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Travail de génétique

Travail de génétique. Ceusters Justine Drouet Anne-Lise Haid Emily Hébert Françoise. Interaction propriétaire-chien de compagnie : Relations entre les variables démographiques, les problèmes comportementaux potentiels, l’engagement au dressage et les activités partagées. Plan du travail :.

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Presentation Transcript


  1. Travail de génétique Ceusters Justine Drouet Anne-Lise Haid Emily Hébert Françoise

  2. Interaction propriétaire-chien de compagnie : Relations entre les variables démographiques, les problèmes comportementaux potentiels, l’engagement au dressage et les activités partagées.

  3. Plan du travail : • Présentation du sujet • Matériels • Participants • Mesures • Méthodes utilisées • Résultats et discussion • Conclusion • Usage en tant que vétérinaire • Critiques

  4. Présentation du sujet : • Le chien domestique est considéré comme une espèce hautement « dressable ». • Pourtant des centaines de chiens sont renvoyés chaque année dans des refuges à cause de problèmes comportementaux. • Kobelt et al.ont trouvé que les problèmes comportementaux étaient généralement associés à une désobéissance. Ils ont donc montré que l’éducation va souvent de paire avec une prévalence réduite des problèmes comportementaux.

  5. L’intérêt de cette étude est de savoir s’il existe une relation entre des variables démographiques, des problèmes comportementaux, le dressage et les activités partagées. • 4 buts : • Etablir la fréquence de la problématique dans un large échantillon de chiens de compagnie. • Voir si cela varie avec des variables démographiques pertinentes. • Chercher à savoir si les participants sont engagés dans des activités de dressage et si cet engagement est associé à des problèmes comportementaux. • Examiner si les chiens participent à des activités partagées avec leur propriétaire et si cela est associé ou permet de prédire des problèmes comportementaux.

  6. Matériels : • 2 techniques pour recruter les participants : • 150 questionnaires distribués dans des magasins spécialisés et chez des VT à Melbourne 46 questionnaires retournés. • Enquête sur internet pendant 7 mois, publiée dans les médias et déposée dans les magasins et chez des VT 367 participants Echantillon de 413 participants.

  7. Participants : • Age moyen des participants : 35,8 ans. Majorité de femmes. • La plupart originaires d’Australie (surtout Victoria) • 10% issus de pays étrangés. • 59% vivent seuls ou à 2. • 22,3% ont 1 ou plusieurs enfants. • Chacun a au moins un chien, certains en ont un 2e et d’autres ont un chat. • 83,1% ont déjà eu un chien. • Raisons d’avoir un chien : la compagnie (85%) • La moitié des chiens proviennent d’élevages. • 32,7% partagent la responsabilité du chien avec au moins une autre personne. 3,4% ne sont pas directement responsables du chien dont ils parlent.

  8. Age moyen des chiens : 5,1 ans. ¼ < 2 ans, ¼ entre 2 et 4 ans, ¼ > 8 ans et ¼ de 9 à 19 ans. • Age moyen de l’adoption : 7 mois (entre 0 et 13 ans mais les ¾ des chiens sont adoptés à 4 mois). • 53,3% de femelles, 46,2% de mâles. 78% de ces chiens sont stérilisés. • 48,6% sont de taille moyenne, 31,2% sont des petits chiens et 20,2% des grands. • 33,9% sont des chiens croisés, les autres sont considérés comme pure race.

  9. Mesures : • Le questionnaire est découpé en 4 sections : • Section A : collecter les infos démographiques sur les participants et le type de chien qu’ils possédent. • Section B : 9 items pour exprimer la relation avec le chien • Section C : 3 items pour désigner le niveau d’engagement du propriétaire dans l’entrainement du chien (7 points pour juger, de jamais à toujours). • Section D : 24 points pour décrire le comportement du chien (échelle de 9 points).

  10. Méthode utilisée : • Un score est attribué à chaque item de la section D de façon à ce que les scores les plus élevés indiquent la présence de problèmes comportementaux. • Différentes méthodes statistiques ont été utilisées jusqu’à ce que la solution la plus satisfaisante en terme d’interprétation soit trouvée.

  11. Un coefficient de corrélation est utilisé pour les scores de comportements afin de déterminer s’il y a association avec les variables démographiques, les activités partagées avec le propriétaire et l’engagement au dressage. • Des régressions sont effectuées pour voir si les variables de comportement sont prédites par les variables démographiques ou l’engagement au dressage.

  12. Résultats et discussion : • 1er but : Etablir la fréquence perçue des comportements canins potentiellement problématiques pour les propriétaires dans un échantillon relativement grand. • 5 facteurs retenus : désobéissance, inamical/agressif, nerveux, anxieux/destructeur, excitable. • 3 sont fiables, 2 sont à interpréter avec précaution. • Le facteur « aboiement excessif » doit être considéré à part.

  13. Les scores réalisés semblent montrer que les gens de l’échantillon partagent beaucoup d’activités avec leur chien. • Il serait intéressant d’étendre l’étude aussi à des propriétaires moins engagés avec leur chien. • Les propriétaires suffisamment concernés par leur chien pour répondre à ce questionnaire estiment que leur chien n’ont pas de problèmes comportementaux.

  14. 2è but : examiner les scores de comportement en relation avec l’information démographique concernant les propriétaires et leur chien. • L’expérience avec les chiens est un facteur influençant le comportement du chien (corrélation négative). • La même chose a été démontrée par l’étude de Kobelt et al.(03) et celle de Jagoe et Serpell (96).

  15. Propriétaire : • Le genre (H/F) a une relation seulement avec la désobéissance. • L’âge a une petite influence sauf sur la relation entre anxiété/destructivité et aboiement excessif. • Les plus vieux propriétaires  chiens plus enclins à creuser, mâcher des choses interdites et/ou être anxieux quand on les laisse seuls et à aboyer moins. depuis le classement sur des échelles de comportement on remarque une tendance pour les personnes agées à avoir de petits chiens et à les garder à l’intérieur. Il faut en tenir compte lorsqu’ils les disent plus anxieux et moins aboyeurs.

  16. Taille de la famille : • Chiens de grandes familles sont plus désobéissants et inamicaux/agressifs que ceux des plus petites familles (corrélation significative). peut être diffusion des responsabilités envers le dressage du chien, manque de temps ou tolérance excessive envers les comportements indésirables.

  17. Attachement au chien : • Surévaluation du chien d’autrui de la part des répondants. • Surévaluation du chien dont la personne est responsable. Comme déjà décrit par Serpell (96), il y a une relation entre le comportement perçu du chien et le niveau d’attachement du propriétaire. il serait intéressant d’investiguer la relation entre le comportement perçu, le réel et les caractéristiques du propriétaire.

  18. Facteurs propres au chien : sexe • Pas de différences significatives dues au sexe. • Le statut repro. a été associé avec des différences significatives pour anxiété/destructivité et nervosité. • Chiens castrés + nerveux ou timides, – anxieux et – destructeurs que les entiers.

  19. Facteurs propres au chien : race • Chiens croisés sont moins bien cotés sur toutes les échelles que ceux de race pure. + désobéissants, nerveux, excitables et aboyeurs. • Ca ne semble pas être fonction des différences génétiques entre les croisés et les races pures (peut être différence dans l’engagement au dressage entre les groupes).

  20. Facteurs propres au chien : taille • Petits chiens plus désobéissants que les grands. • Petits et moyens plus excitables que les grands. • Kobelt et al.(03) ont démontré que les grands chiens sont plus souvent dressés et plus obéissants que les petits peut être parce qu’on pense que les problèmes de comportements sont plus sérieux chez les grands. Il n’y a cependant pas de différences significatives des comportements selon la taille.

  21. Facteurs propres au chien : âge d’acquisition • Bien que l’âge actuel du chien était associé positivement avec inamicalité/agressivité et négativement avec anxiété/destructivité, l’âge d’acquisition du chien n’a pas été corrélé avec les résultats de comportement.

  22. Facteurs propres au chien : origine • L’étude n’est pas en mesure d’établir si les chiens provenant des animaleries montreront plus de problèmes comportementaux que les chiens provenant d’autres sources peut être la sélection des parents y est moins attentive, peut être le fait d’être dans une animalerie a eu des retentissements sur les chiots ou peut être que les chiots sont moins socialisés dans les animaleries. • Peut être que les gens qui achètent leur chien dans une animalerie, comme ceux qui achètent des croisés sont moins prêts à s’investir pour leur chien.

  23. 3è but : participants engagés dans une ou plusieurs activités d’entraînement du chien et relation avec le comportement. • Bien que l’échantillon était normalement distribué autour de 2 variables : lire des livres sur le dressage des chiens et discuter des entraînements avec des amis et la famille  la distribution des attendus (chiens participant au dressage) était bimodale avec des participants qui n’ont jamais participé à des activités d’entraînement formel et d’autres qui en faisaient régulièrement.

  24. Comme attendu par rapport à des études précédentes (Clark and Boyer (93); Jagoe and Serpell (96); Kobelt et al. (03)), l’engagement au dressage était modérément corrélé négativement avec la plupart des échelles de comportement et a apporté une contribution significative pour prédire les scores de ces échelles  les chiens qui vont au dressage sont – désobéissants, – inamicaux/agressifs envers les étrangers, les personnes familières et les autres chiens. Ils sont aussi – nerveux et aboient moins. • La méthodologie de cette étude ne permet pas d’établir une relation de cause à effet entre l’engagement au dressage et le comportement des chiens.

  25. Il semble probable que l’engagement au dressage promouvoit un meilleur comportement et il semblerait logique que les chiens à problèmes devraient plus y paticiper.  peut être les propriétaires de ces chiens y participent moins car c’est plus amusant à faire avec un chien naturellement bien élevé. • Peut être qu’il n’y a pas de différences entre les deux mais que les propriétaires qui s ’engagent dans ces activités sont plus capables d’évaluer le comportement de leur chien.

  26. L’engagement au dressage n’était pas associé négativement avec les scores d’anxiété/destructivité ou d’excitabilité  peut être que ces résultats n’étaient pas couverts par les sources d’informations disponibles ou qu’ils sont largement déterminés par la génétique du chien ou son environnement et ne sont pas sensibles au dressage. • Ces échelles ayant eu une fiabilité statistique faible, il est possible que ces trouvailles soient dépassées et qu’elles requièrent une confirmation indépendante avant d’être acceptée.

  27. Conclusion du 3è but : La participation à des activités de dressage est associée avec une diminution significative de la prévalence des comportements canins qui sont potentiellement problématiques pour les propriétaires.

  28. 4è but : établir si les membres de l’échantillon participaient à des activités partagées avec leur chien et si leur niveau d’implication était prédit par l’information démographique collectée, le dressage ou la présence de problèmes comportementaux. • Le niveau d’implication du propriétaire dans ces activités est modérément associée avec le facteur dressage et aussi négativement associé avec inamicalité/agressivité, nervosité, désobéissance et aboiements excessifs.

  29. Le prédicteur le plus fort de ces activités partagées était l’engagement au dressage. Un nombre de variables démographiques comme l’âge, le genre, la taille de la famille, l’âge et la taille du chien avaient aussi un effet significatif. • La seule variable comportementale qui contribue à prédire les activités partagées est inamicalité/agressivité ainsi que le fait d’aboyer excessivement.

  30. Il a été démontré que la perception du comportement du chien par le propriétaire est associée avec l’importance avec laquelle le chien est inclus dans les activités du propriétaire. Ceci est significativement associé avec l’engagement du propriétaire dans les activités de dressage du chien • Serpell (96) a rapporté une association entre le comportement du chien et l’attachement du propriétaire mais il est intéressant de considérer si cette relation peut être médiée par l’implication dans des activités partagées.

  31. Conclusion • Le fait de faire obéir son chien permet de diminuer les problèmes comportementaux. • L’implication du propriétaire envers son chien réduit également les problèmes de comportement. • Le bien être des chiens est amélioré s’ils sont suffisament bien élevés et sociables pour partager des activités avec leur propriétaire.

  32. Quelles implications en pratique ? • Conseils aux propriétaires : • Sociabiliser le chien • Lui apprendre à obéir (dressage ou non) • Lui montrer de l’affection • Partager un maximum d’activités avec lui • Il est préférable qu’il n’y ait pas trop de personnes responsables du chien

  33. Critiques : • Biais dans l’étude : Seuls les gens concernés par leur chien ont répondu à l’enquête. • Les auteurs ne sont pas capables d’établir des relations de cause à effet entre les variables. • Etude subjective : les auteurs n’ont pas rencontrés les participants. • De nombreuses hypothèses sont élaborées sans jamais y répondre précisément.

  34. Bibliographie • P.C. Bennett, V.I. Rohlf ; Owner-companion dog interactions : Relationships between demographic variables, potentially problematic behaviours, training engagement and shared activities. ; Applied Animal Behaviour Science 102 (2007) 65-84.

  35. FIN

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