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Sociolinguistique

Sociolinguistique. Quelques documents. Couleurs, en français et en laari (Congo). indigo. bleu. vert. jaune. orange. rouge. violet. mbwaki. ndombi. mamba ma ntoba. Noir=ndombi Blanc= mpembe. ngo diki. Ya laala. Ya menga. karna. karna. mama. mama. mama.

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Presentation Transcript


  1. Sociolinguistique Quelques documents

  2. Couleurs, en français et en laari (Congo) indigo bleu vert jaune orange rouge violet mbwaki ndombi mamba ma ntoba Noir=ndombi Blanc= mpembe ngo diki Ya laala Ya menga

  3. karna karna mama mama mama mari - sœur frère père – mère frère sœur - mari ego

  4. En hongrois • Frère et sœur (global, sans distinction de sexe) : testvér • Si l’on veut distinguer le sexe, il faut aussi distinguer le rang dans la fratrie (obligatoirement). On a 4 termes : • Báty : frère aîné • Öccs : frère cadet • Nővér : sœur aînée • Húg : sœur cadette

  5. Les rites « Le mot « rite » peut avoir des sens différents selon les contextes dans lesquels il est utilisé. Pour les biologistes, par exemple, la ritualisation est la formalisation d’un comportement à motivation émotionnelle ; ils la rattachent au processus de l’évolution et plus particulièrement à l’adaptation aux fonctions de communication. Ainsi, le rite pourrait s’observer chez les animaux.

  6. Dans le langage courant, ce terme désigne toute espèce de comportement stéréotypé qui ne semble pas être imposé par quelque nécessité ou par la réalisation d’une finalité selon des moyens rationnels. Une institution désuète, un cérémonial périmé sont des rites. Les manies sont souvent rangées dans la même catégorie. De là on passe aisément à l’interprétation de la psychopathologie et de la psychiatrie, qui parlent de rites névrotiques.

  7. Mais, en réalité, tous ces emplois de la notion se réfèrent plus ou moins à celui qui désigne un comportement social, collectif, dans lequel apparaît plus nettement à la fois le caractère répétitif du rite et, surtout, ce qui le distingue des conduites rationnellement adaptées à un but utilitaire. Le rite se présente alors comme une action conforme à un usage collectif et dont l’efficacité est, au moins en partie, d’ordre extra-empirique.

  8. Il se révèle donc, avec toute sa spécificité, dans les coutumes stéréotypées qui ne se justifient pas entièrement par une détermination limitée au monde naturel et qui font intervenir des rapports entre l’homme et le surnaturel. Rites magiques et rites religieux en sont ainsi les exemples les plus éclairants. » (Jean Cazeneuve, art. « Rites » in Encyclopedia Universalis). Voir aussi Martine Segalen, 2005.

  9. Autre perspective : D. Picard « Le rituel social apparaît comme un acte symbolique dans lequel la fonction de communication est première. Il comporte un caractère d’obligation et demeure indépendant de l’état émotif de l’acteur. Son rôle au niveau social est de faciliter les relations en leur ôtant tout aspect aléatoire. Chacun sait ce qu’il doit faire ou dire, quelle place il doit occuper et ce à quoi il s’attend de la part des autres. Cela permet d’entrer en relation avec autrui avec le minimum de risques – de conflits, de quiproquo, de perte de la face… - et en faisant l’économie de nombreuses questions […] (D. Picard, 1995 : Les rituels du savoir-vivre, p. 92)

  10. « On a recours au rituel, d’une façon plus générale, pour aborder des situations considérées comme importantes ou à risques ; c’est-à-dire celles qui présentent une valeur symbolique forte ou nécessitent de la prudence ou de la circonspection pour ne pas menacer la face ou le territoire des acteurs. » (ibid. p. 93)

  11. Goffmann, à propos de la « face » : « J’emploie le terme rituel parce qu’il s’agit ici d’actes dont le composant symbolique sert à montrer combien la personne agissante est digne de respect, ou combien elle estime que d’autres en sont dignes […]. La face est donc un objet sacré et il s’ensuit que l’ordre expressif nécessaire à sa préservationest un ordre rituel. » (Les rites d’interaction, p. 21)

  12. Picard inverse la problématique « rite » et « sacré » : « A mon avis, les relations avec le sacré sont ritualisées non pas parce qu’il est dans la nature du rituel d’impliquer le sacré, mais parce qu’il est fait pour aborder certaines catégories d’objets parmi lesquelles se range l’objet sacré » (Picard, p. 93)

  13. Exemples de situations importantes nécessitant des rites • L’ouverture et la fermeture de la communication • Quand les liens sont distendus • Rencontre de gens dont le statut est nettement supérieur • Lorsque quelqu’un change de statut et que l’équilibre des relations sociales risque d’être bouleversé

  14. Lorsqu’on sollicite quelqu’un pour lui emprunter un objet ou de l’argent • Pour faire face à une gaffe ou une transgression • Pour l’organisation d’une rencontre formelle (réception…)

  15. Mettre alors en œuvre : Des stratégies de reconnaissance et de confirmation Des stratégies de prévention et de protection Des stratégies de réparation Des stratégies d’équilibrage

  16. Grands types de rituels • Rituels d’accès • Rituels de confirmation • Rituels de passage (cf. l’initiation)

  17. Rites de passage • Une phase de séparation à l’égard du groupe • Une phase de mise en marge (« retraite ») • Une phase de réintégration au sein du groupe (dans une nouvelle situation sociale)

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