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Alternatives à la globalisation économique Un monde meilleur est possible International Forum on Globalization

Alternatives à la globalisation économique Un monde meilleur est possible International Forum on Globalization Collectif sous la direction de John Cavanagh et Jerry Mander éditions écosociété – Montréal (2005) ‏. Alternatives to Economic Globalization a better World is Possible

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Alternatives à la globalisation économique Un monde meilleur est possible International Forum on Globalization

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Presentation Transcript


  1. Alternatives à la globalisation économique Un monde meilleur est possible International Forum on Globalization Collectif sous la direction de John Cavanagh et Jerry Mander éditions écosociété – Montréal (2005)‏ Alternatives to Economic Globalization a better World is Possible John Cavanagh and Jerry Mander, editors a report of the International Forum on Globalization second edition updated and expanded (2004)‏ a Positive Alternative to Globalization the definitive document from the anti-corporate globalization movement Berret-Koehler Publishers, Inc. San Francisco – CA USA

  2. AUTRES EDITIONS Eine andere Welt ist möglich Alternativen zur Globalisierung (Gebundene Ausgabe)‏ von Jerry Mander (Autor), Gisela Kretzschmar (Übersetzer), John Cavanough (Autor) Verlag: Riemann Verlag – München (Septembre 2003) Allemagne Een Andere Wereld is Mogelijk Tijn Boon, Lemniscaat Publishers, Rotterdam, Pays-Bas alternativas a la globalización económica Editorial Gedisa, Barcelone, Espagne (portuguais) Fernando Salgado, Pró-texto Comunicação e Editora EPP, Paraiso, São Paulo, Brazil Chinois Simplifié - Xulin Dong (2° édition)‏ Coréen - Philmac Publishing Japonais - Ryokufu Shuppan Indonésien-

  3. Qu'ont trouvé les chercheurs de l’IFG ? Les luttes contre les effets de la mondialisation capitaliste rapportées dans les forums mondiaux et les contre-sommets convergent. Elles s'inscrivent dans quelques grandes perspectives communes qu'ils ont résumées dans: DIX PRINCIPES.

  4. 1 – La nouvelle démocratie La démocratie s’épanouit quand : * Les gens s’organisent pour protéger leurs droits * Ils considèrent que leurs élus sont responsables de leurs décisions envers eux. « La démocratie » pour bien des gens, c'est les élections. * Des élections honnêtes sont vitales pour la démocratie. * L'important c'est les processus mis en branle par la société pour que tout le monde puisse avoir un réel contrôle sur ce qui conditionne sa vie .

  5. 2 – le principe de subsidiarité : Priorité au local * Donner la préférence au local suivant le principe de subsidiarité. * Que toutes les décisions et initiatives qui peuvent être prises localement le soient. * Que le pouvoir s’exerce au niveau local dans la mesure du possible. * Le pouvoir et l’activité économique ne devraient être transférés à un niveau supérieur que si une activité additionnelle jugée nécessaire ne peut s’exercer localement.

  6. Le principe de subsidiarité : le global... La prétention des promoteurs de la globalisation économique : Enlever le contrôle économique aux instances élues locales – États, régions, communautés – pour le remettre aux mains des représentants des transnationales, éloignés, non élus , pour que toute la société en profite. La réalité : augmentation de la pauvreté, de la faim, des inégalités et de la dépendance. Les vrais bénéficiaires : les sociétés et les élites économiques qui ont mis en place ce système.

  7. le principe de subsidiarité : … la relocalisation Comme c'est la globalisation qui pose problème, il faut retourner au niveau local. Contre la spécialisation de la production, la croissance axée sur les exportations, la monoculture... nous devons prôner exactement le contraire. Le principe clef de ce revirement : le principe de subsidiarité, favoriser le niveau local à chaque fois que c'est possible, prendre toutes les décisions au plus bas niveau habilité. Les systèmes devraient mettre l'accent sur la production et la consommation locales plutôt qu'être conçus pour le commerce et les longues distances.

  8. Comment revenir au niveau local * remettre le pouvoir à l'entité la plus proche qui est la mieux placée pour atteindre un objectif donné. * réintroduire les mesures de protection qui ont été mises en cause par l'OMC pour protéger les économies nationales : droits de douane, quotas d'importations, restrictions et réglementation des investissements. * changer la politique de subvention , ne plus favoriser les grandes infrastructures, mais aider les entreprises locales qui sont vitales, comme l'agriculture biologique pour la consommation locale, les petites infrastructures de transports et les transports en commun, les productions d'énergie décentralisées.

  9. Comment revenir au niveau local (2)‏ * Mettre en place de nouveaux contrôles sur les grandes entreprises : réserver des places dans les conseils d'administration pour les représentants des salariés, des représentants locaux ou des associations de protection de l'environnement, limiter la liberté des entreprises d'acquérir d'autres sociétés, en particulier à l'étranger, limiter le mouvement des capitaux. * Ancrer le capital et l'investissement dans la communauté . Les profits réalisés localement devraient rester surtout au niveau local. * Réaliser des changements majeurs des politiques fiscales, en augmentant les taxes sur les ressources et en introduisant des redevances pour la pollution.

  10. Les avantages du principe de subsidiarité * un pays connaîtrait davantage de sécurité si ses membres pouvaient produire leur propre nourriture – assurant au moins leur survie à l'abri des caprices du marché – et fabriquer également le plus possible les autres produits dont ils ont besoins avant d'aller sur les marchés mondiaux. Leur garantir ainsi une vie satisfaisante et stable fera que la question des prix cessera d'être pertinente. Ses membres pouvaient produire leur propre nourriture – assurant au moins leur survie à l'abri des caprices du marché – et fabriquer également le plus possible les autres produits dont ils ont besoin avant d'aller sur les marchés mondiaux. Leur garantir ainsi une vie satisfaisante et stable fera que la question des prix cessera d'être pertinente.

  11. 3 – La viabilité écologique La viabilité à long terme d’un système économique est sa capacité de satisfaire les véritables besoins des gens sans amoindrir celle des générations futures et sans réduire la diversité naturelle de la vie sur terre.

  12. Toute société qui se veut viable doit s’assurer que : * le rythme où ses ressources sont exploitées n’excède pas le rythme où elles se régénèrent. * le rythme de consommation des ressources ne dépasse pas le rythme auquel les produits de remplacement renouvelables peuvent être graduellement offerts * les taux d’émissions polluantes et d’accumulation des ordures n'excèdent pas le rythme auquel les déchets peuvent être absorbés sans danger .

  13. 4 – Les biens communs : un patrimoine collectif qui ne peut être livré à des intérêts privés * L’air, la terre, les gênes, les graines, les forêts et les ressources halieutiques, . * La culture et les connaissances qui sont nos créations collectives. * Les biens communs d’origine plus récente : les services publics pour répondre à des besoins comme la santé publique, l’éducation, la sécurité publique et la sécurité sociale.

  14. Il nous faut réagir à la marchandisation de l'eau, à la « biopiraterie » (brevetage des gènes). L'éducation et la santé ne devraient pas être une source de profit. Aucun pays ne devrait se voir obligé de réorganiser sa production agricole par un organisme international. “Le grand défit du XXI° siècle consiste d'abord à rendre les biens communs visibles, deuxièmement à leur accorder tout le respect qu'ils méritent, et troisièmement, à traduire ce respect en droits de propriété publique et en institutions qui sur le plan juridique seront à égalité avec la propriété privée” C'est un minimum.

  15. Pour cela : il faut casser les pouvoirs qu'exercent les organisations mondiales du commerce sur les biens communs(règles de l'AGCS, de l'OMC sur l'investissement, programmes d'ajustement structurel du FMI, suprématie actuelle des accords de l'OMC sur les autres conventions internationales)‏ * L'autorité des accords commerciaux ne doit pas concerner des biens communs. * Les décisions concernant les ressources et les services publics devraient se prendre au niveaux local ou national. * Ce qui est fondamental pour la vie ne doit pas être privatisé : “La vie ne se brevète pas”

  16. il faut renforcer la portée et l'application des accords multilatéraux sur l'environnement. La déclaration de Doha de 2001 qui donne préséance à l'OMC sur ces accords doit être remise en cause. Il faut augmenter les pouvoirs des AME, leurs règles doivent préciser qu'ils supplantent les accords du commerce, comme le prévoit le protocole sur la prévention des risques biotechnologiques

  17. 5 – La diversité La diversité est la clé de la vitalité et de la capacité d’innover de tout système vivant. Il en va de même pour les sociétés humaines. * La variété du potentiel humain se reflète dans la diversité culturelle, * La diversité économique est le fondement d'économies locales à la fois souples et résistantes, stables, peu énergivores et autonomes. * La diversité biologique est essentielle aux processus complexes, autorégulateurs et auto régénérateurs de l’écosystème.

  18. 6 – Les droits humains En 1948 les gouvernements ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU puis deux conventions l’une sur les droits politiques et civils et l’autre sur les droits économiques, sociaux et culturels. La plupart des discussions sur les droits de l'homme ont porté sur les droits civiques et politiques. Les gouvernements ont le devoir de garantir ces droits ; Maisils doivent aussi garantir les droits économiques, sociaux et culturels.

  19. 7– Le travail, l'emploi et les moyens de subsistance La déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU affirme que toute personne « a le droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage». La large majorité des gens sur la planète travaillent en dehors du secteur structuré. Une société viable doit à la fois protéger les droits des travailleurs dans le secteur structuré et ceux bien plus nombreux qui gagnent leur vie dans le secteur informel ou sont sans travail ou gravement sous-employés.

  20. 8 – La sécurité alimentaire et l'alimentation saine Les communautés comme les pays sont stables quand leurs habitants ont de quoi manger en produisant leur propre nourriture. Ils ont également besoin que leurs aliments soient sains, ce qui devient de plus en plus rare. * De nouvelles règles du commerce international doivent reconnaitre la primauté de la production alimentaire locale. * L’autosuffisance alimentaire et l’assurance de pouvoir consommer une nourriture saine devrait être considérées comme des droits fondamentaux.

  21. 9 – L’équité La globalisation économique a élargi le fossé entre les pays pauvres et les pays riches, entre les pauvres et les riches dans les pays ainsi qu’entre les femmes et les hommes. Pour réduire le fossé entre pays riches et pays pauvres, il faut annuler la dette des pays pauvres. Il faut remplacer les institutions actuelles par de nouvelles pour qui l’équité est fondamentale. La justice sociale et l’équité sont les pierres angulaires d’une société viable.

  22. 10 – Le principe de précaution * L’innovation scientifique et technologique transforme l’environnement, le milieu social, et le contexte politique comme jamais auparavant ... Ces changements ne sont pas apportés d’une manière démocratique, en présentant un tableau complet des conséquences négatives potentielles. * Le principe de précaution doit être universellement accepté et adopté si l’on veut que les citoyens aient le droit d’être renseignés, de participer aux décisions et de contrôler les risques auxquels eux –mêmes ou leur environnement peuvent être exposés.

  23. Les mouvements sociaux luttent et expérimentent des perspectives partout dans le monde • Le livre de l'IFG fourmille d’exemples et de propositions. • Les Forums sociaux mondiaux enrichissent ce débat, comme Belem sur l'importance des biens communs. • En France même, il y a un grand nombre d’expériences qui s’inscrivent dans ces perspectives qui sont trop ignorées • Prenons en mieux connaissance pour les populariser.

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