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3. LES MEDICAMENTS ADJUVANTS OU CO-ANALGESIQUES Souvent utiles, ils sont parfois essentiels dans la prise en charge thér

3. LES MEDICAMENTS ADJUVANTS OU CO-ANALGESIQUES Souvent utiles, ils sont parfois essentiels dans la prise en charge thérapeutique de la douleur. 3.1 LES ANTIDEPRESSEURS

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3. LES MEDICAMENTS ADJUVANTS OU CO-ANALGESIQUES Souvent utiles, ils sont parfois essentiels dans la prise en charge thér

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  1. 3. LES MEDICAMENTS ADJUVANTS OU CO-ANALGESIQUES • Souvent utiles, ils sont parfois essentiels dans la prise en charge thérapeutique de la douleur. • 3.1 LES ANTIDEPRESSEURS • Ce sont les produits de référence, utilisés en première intention dans le traitement des douleurs neurogènes, notamment des douleurs des neuropathies périphériques, indépendamment de leurs causes (douleur de désafférentation). • L'action antalgique des antidépresseurs est connue depuis longtemps et se manifeste beaucoup plus rapidement (48 heures) que l'effet thymique. Cette action antalgique des antidépresseurs semble indépendante de l'effet thymoanaleptique.

  2. Les antidépresseurs tricycliques (imipramine, clomipramine...) seraient les plus efficaces, à des doses de 75 à 150 mg (augmentation progressive des doses). Cependant, les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (fluoxétine, paroxétine, citalopram...), globalement mieux tolérés que les précédents, sont utilisables dans ces indications ainsi que les inhibiteurs sélectifs de la mono-amine-oxydase A (moclobemide, toloxatone). • 3.2 LES ANTIEPILEPTIQUES • Leur place dans l'arsenal antidouleur est justifiée par l'efficacité de la carbamazépine, Tégrétol®, dans la névralgie du trijumeau. • Cette classe pharmacologique serait également efficaces dans les douleurs de désafférentations et dans certaines douleurs à caractère paroxystique.

  3. 3.3 LES MYORELAXANTS • Globalement bien tolérés, mise à part une somnolence induite, les myorelaxants (tétrazépam, Myolastan®; Méphénésine, Décontractyl®...) agissent en diminuant les réflexes médullaires polysynaptiques qui génèrent des contractions musculaires réflexes souvent douloureuses. Généralement leur prescription est de courte durée et jamais de manière systématique. • 3.4 LES ANXIOLYTIQUES • Dénués d'activité antalgique, ils sont néanmoins utiles pour traiter des effets indirects de la douleur. Leur effet amnésiant peut être bénéfique.

  4. 3.5 LES CORTICOIDES • De part leur activité anti-inflammatoire, les corticoïdes sont utilisés dans le traitement des douleurs d'origine inflammatoire, notamment en rhumatologie et cancérologie ou dans les céphalées dites de tension. Ils agissent sur la douleur de façon indirecte, du fait de leur pouvoir anti-inflammatoire. De plus, les corticoïdes ont une action sur l'expression génique entre autres de médiateurs intervenant dans le contrôle du message nociceptif. • La voie d'administration peut être locale : transdermique, percutanée, ou en infiltration.

  5. 3.6 LES ANTISPASMODIQUES • Indiqués dans les coliques hépatiques et les coliques néphrétiques, dans les douleurs spasmodiques digestives, urinaires ou utérines, les antispasmodiques se divisent en deux grandes classes pharmacologiques : • Les antispasmodiques musculotropes, dénués de propriétés anticholinergiques, agissent directement sur les fibres musculaires lisses. On citera le phloroglucinol, Spasfon®; la trimébutine, Débridat®…. • Les antispasmodiques anticholinergiques. Ils agissent en antagonisant les effets muscariniques de l'acétylcholine, entrainant un effet antispasmodique sur les fibres musculaires lisses. On citera la butylhyoscine, Bucospan®; la dihexyvérine, Spasmodex®...

  6. 3.7 AUTRES MEDICAMENTS ADJUVANTS • L'exhaustivité est difficile car presque chaque entité nosographique possède une dimension douloureuse. • On citera la dihydroergotamine, le sumatriptan et les migraines, • les biphosphonates et la maladie de Paget, • la calcitonine et l'algoneurodystrophie, • la colchicine et la crise de goutte, • le dolpyc baume et les douleurs post-zostériennes, • les antihistaminiques dans certains prurits ou urticaires, • les vasodilatateurs périphériques et la chirurgie du système sympathique dans les artérites, • les dérivés nitrés et la douleur coronarienne, • les AINS et les chondrodynies etc ...

  7. Les anesthésiques locaux : On distingue les anesthésiques locaux injectables et les non injectables. La lidocaïne, Xylocaïne, adrénalinée ou non, est indiquée dans les anesthésies locales par infiltration et certaines injections périarticulaires. La xylocaïne en spray ou en gel est indiquée a titre préventif avant un geste endoscopique ou dans le traitement symptomatique de certains états douloureux par l'anesthésie de surface qu'elle entraîne (stomatites, gingivites...) • Signalons également l'intérêt de certains blocs anesthésiques (à visée diagnostique ou thérapeutique dans l'algoneurodystrophie). • ……sans oublier l’effet placebo !

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