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La Cancrognse. Un tissu sain est le rsultat de la juxta-position d'un grand nombre de cellules identiquesA chaque instant, le nombre de cellules qui naissent = le nombre de cellules qui meurentUn gramme de tissu = 109 cellulesL'organisme = 6 x 1013 cellules. La naissance d'un cancer : vnem
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1. L’origine du Cancer Docteur Jean-Philippe SPANO
2. La Cancérogénèse Un tissu sain est le résultat de la juxta-position d’un grand nombre de cellules identiques
A chaque instant, le nombre de cellules qui naissent = le nombre de cellules qui meurent
Un gramme de tissu = 109 cellules
L’organisme = 6 x 1013 cellules
3. La naissance d ’un cancer : événement rare
Un individu sur 3 aura un cancer
Population de cellules issues d ’une cellule mère originelle
Rupture de l ’équilibre = perte de l’autocontrôle cellulaire
4. Caractéristiques d’une cellule cancéreuse L’immortalité
L’autonomisation (division cellulaire)
L’infiltration - migration
5. L’immortalisation Capacité indéfinie de prolifération
Réactivation de la télomérase
Rôle de certains virus (HPV, EBV)
Accumulation d’anomalies génomiques
6. L’autonomisation (de la division cellulaire) Perte de l’équilibre entre les molécules institutrices et stimulatrices
Rôle des oncogènes
7. L’infiltration - migration Perte de l’inhibition de contact
Envahissement des tissus voisins (sécrétion de protéases, métastases, néoangiogénèse)
8. Immunologie et Cancers La théorie de la surveillance immunitaire est controversée pour les cancers
Incidence accrue de cancers aux âges extrêmes de la vie
Haute incidence de cancers chez les sujets immuno-déprimés
L ’exemple du sida en est la démonstration.
9. Immunologie et Cancers Notion de guérisons spontanées observées pour diverses localisations tumorales,
Infiltration lymphocytaires des tumeurs,
Tentatives d ’immunothérapie (dérivés bactériens (BCG), des lymphokines, immunomodulateurs (IL2, IFN),
Activation et prolifération des lymphocytes tueurs induits par l’IL2 (ex :dans les lymphomes)
Chez l ’animal :
incidence élevée chez les souris sans système immunitaire
guérison de souris par l’immunothérapie.
10. Immunologie et Cancers Profil antigénique des cellules tumorales
Expression d’un antigène nouveau
Mutation d ’une protéine normale (récepteur de facteur de croissance)
Expression d’un antigène présent dans la vie fœtale (ACE, ?FP)
Perte de l’expression d ’un ag (HLA, qui ne permet plus la reconnaissance par les cellules tumorales)
Néo-oncogènes codés par un virus oncogène (EBV et Burkitt).
11. Le “multi-hit-multi-step” oula progression par étapes L ’initiation
phénomène irréversible
mutations de gènes impliqués dans la croissance ou la différenciation (ex : mutation du proto-oncogènes Ha-ras)
rôle des carcinogènes
infection par un onco-virus : introduction directe dans le génome de la cellule d ’un oncogène déjà activé.
12. La Promotion et la Progression Après l’initiation par des carcinogènes, c’est le rôle des promoteurs
Les promoteurs tumoraux agissent comme des activateurs géniques ? expression phénotypique des modifications génotypiques
Les agents génotoxiques (cassures d’ADN/? radicaux libres) accélèrent la progression
Les aberrations chromosomiques et l ’aneuploïdie
Pertes d’anti-oncogènes ? transformation maligne
13. Mode d ’action des cancérogènes Les virus oncogènes On peut distinguer 3 grandes stratégies :
Protéines virales transformates : cas des virus à ADN
Protéines transformates virales d ’origine cellulaire (oncogènes rétroviraux)
Mutagénèse insertionnelle (rétrovirus)
Le pouvoir oncogène est dépendant de l’hôte.
14. Les virus oncogènes à ADN Le génome de ces virus contient des gènes dont le produit est directement oncogène.
Les protéines virales peuvent :
intervenir dans la réplication de l’ADN
être répresseur transcriptionnel
activateurs de l’expression des gènes cellulaires
avoir des propriétés biochimiques et enzymologiques (phosphorylations multiples)
liaison avec d’autres protéines de la cellule comme la p53 (ex : antigène T, E1A, E6, E7)
15. Principaux virus oncogènes à ADN
16. Principaux virus oncogènes à ADN
17. Principaux virus oncogènes à ADN
18. Principaux virus oncogènes à ADN
19. Les rétrovirus oncogènes Cancers ou leucémies
Maladies auto-immunes
Maladies dégénératives
Maladies du système immunitaire (déficit immunitaire)
3 sous-familles :
oncovirus
spumavirus
lentivirus
20. Recombinaison génétique : rapprochement des séquences virales et cellulaires (ou d ’autres séquences virales)
Coexpression et co-empaquetage du génome viral complet et de l ’information réarrangée
Recombinaison entre ces deux informations au cours du cycle viral suivant :
mutation
délétion
réarrangement Les rétrovirus oncogènes
21. Une transcriptase inverse
une Rnase
une protéase
une intégrase
les protéines de structure (nucléocapside, ag de surface du virion)
les “long terminal repeat” ou LTR (promoteur, activateur de transcription : TATA box) Les rétrovirus oncogènes
22. Intégration de la forme provirale au sein du génome cellulaire
Insertion aléatoire ? mutagènes potentiels puissants
Dysrégulation de l ’expression des gènes cellulaires
Insertion de gènes intervenant dans la physiologie cellulaire.
Insertion de proto-oncogènes (notion d’oncogène viral). Les rétrovirus oncogènes
23. ? Les facteurs de croissance :
le prototype = oncogène “v-sis” du sarcome simien (SSV)
l ’équivalent cellulaire code pour la chaîne ? du PDGF
produit viral = fusion entre env et séquence c-sis
effet mutagène et multiplication cellulaire
(cellules du mésenchyme, cellules gliales) Les rétrovirus oncogènesLes oncogènes rétroviraux
24. Les récepteurs transmembranaires (RTM) de facteurs de croissance :
protéines semblables aux récepteurs de facteurs de croissance (à fonction tyrosine kinase)
activation de la fonction kinase
phosphorylation de protéines cellulaires, d ’autres RTM
signal mitotique.
(Ex : oncogène mpl codant pour 1 RTM de facteur de croissance hématopoïétique MPLV ? leucémies chez la souris) Les rétrovirus oncogènes
25. Les protéines Ras (ou p21) impliquées dans l’origine de plusieurs tumeurs de par :
l’activation de la transcription de certains gènes
mécanismes de signalisation intra-cellulaire reliés à la PKC et à d’autres voies métaboliques
Les protéines kinases non transmembranaires
(ex : ? = scc)
situés à la face interne de la membrane cytoplasmique
fonction enzymatique type tyrosine kinase Les rétrovirus oncogènes
26. Les protéines nucléaires
le produit de transduction est localisé dans le noyau des cellules
(ex : le virus de l ’érythroblastose aviaire contenant l ’oncogène v-erbA associé à erbB, version activée et tronquée du récepteur de l ’EGF)
certaines de ces protéines nucléaires sont des facteurs de transcription directs ou indirects
quelques ex. = jun, myc, myb Les rétrovirus oncogènes
27. La promotion d ’aval :
intégration du rétrovirus en position 5 ’ du gène cellulaire et dans la même orientation
le promoteur cellulaire est remplacé par le promoteur viral (LTR)
Activation transcriptionnelle :
les séquences activatrices présentes au sein du LTR (ou du génome viral)
Augmentation de l ’expression des gènes
le virus peut être intégré soit en 5 ’ du promoteur soit en 3 ’ du gène, soit au sein d’un intron Les rétrovirus oncogènesMutagénèse insertionnelle et Mécanismes de l ’activation
28. Elimination de séquences régulatrices du gène cellulaire :
intégration dans la région 3 ’, non traduite du gène cellulaire
si même orientation que le gène ? augmentation du niveau de transcription (par les séquences activatrices de la LTR) (ex : lymphome T des souris)
Interaction à distance (ex : ? de l ’expression du gène c-myc)
Modification qualitative de la structure de la protéine
Inactivation d ’anti-oncogènes Les rétrovirus oncogènesMutagénèse insertionnelle et Mécanismes de l ’activation (2)
30. Principales étapes de l’évolution d’une cellule normale vers une cellule cancéreuse
32. Angiogénèse La place primordiale de la néo-angiogénèse repose sur les travaux de J. Folkman
La néo-angiogénèse physiologique repose sur un équilibre entre des molécules pro et anti-angiogéniques
La néo-angiogénèse tumorale résulte :
? facteurs angiogéniques par le stroma tumoral
recrutement des cellules impliquées.
33. Facteurs angiogéniques :
Fibroblast Growth Factor (? FGF)
Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF)
Inhibiteurs de l ’angiogénèse :
Inhibiteurs des MMP
Anticorps anti-récepteurs FlK-1
Platelet-Factor 4
Thrombospondine-1
Angiostatine / Endostatine
TNP470 / IL12 Angiogénèse
34. Passage du phénotype non angiogénique au phénotype angiogénique
une 1ère phase “pré-angiogénique” = dormante (<1mm)
une 2ème phase “angiogénique” = croissance exponentielle
l ’angiostatine serait le facteur responsable de cette “balance-angiogénique”
les applications thérapeutiques reposent sur les molécules inhibitrices (angiostatine, fumagilline, endostatine) Angiogénèse - “Angiogenic Switch”
35. Radiations ionisantes Les principaux cancers décrits :
les leucémies radio-induites (effet-dose)
les cancers du sein
les cancers de la thyroïde (effet-dose)
les sarcomes osseux
les cancers broncho-pulmonaires
(ex : les mineurs exposés au Radon)
36. Les lésions directes ou indirectes via la génèse de radicaux libres
Altérations des bases
Destruction du désoxyribose
Rupture simple brin
Rupture double brin Radiations ionisantes
37. Pontages intra-brin, inter-brins et ADN-protéine
Modification des propriétés biophysiques des systèmes membranaires
Interactions avec le cytosquelette. Radiations ionisantes
38. Facteurs de croissance cellulaire et Cancers
40. CONCLUSION Le nombre de cancers augmente avec l’âge
Existence d’une période de latence entre exposition au cancérogène et le cancer : toujours longue
TROIS étapes prouvées expérimentalement :
initiation
promotion
progression