and G2 have a shared plan to do A ,consisting of doing the set of acts {1, …, n} • MB(G1, G2, EXEC(i,Gi), for i = 1, …, n  • MB(G1, G2, contr(i,A)), for i = 1, …, n-1  • MB(G1, G2, INTEND(Gi, i )), for i = 1, …, n  • MB(G1, G2, INTEND(Gi, by(i, A))), for i = 1, …, n • INTEND(Gi, i )), for i = 1, …, n  • INTEND(Gi, by(i, A))), for i = 1, …, n

  41. Les Plans Partagés :définition (suite) • la croyance mutuelle que l'agent de i peut effectuer I (pour tous les i) • la croyance mutuelle que l'exécution de l'ensemble des i entraîne l'exécution de A • la croyance mutuelle que l'agent de i a l'intention d’exécuter i (pour tous les i) • la croyance mutuelle que l'agent de i a l'intention d’exécuter idans le but d’exécuter A(pour tous les i) • l'intention individuelle de l'agent de i d’exécuter i (pour tous les i) • l'intention individuelle de l'agent de i d’exécuter i dans le but d’exécuter A(pour tous les i)

  42. Les Plans Partagés : utilisation • Croyances mutuelles : "multiple agents cannot act with any assurance unless there is such mutual beliefs. • Pertinence : les énoncés pertinents sont ceux qui contribuent aux intentions et croyances faisant partie du plan partagé. • les plans partagés constituent donc un contexte essentiel pour le traitement de la langue, permettant de guider le dialogue à la fois pour • l'interprétation : les énoncés produits contribuent des intentions et croyances au plan partagé • et la génération : les énoncés à produire doivent adresser les croyances et intentions "manquantes"

  43. Démarrage d’un plan partagé : CDR1 • Les participants d'un dialogue viennent à démarrer un plan partagé par le biais d'une règle conversationnelle par défaut similaire aux principes conversationnels de Grice. • CDR1 : If • the participants believe that one of them, say G1, has a particular desire, say to achieve a state in which P holds (or to perform action A) • and they are cooperative • and they are communicating about the desire to achieve P (perform A) Then • they mutually believe that G1 has a desire for them to construct a SharedPlan to achieve P (or perform A)

  44. Du plan partagé partiel (PSP) au plan partagé • CDR1 est une règle par défaut, n'établissant que la croyance mutuelle du désir de l'un d'entre eux (G1) d'accomplir un plan partagé • Pour démarrer ce plan, les autres agents doivent acquiescer, explicitement ou implicitement, au désir du premier. • Quand l'ensemble des agents ont le désir d'accomplir le plan partagé, mais n'ont pas encore établi ce plan, on dit qu'ils ont un plan partagé partiel • La reconnaissance de plans consiste alors à « remplir » ce PSP, chaque énoncé contribuant des intentions et croyances nécessaires à l’élaboration du plan partagé complet

  45. Exemple : actions simultanées • S1. I want to lift the piano. • S2. OK. • I will pick up this [deictic to keyboard] end. • S1. OK. • I will pick up this [deictic to foot] end. • S2. OK. • Ready? • S1. Ready.

  46. Exemple : analyse Hypothèse: une analyse comme celle de Perrault's, utilisant des règles par défaut pour déterminer les conséquences immédiates de chaque énoncé. • (1’) MB(S1, S2, Desire(S1, lift(piano))) • à partir de (1’), CDR1 et des hypothèses de coopération MB(S1, S2, Desire (S1, Achieve (SP (S1, S2, lift(piano))))) • (2) S2 exprime le fait qu’il est d’accord • MB(S1, S2, Desire (S1, S2, Achieve (SP (S1, S2, lift(piano))))) • (3’) MB(S1, S2, INT(S2, lift(keyboard-end))) • expression des intentions mentionnées dans clauses (3) et (5) du SP pour l’un des i • implicite: la croyance (individuelle) de S2 que S2 peut exécuter l’action qu’il a l’intention de faire (une partie de clause (1) du SP pour l’un des i)

  47. Exemple : analyse (suite) • (4) S1 exprime le fait qu’il est d’accord • croyance mutuelle de l’exécutabilité : clause (1) du SP pour l’un des i • croyance mutuelle des intentions : clauses (3) et (5) du SP pour l’un des i • croyance mutuelle de la contribution de cette action par rapport l’action souhaitée: clause (4) du SP pour l’un des i • (5) MB(S1, S2, INT(S1, lift(foot-end))) • Analogue à (3) : expression des intentions mentionnées dans clauses (3) et (5) du SP pour l’autre i • implicite: la croyance (individuelle) de S1 que S1 peut exécuter l’action qu’il a l’intention de faire (une partie de clause (1) du SP pour l’autre i)

  48. Exemple : analyse (suite) • (6) S2 exprime le fait qu’il est d’accord • croyance mutuelle de l’exécutabilité : clause (1) du SP pour l’autre i • croyance mutuelle des intentions : clauses (3) et (5) du SP pour l’autre i • croyance mutuelle de la contribution de cette action par rapport l’action souhaitée: clause (4) du SP pour l’autre I • (7) et (8)confirmation • croyance mutuelle que les actions prévues sont suffisantes pour réaliser leur but : clause (2) du SP

  49. Exemple : analyse (suite) SharedPlan(S1, S2, lift(piano)) • MB(S1, S2, EXEC(lift(foot-end), S1) & EXEC(lift(kb-end), S2)) • MB(S1, S2, GEN-simult(lift(foot-end) & lift(kb-end), lift(piano))) • MB(S1, S2, INT(S1, lift(foot-end))) & MB(S1, S2, INT(S2, lift(kb-end))) • MB(S1, S2, INT(S1, BY(lift(foot-end), lift(piano)))) & MB(S1, S2, INT(S2, BY(lift(kb-end), lift(piano))) ) • INT(S1, lift(foot-end)) & INT(S2, lift(kb-end)) • INT(S1, BY(lift(foot-end), lift(piano))) & INT(S2, BY(lift(kb-end), lift(piano)))

  50. Plan Partagé : remarque • Problèmes avec l’opérateur INT (Grosz et Kraus 1993) • intention d’exécuter une action : INT-TO • intention qu’une proposition tienne : INT-THAT • Rectification définition SP : • MB(S1, S2, EXEC(lift(foot-end), S1) & EXEC(lift(kb-end), S2)) • MB(S1, S2, GEN-simult(lift(foot-end) & lift(kb-end), lift(piano))) • MB(S1, S2, INT-TO(S1, lift(foot-end))) & MB(S1, S2, INT-TO(S2, lift(kb-end))) • MB(S1, S2, INT-THAT(S1, contr(lift(foot-end), lift(piano)))) & MB(S1, S2, INT-THAT(S2, contr(lift(kb-end), lift(piano))) ) • INT-TO(S1, lift(foot-end)) & INT-TO(S2, lift(kb-end)) • INT-THAT(S1, contr(lift(foot-end), lift(piano))) & INT-THAT(S2, contr(lift(kb-end), lift(piano)))

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