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ROYAUME DU MAROC REGION GHARB CHRARDA BNI HSEN PROVINCE DE KENITRA COMMUNE URBAINE DE KENITRA BUREAU MUNICIPAL D’HYGIENE. BILAN DES ACTIVITES DU B.M.H DURANT 2009 PLAN D’ACTION 2010. PLAN. I - DONNEES GENERALES : A/ Données Socio démographiques.
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ROYAUME DU MAROCREGION GHARB CHRARDA BNI HSENPROVINCE DE KENITRA COMMUNE URBAINE DE KENITRABUREAU MUNICIPAL D’HYGIENE BILAN DES ACTIVITES DU B.M.H DURANT 2009 PLAN D’ACTION 2010
PLAN I - DONNEES GENERALES : A/ Données Socio démographiques. B/ Infrastructures Sanitaires. II - SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU NIVEAU DE LA VILLE DURANT 2009 . III - LE BUREAU MUNICIPAL D’HYGIENE - DIAGNOSTIC DE LA SITUATION . IV - DESCRIPTION DES COMPOSANTES D’HYGIENE DU MILIEU : A/ Hygiène Alimentaire. B/ Lutte Antivectorielle. C/ Hygiène Publique
MEDECINE SOCIALE : A/ Centre Antirabique. B/ Surveillance médicale du personnel de la Commune. C/ Collaboration et coordination avec les associations locales à vocation médicale. D/ Contrôle sanitaire des établissements sociaux. VI - MEDECINE LEGALE : VII - COORDINATION ET COLLABORATION INTERSECTORIELLE :
I- DONNEES GENERALES DE LA COMMUNE URBAINE : A/ DONNEES Sociodémographiques : Superficie : 104 Km2. Population : 359.142 hab ( 2004 ). Densité : 5193 hab / Km2. Taux d’accroissement: 2,1 %. Nombre de ménages : 74.502. Population active : 131.947. Population inactive : 220.211. Taux d’activité : 37,5 %. Taux d’analphabétisme: 29,6 %.
B/ Infrastructures Sanitaires : • Hôpital régional El Idrissi. • 19 Centres de Santé. • Un centre de Diagnostic de Tuberculose (C.D.S.T ). • Un laboratoire Epidémiologique d’Hygiène du milieu ( L.E.H.M ). • Centre Moulay Abdellah : Espace des jeunes ( Sensibilisation). • 14 Cliniques privées ( Chirurgie – Orthopédie – Ophtalmologie – Hémodialyse …. Etc….). • Nombre de Médecins exerçants ( Secteur Public et Privé ) : 224.
II - SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE AU NIVEAU DE LA VILLE DURANT 2009 :
Ces données ne reflètent pas la réalité de la situation épidémiologique car tous les cas ne sont pas déclarés surtout par le secteur privé ou passent inaperçus. Une sensibilisation dans ce sens s’avère indispensable pour avoir des statistiques réelles de la situation épidémiologiques.
III - BUREAU MUNICIPAL D’HYGIENE:Diagnostic de la situation L’extension territoriale qu’a connu la ville de Kénitra, ces trois dernières décennies et l’augmentation galopante de la population n’ont pas été accompagnées par une restructuration et une mise à niveau du Bureau Municipal d’Hygiène qui continue à se baser pour l’accomplissement de ses activités d’Hygiène et de salubrité publique sur un effectif de Techniciens d’Hygiène caractérisé par :
Un nombre très réduit par rapport à un espace territorial très vaste. • Des techniciens dépourvus de tout moyen de locomotion leur permettant d’étendre le contrôle à tous les quartiers de la ville. • Des techniciens ne bénéficiant d’aucune formation continue pour la remise à jour de leur connaissance dans le domaine ( Séminaires – stage de formation ……).
1°/ Ressources Humaines : A l’instar de tous les services techniques, le B.M.H dispose de 3 profils de personnel : a ) Personnel Technique : - 06 Médecins : • Dr. ARHZANE BOUJEMAA : Médecin Directeur. • Dr. GADIRI ABDELKRIM : Médecin Adjoint et responsable de l’Hygiène Alimentaire. • Dr. EL ATMANI FAOUZIA : Responsable de la lutte antivectorielle. • Dr. EL OUANASSI KHADIJA : Responsable du centre antirabique. • Dr. FADIL HASSAN : Centre médicolégal et Médecine Sociale • Dr. MERNISSI BAHIJA :
- 06 Techniciens : • Mr. MOUMIT THAMI : Surveillant Général • Mr. KABAB MOHAMED : Technicien de Laboratoire • Mr. GALI ABDELKADER : • Mr. ABOUD MOHAMED : Assurent toutes les • Mr. EL BAB HMIDA : activités d’Hygiène • Mr. ROUANI DRISS : - 07 Infirmiers ( Centre antirabique : 05 Centre médicolégal : 01 Infirmerie : 01
b ) Personnel Administratif : - 06 fonctionnaires ( Secrétariat - Bureau d’Ordre - Archives ) c ) Personnel ouvrier : - Au nombre de 08 : 3 Garçons de morgues. 2 Chauffeurs ( 1 Fourgon mortiaire 1 Constat de décès ). • 2 pour les traitements L.A.V. • 1 pour l’entretien et le nettoyage de la morgue
2°/ Moyens matériels disponibles : • 1 véhicule ( Fiat - Uno ) Prélèvements état moyen. • 1 Fourgon mortuaire. • 1 Renault Express déstiné au constat de décès. • Moyens de L.A.V : • Une unité mécanisée tractable. • 05 Pulvérisateurs manuels. 2 en bon état. • 05 Pulvérisateurs à dos 3 en panne. • 02 Thermo nebulisateurs : en panne. • Produits de désinfection, de dératisation et de désinsectisation.
3°/ Budget de fonctionnement du B.M.H est estimé à 840.000 DH réparti en rubriques : • Achat de vaccination. • Achat de produits de D.D.D. • Achat de petits matériels. • Achat de produits pharmaceutiques.
IV - DESCRIPTION DES COMPOSANTES D’HYGIENE DU MILIEU : A/ HYGIENE ALIMENTAIRE : INTRODUCTION : Les maladies d’origine alimentaire sont une cause importante de morbidité. Des millions de personnes tombent malades et un nombre important d’entre elles décède après avoir ingéré des aliments impropres à la consommation. Profondément préoccupés par ce problème, les états membres de l’O M S ont adopté en 2000 une résolution reconnaissant que la sécurité sanitaire des aliments est un aspect essentiel de la santé publique.
Elle ne peut être assurée uniquement par le contrôle des produits finis, mais aussi à travers l’application des bonnes pratiques de fabrication sur l’ensemble de la chaîne alimentaire de la production à la consommation. Le système HACCP est l’un des outils performants en matière de sécurité sanitaire des aliments visant à réduire l’incidence des maladies d’origine alimentaire HACCP : « Analyse des risques ( Dangers ) - Points critiques de contrôle pour leur maîtrise ».
La maîtrise des risques au niveau des établissements de restauration collective passe par une sensibilisation des professionnels du secteur aux règles d’hygiène alimentaire et par la mise en place de procédures adaptées à la taille de chaque établissement pour le contrôle des points critiques susceptibles d’être à l’origine d’une éventuelle contamination. Avant l’application de la méthode HACCP, il est nécessaire de respecter les règles de base d’hygiène qui sont généralement regroupées dans cinq rubriques : 1° - Hygiène des locaux. 2° - Hygiène relative au transport et stockage. 3° - Hygiène des équipements. 4° - Hygiène du personnel et formation. 5° - Nettoyage, désinfection et lutte contre les renisibles
L’HYGIENE ALIMENTAIRE I - DONNEES GENERALES: • C’est le contrôle sanitaire des produits destinés à la consommation, ces produits regroupent toutes les denrées alimentaires d’origine animale ou végétale. • L’arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre de la Santé du 12 Janvier 2001 fait mention dans son article 3 du contrôle et de la surveillance des denrées alimentaires. • Le contrôle sanitaire par le B.M.H intéressera 4 éléments fondamentaux.
1/Le contrôle des établissements : Il s’agit d’une inspection périodique et régulière des locaux où sont stockées préparées et / ou présentées les denrées alimentaires à savoir l’inspection des systèmes de ventilation et de drainage des eaux, des fumées et des vapeurs, ainsi que le respect de la réparation des secteurs souillés et non souillés, le respect de la température ambiante exigés.
2/ Le contrôle du personnel : Les manipulateurs et les vendeurs des aliments constituent une véritable source de contamination microbienne par conséquent une surveillance médicale périodique pour le dépistage et l’éviction précoce s’impose, ainsi qu’une sensibilisation et une éducation sanitaire sur la propreté corporelle vestimentaire et le respect des règles élémentaires d’Hygiène.
3/ Le contrôle des denrées alimentaires : • Le respect par les commerçants de la salubrité et de la conversation des aliments doit être rigoureuse ( réfrigération, approvisionnement en eau potable, outils de désinfection et de désinsectisation …..). • Des prélèvements d’échantillons d’aliments pour analyse microbiologique et / ou physiques et chimiques sont utiles afin d’apporter la preuve d’une contamination d’un aliment suspect dans une affaire d’intoxication alimentaire. • Respect des délais de consommation des aliments en conserves.
4/Contrôle des outils et ustensils : Ce contrôle s’impose puisque ces outils sont souvent le support et le gîte de prolifération microbienne du faite d’une mauvaise hygiène donc il faut conseiller et encourager l’utilisation de certains produits de nettoyage appropriés (détergents, désinfectant) et l’utilisation d’une eau potable.
II - BILAN DE L’HYGIENE ALIMENTAIRE ( ANNEE 2009 Jusqu’au mois d’Octobre 2009): 1°/ ETABLISSEMENT VISITES :
2°/ SURVEILLANCES MEDICALES : - Nombre de cartes sanitaires : 131 • Examens copro-parasitotologiques des selles : 111 • Examens Radio-pulmonaires : 133 - Education sanitaire : Nbre de bénéficiaire : 2087 3°/ ANALYSES BACTERIOLOGIQUES : a ) Eau Traitée ( Réseau ) : - Nombre d’échantillons prélevés : 50 - Nombre d’échantillons positifs : 00 Test de chlore : - Nombre de tests effectués : 269 - Nombre de tests non-conforme : 00 b) Aliments : - Nombre d’échantillons prélevés : 78 - Nombre d’échantillons positifs : 01
c) Eau de piscine: - Nombre d’échantillons prélevés : 08 - Nombre d’échantillons positifs : 01 Test de chlore : - Nombre de tests effectués : 08 - Nombre de tests non-conformes : 02 d) Eau de Puits : - Nombre d’échantillons prélevés : 04 - Nombre d’échantillons positifs : 04 Tests de chlore : - Nombre de tests effectués : 02 - Nombre de tests non-conformes : 02
4°/ LISTE DES PRODUITS SAISIS: N.B : Bilan Annuel des activités d’Hygiène Alimentaire réalisé jusqu’au mois d’Octobre 2009.
III - PLAN D’ACTION ANNUEL 2010 : 1°/ DESSERTE EN EAU DE BOISSON : Réseau urbain : • Organisme distributeur : R.A.K. • Population desservie : 353532 Hab. • Nombre de bornes Fontaines : 26 leur branchement fait partie de l’extension du réseau urbain. 2°/ HYGIENE DES DENREES ALIMENTAIRES : Nombre d’établissements alimentaires recensés jusqu’au fin 2008 : 2342. • Marchés municipaux : 04. • Super - marchés : 03. • Moussem Regraga : une fois par an ( 08 jours ).
3°/ CALCUL DES OBJECTIFS SPECIFIQUES: A/ Eau de Boisson : Echantillonnage aux fins d’analyse bactériologique, il concerne particulièrement les locaux du réseau urbain et ( puits collectifs traités ). Réseau urbain : Nombre d’échantillons à prélever : 917 / an soit 76 / mois soit 19 / semaine. Recherche du chlore résiduel libre : 120 x 12 : 1440 / an soit 120 / mois Soit 30 / semaine