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Asthme Cas Cliniques. Pr. A. AICHANE Service de pneumologie et Allergologie Hôpital 20 AOUT -CHU de Casablanca. Cas Clinique N° 1. Cas Clinique N °1.
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Asthme Cas Cliniques Pr. A. AICHANE Service de pneumologie et Allergologie Hôpital 20 AOUT -CHU de Casablanca
Cas Clinique N °1 Un enfant de 10 ans, présente depuis l ’age de 6 ans une toux sèche à prédominance nocturne avec ou sans sifflements thoraciques. La toux est rebelle aux antitussifs. A - Quelles sont vos hypothèses diagnostiques et les arguments avancés ? B - Quel bilan à effectué pour reconnaître votre diagnostic ?
Cas Clinique N °1 • Hypothèses diagnostiques • 1 - ASTHME • Jeune âge • Caractère nocturne et intermittent de la toux • 2 - R.G.O isolé ou associé à l ’asthme • Caractère nocturne de la toux • Rechercher les autres éléments: vomissements.. • 3 - Autres • Corps étranger bronchique • Mucoviscidose
Cas Clinique N °1 • Bilan pour la reconnaissance de l ’asthme • 1 - INTERROGATOIRE • ATCDS personnels et familiaux d ’atopie • Survenue de symptômes selon l ’unité de temps et de lieu • Charge allergénique domestique et de l ’environnement
Cas Clinique N °1 • Bilan pour la reconnaissance de l ’asthme • 2 - DONNEES CLINIQUES • Recherche de sibilances • Examen ORL • Mesure du DEP + test avec les Bêta-2mimétiques
Cas Clinique N °1 • Bilan pour la reconnaissance de l ’asthme • 3 - EXAMENS COMPLEMENTAIRES • Téléthorax • NFS • Exploration fonctionnelle respiratoire • Bronchoscopie
Cas Clinique N °2 Un enfant de 14 ans, présente depuis 5 ans un écoulement nasal avec prurit . Depuis 3 mois il présente des sifflements thoraciques surtout nocturnes et à l ’effort avec obstruction nasale et prurit conjonctival. A - Diagnostic à évoquer ? B - Bilan à réaliser ?
Cas Clinique N °2 Diagnostiques à évoquer ASTHME COMPLIQUANT UNE RHINITE ALLERGIQUE AVEC CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
Cas Clinique N °2 le diagnostic de l ’asthme avec rhinite et conjonctivite est retenu : - Quel bilan allergologique préconisez vous ?
Cas Clinique N °2 • Bilan allergologique • a - INTERROGATOIRE • Atopie personnelle ou familiale • Caractère des sifflements thoraciques • Caractère de la rhinite (écoulement, obstruction, modalités d ’installation) • Identification du facteur déclenchant • Tabagisme passif • Mouchage postérieur • Caractère de la conjonctivite
Cas Clinique N °2 • Bilan allergologique • b - EXAMEN CLINIQUE • Sibilances • Examen ORL (Rhinoscopie) • Examen ophtalmologique : conjonctivite, kératoconjonctivite …. • Mesure du DEP (débit expiratoire de pointe ) avec test aux bêta-2 mimétiques.
Cas Clinique N °2 • Bilan allergologique • C - EXAMENS COMPLEMENTAIRES • Place de la FNS • Place du téléthorax • Place des tests cutanés allergologiques
Cas Clinique N °3 • Un patient de 50 ans, tabagique à 20 paquets-années, tousseur chronique avec des antécédents familiaux d ’asthme, présente depuis 4 ans, une dyspnée d ’effort avec perception de sifflements thoraciques. • Le téléthorax montre une distention modérée • DEP mesuré DEP après ß2 mimétique DEP théorique • 250 l/mn 270 l/ mn 480 l/mn • A - Quelles sont vos hypothèses diagnostiques et les arguments avancés ?
Cas Clinique N °3 • Un patient de 5 ans, tabagique à 20 paquets-années, tousseur chronique avec des antécédents familiaux d ’asthme, présente depuis 4 ans, une dyspnée d ’effort avec perception de sifflements thoraciques. • Après 10 jours de corticoides , le DEP obtenu est • DEP mesuré DEP après ß2 mimétique DEP théorique DEP à 10j de CS • 250 l/mn 270 l/ mn 480 l/mn 450 l/mn • B - Quel est votre diagnostic à ce stade ? • C - Quel est le bilan à envisager ?
Cas Clinique N ° 3 • Hypothèses diagnostiques • A - ASTHME • ATCDS familiaux d ’asthme • Dyspnée d’effort avec perception de sifflements • thoraciques • Distension thoracique au téléthorax • Existence de trouble ventilatoire obstructif TVO • DEP 52 % théorique
Cas Clinique N °3 • Hypothèses diagnostiques • 2 - BRONCHITE CHRONIQUE • Age de 50 ans • Tabagisme • Toux chronique + Dyspnée d ’effort • Distension thoracique au téléthorax • TVO non réversible sous ß-2 mimétique • (8 % d ’amélioration du DEP)
Cas Clinique N ° 3 • Quel est votre diagnostic ? • 1 - ASTHME • 2 - BRONCHITE CHRONIQUE
Cas Clinique N ° 3 Diagnostiques à évoquer ASTHME Réversibilité du TVO sous corticoides (DEP à la limite de la normale)
Cas Clinique N °4 Une patiente de 36 ans, présente depuis 4 ans une toux sèche nocturne avec des sifflements thoraciques survenant en moyenne 4 fois par semaine, son DEP est de 65 % de la valeur prédite : A - Quel est le degré de sévérité de son asthme? B - Quelle est votre conduite thérapeutique ?
Cas Clinique N ° 3 • A - Degré de sévérité de son asthme • ASTHME MODERE PERSISTANT • Sifflements 4 fois / semaine • Toux sèche nocturne quotidienne • DEP normalisé après salbutamol
Cas Clinique N ° 3 • B - Conduite thérapeutique • TRAITEMENT DE FOND • 1 - Béclométasone250 µg • 1 prise matin et 1 prise le soir • 2 - +β2 mimétique à libération prolongée
Cas Clinique N °5 • Un sujet de 20 ans, 60 kg, connu asthmatique, présente des gênes respiratoires intermittentes (1 fois / semaine) de courte durée et des gênes nocturnes (< 2 fois / mois). • A l ’examen de ce jour : Râles et sibilants peu intenses • DEP mesuré DEP théorique • 485 l/mn 600 l/mn • A - Quel est le degré de sévérité de cet asthme? • B - Quelle est votre conduite thérapeutique ?
Cas Clinique N °5 • A - Degré de sévérité de son asthme • ASTHME INTERMITTENT LEGER • Episodes intermittents 1 fois / semaine • Gênes nocturnes < 2 fois / mois • DEP > 80 % de la valeur théorique
Cas Clinique N ° 5 • B - Conduite thérapeutique • PAS DE TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE FOND
Une femme de 29 ans consulte pour aggravation d ’un asthme connu depuis l ’enfance. Depuis 15 jours les gênes respiratoires sont presque quotidiennes diurne et nocturne, intense et régressant incomplétement sous traitement (Corticoides oraux, théophylline, salbutamol spray) . • A l ’examen : Râles sibillants et ronflants diffus, expectoration purulente • DEP mesuré DEP après ß2 mimétique DEP théorique • 210 l/mn 250 l/ mn 450 l/mn Cas Clinique N °6 A - Quel est le degré de sévérité de cet asthme? B - Quels sont les facteurs possible de cet « Echec thérapeutique » . ? C - Quelle est votre conduite thérapeutique ?
Cas Clinique N ° 6 • A - Degré de sévérité de son asthme • ASTHME PERSISTANT SEVERE • Gênes respiratoires quotidiennes depuis 15 jours • Gênes respiratoires nocturnes quotidiennes • D.E.P (47%) : 60% de la valeur théorique • D.E.P non normalisé par le traitement prescrit
Cas Clinique N ° 6 • B - Facteur d ’échec • 1 - DOSE DE MEDICAMENTS NON ADEQUATE • 2 - Non observance du traitement • 3 - Mauvaise utilisation du spray • 4 - Affection sous jacente à l ’asthme (Vascularite , R.G.O, Infection broncho-pulmonaire ….) • 5 - Agression allergénique importante et permanente
Traitement de l ’épisode sévère • ●ß-2 adrénergique : • Parentérale • Inhalée • Nébulisation • ●Oxygénothérapie • ●Corticoides systémiques : • IV, relais per os Cas Clinique N ° 6 C - Conduite thérapeutique • Traitement de fond • Béclométasone500 µg • 1 prise matin et 1 prise soir • β2 longue durée • d’action
Cas Clinique N° 7 • Un sujet de 20 ans, 60 kg est connu asthmatique depuis 4 ans, avec épisodes de toux et de gênes peu intenses, peu nombreuses (4 fois / an), dont certains rétrocèdent spontanément . • Depuis 2 jours, il accuse une gêne respiratoire avec sifflements thoraciques. • l ’examen note : Râles sibilants peu intenses • DEP mesuré DEP théorique • 380 l/mn 470 l/mn • A - Quel est la gravité de cet épisode d ’asthme? • B - Quelle est votre conduite thérapeutique ?
Cas Clinique N ° 7 • A - Gravité de l ’épisode d ’asthme • EPISODE NON SEVERE • Evaluation de la sévérité d ’un épisode • Gênes respiratoires modérées • Râles et sibilants peu intenses • D.E.P 80% de la valeur théorique
Cas Clinique N ° 7 B - Conduite thérapeutique +++ : Doit être précoce. L ’asthmatique doit initier le traitement à domicile (ou au travail) , doit disposer des médicaments nécessaires et savoir les utiliser , doit reconnaître l ’exacerbation. TRAITEMENT A DOMICILE : ß-2 MIMETIQUES D ’ACTION COURTE ET RAPIDE 2 à 4 bouffées / 20 mn / 1ère heure Normalisation
Cas Clinique N ° 7 Evaluation de la sévérité d ’un épisode d ’asthme Consensus national sur la prise en charge de l ’asthme 1996
Cas Clinique N° 8 • Patient de 40 ans, ayant des antécédents familiaux d ’asthme, hospitalisé à deux reprises en réanimation pour asthme, accuse depuis 7 jours une g^ne respiratoire permanente avec sifflements thoraciques et une toux nocturne tenace ne régressant pas sous théophylline et bricanyl spray • l ’examen: Fréquence respiratoire à 27 cycles /mn, dyspnée de repos avec phrases entrecoupées, diminution du murmure vésiculaire et rare sibilence, pouls à 135 /mn • DEP mesuré DEP après ß2 mimétique DEP théorique • 135 l/mn 140 l/ mn 480 l/mn • A - Quel est la gravité de cet épisode d ’asthme? • B - Quelle est votre conduite thérapeutique ?
Cas Clinique N ° 8 • A - Gravité de l ’épisode d ’asthme • EPISODE SEVERE • Gênes respiratoires permanentes, dyspnée au repos • Phrase entrecoupées • Fréquence respiratoire accélérée • Diminution du murmure vésiculaire • rares sibilances • Pouls > 120 / mn • DEP très < 60 % valeur théorique
Cas Clinique N ° 8 • B - Conduite thérapeutique • hospitalisation en milieu spécialisé car risque mortel potentiel (++ initié au cabinet ou à domicile). • ß-2 adrénergique courte durée d ’action : • - Parentérale : • Salbutamol 0,5 mg sc / 6 à 8 heures • Terbutaline 0,5 mg sc / 6 à 8 heures • ou - Inhalée (Chambre d ’inhalation) • 4 à 10 bouffées / 20 mn / 1ère heure • ou mieux : par Nébulisation • Oxygénothérapie : 3 à 5 l / mn • Corticoides systémique : IV, relais per os • + théophylline IV - perfusion : à éviter les 1é premières heures • Traiter la cause déclenchante • Au besoin intubation et ventilation assisté
B - Conduite thérapeutique • TOUJOURS REEVALUER • EXPLIQUER AU MALADE, QU ’EN ABSENCE DE REPONSE IL FAUT ASSOCIER UN CORTICOIDE ORAL (Posologie) DE COURTE DUREE ET POURSUIVRE LE ß-2 MIMETIQUE
Cas Clinique N ° 9 Patient de 17 ans suivi pour une rhino-conjonctivite depuis 5 ans. Il se présente à la consultation pour une rhinite persistante avec dyspnée. L’examen clinique trouve des râles sibilants diffus avec un DEP à 60% 1- Quel est votre diagnostic?
Cas Clinique N ° 9 • Diagnostic : • Exacerbation d’asthme compliquant • une rhinite obstructive
Cas Clinique N ° 9 2- Quel est votre bilan?
Cas Clinique N ° 9 • Bilan: • Interrogatoire • Examen clinique + mesure du DEP • Téléthorax • Prick-tests • EFR
Cas Clinique N ° 9 3- Quelle prise en charge thérapeutique proposez-vous?
Cas Clinique N ° 9 • A- Traitement de l’exacerbation de • l’asthme et de la rhinite: • β2 mimétiques à courte durée d’action • Corticoïdes peros: cure de 5 à 10 jours • Antihistaminiques par voie orale • Antibiothérapie non systématique