Présentation1-tracte-2248

1. En 2248, le monde a grandement changé. Il inclue un système bloqué et surveillé sur tous les ordinateurs du monde. Des hommes aux compétences technologiques impressionnantes le dirigent. Dans une société sur informatisée où le livre n’existe plus, des opposants au système publient des tracts à support papier, imprimés dans des caves. En voici un exemplaire : L’heure est grave, il faut aujourd’hui admettre la triste réalité des choses. Depuis l’invention révolutionnaire de cet outil que l’on nomme «ordinateur », les choses sont allées en s’accélérant. Cet outil permet, il faut l’admettre, bien plus de fonctions qu’un simple livre, mais il est aussi bien plus destructeur. Malgré ses nombreux avantages, son emploi s’est désormais spécialisé vers une sorte de «  second cerveau ». L’ordinateur nous a rendu complètement dépendants de ce système immatériel, où finalement tout est virtuel. Je me dois, nous nous devons, de dire bravo aux dirigeants qui ont laissé le livre disparaître, bravo messieurs… ! Grâce à vous, nous sommes à présent des fainéants, nous ne sortons plus de chez nous car tout est virtuel, nous communiquons uniquement par les réseaux sociaux, face à cela messieurs, je n’ai qu’une question : «  Etes-vous aveugles au point d’avoir littéralement balayé la culture qui fut la notre durant plusieurs millénaires ? ». Les phéniciens ont inventé l’écriture, les scribes ont perpétué ce savoir, les écrivains vous ont fait découvrir cet art jamais égalé, et désormais rien. Tout est fini si nous ne nous reprenons pas à temps !

2. Il reste une chance de sauver le livre, aussi infime soit-elle, il faut la saisir. L’espoir du livre réside dans votre âme. Posez vous la question si vous voulez être des marionnettes, tirées par les ficelles du pouvoir informatique, si vous ne voulez plus avoir le droit de penser, si vous ne voulez plus avoir le droit de parler par vous-mêmes ... Le pire, c’est que personne ne semble s’en rendre compte ! Des hommes épousent des femmes qu’ils n’ont jamais vues sauf virtuellement parlant, les élèves suivent des cours écrits par des enseignants qu’ils n’ont jamais rencontrés ; tout est faux, rien n’est vrai. Il est grand temps de reprendre les choses en main dans cette société utopique où l’homme a été remplacé par la machine. Redevenons nous-mêmes, libérons-nous, sauvons-nous, et sauvons le livre.