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Dr. Edmond Dembele et Maiga Lalla Mariam Haidara, 4 octobre 2012

Renforcer le positionnement des femmes par l’action collective sur les marc h é s agricoles. Dr. Edmond Dembele et Maiga Lalla Mariam Haidara, 4 octobre 2012. Contexte. Lancé par Oxfam en décembre  2009 et financé par la Gates Foundation . Partenariat avec :

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Dr. Edmond Dembele et Maiga Lalla Mariam Haidara, 4 octobre 2012

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  1. Renforcer le positionnement des femmes par l’action collective sur les marchés agricoles Dr. Edmond Dembele et Maiga Lalla Mariam Haidara, 4 octobre 2012

  2. Contexte • Lancé par Oxfam en décembre 2009 et financé par la Gates Foundation. • Partenariat avec : • À l’échellenationale : Fédérationnationale des femmes rurales,FENAFER, SNV , CERCAD et AOPP. • À l’échelleinternationale : Coady, CARE, ODI, IFPRI,SNV, IRAM etl’Université de Floride. Le travail autour du projet prendra fin en décembre 2012.

  3. Nature des travaux de recherches sur l’action collective des femmes Il s’agit d’un projet de recherche, d’apprentissage et de communication sur l’action collective des petites productrices agricoles en Éthiopie, au Mali et en Tanzanie. • Il permet d’identifier : • les conditions ; • les types d’organisation ; • et les stratégies d’assistance … qui permettent aux femmes de jouer un rôle stratégique sur les marchés de manière à augmenter leur revenu, leurs actifs et leur autonomie.

  4. Motivations des travaux de recherches sur l’action collective des femmes • l’identification des formes d’action collective utiles pour les femmes et des raisons qui justifient leur utilité ; • la création d’une base de données factuelles dans le but d’améliorer les stratégies ; • l’information et la communication à propos de stratégies plus efficaces. La recherche aidera les femmes à récolter les fruits de l’action collective sur les marchés agricolesgrâce à :

  5. Processus et prochaines étapes • Aujourd’hui : • Nous partageons les principaux résultats. • Avec vous, nous évoquons ensemble les raisons qui nous poussent tous à penser que la situation est telle qu’elle est • et les implications de ces conclusions pour notre action. • Prochaines étapes : • commentaires des séminaires nationaux en Éthiopie, en Tanzanie et au Mali ; • commentaires des chercheurs internationauxen octobre ; • rapport de synthèse final en décembre 2012.

  6. Présentation des travaux de recherches sur l’action collective des femmes au Mali • L’action collective, un vecteur puissant pour les petites productrices agricoles sur les marchés. Prise de conscience croissante de l’importante contribution des femmes dans l’agriculture. • Koulikoro : sésame, mil/sorgho, arachide ; Sikasso : pois sucré, riz, karité ; analyse approfondie du sous-secteur du karité dans la région de Sikasso. • Études de cas : « action collective efficace » permettant aux petites productrices d’accéder aux marchés. • La recherche concernait : — des groupes formels et informels, • — des groupes unisexes et mixtes. • Des méthodes qualitatives comme quantitatives • ont été utilisées.

  7. Problématique des recherches Dans quelle mesure et dans quelles conditions l’implication des petites productrices agricoles dans des actions collectives orientées vers les marchés donne-t-elle des résultats équitables en matière de genre ? • Qui en bénéficie ? • Quels en sont les bénéfices ? • Comment l’action collective surmonte-t-elle les contraintes ? • Quelles sont les stratégies, conçues par les acteurs du développement, les plus efficaces ?

  8. Méthodologie : notre mode d’action • Méthodologie des travaux de recherches qualitatives • Une combinaison de méthodes de terrain et de sources documentaires : • examen des sources documentaires et des comptes-rendus ; • entretiens des informateurs clés avec les acteurs du marché, les représentants des gouvernements et les autres acteurs du développement ; • les discussions de groupe avec les membres des groupes mixtes et réservés aux femmes utilisaient des exercices participatifs (p. ex., analyse de la fiche chronologique et diagrammes de Venn) ; • entretiens individuels semi-structurés (témoignages) ; • visites de marchés, de foyers et de fermes ; • étude pilote de 12 jours.

  9. Méthodologie : notre mode d’action • Méthodologie des travaux de recherches quantitatives • Méthode « Propensity Score Matching » (appariement sur les scores de propension) utilisée pour comparer les membres d’un groupe d’action collective de femmes (groupe de traitement) aux non-membres (groupe de contrôle). • Comparaison de femmes dans des situations similaires pour réduire les biais potentiels. • Les femmes étaient regroupées en cinq domaines de développement, en fonction de la zone écologique, de l’accès aux marchés et de la densité de population. • Nous avons interrogé environ 900 femmes : 300 membres • d’un groupe d’action collective de femmes et • 600 non-membres.

  10. Conclusions

  11. A. L’action collective sur les marchés agricoles bénéficie aux femmes et s’accompagne de bénéfices économiques et sociaux à plus grande échelle • MALI : • Bénéfices économiques pour les femmes • Les membres d’un groupe d’action collective de femmes ont signalé une amélioration de la qualité, une augmentation des volumes et une augmentation des prix. • Membres réalisant des activités de commercialisation : plusieurs canaux (nationaux et régionaux). • Activités génératrices de revenus diversifiés, grâce à l’accès aux prêts, à l’entrepreneuriat et à la formation à « l’intensification » et aux réseaux (résilience et solidarité). • ÉTHIOPIE ET TANZANIE : • Également amélioration et diversification de la production, amélioration de la qualité des produits, augmentation des volumes et augmentation des prix. • Tanzanie : le revenu des femmes membres, issu de la commercialisation, a augmenté de 50 %.

  12. A (2). L’action collective sur les marchés agricoles bénéficie aux femmes et s’accompagne de bénéfices économiques et sociaux à plus grande échelle • MALI : • Bénéfices économiques/sociaux à plus grande échelle pour les groupes maliens : • Le leadership des membres d’un groupe d’action collective de femmes a entraîné un changement social au sein des communautés : femmes invitées aux consultations sur le développement des communautés et pouvoir de prise de décision accru signalé à l’échelle du foyer. • Par ailleurs, les femmes se conseillent mutuellement sur la gestion du foyer et ont adopté une vision stratégique de leur propre développement. • ÉTHIOPIE ET TANZANIE : • Dans ces deux pays, on a constaté que le statut des femmes membres s’est amélioré, que leur participation et leur leadership au sein de la communauté ont augmenté. • En Éthiopie, on a constaté la mise en place d’une certaine • solidarité et d’une assurance sociale pendant les périodes difficiles.

  13. B. L’action collective des femmes dans le secteur agricole permet de changer l’inégalité des relations entre les hommes et les femmes • MALI : • Relations dans les foyers et les communautés • Les femmes prennent de plus en plus de décisions concernant le foyer. • Statut plus élevé au sein de la communauté. • Pourtant, les restrictions imposées par leur époux limitent encore les bénéfices pour les femmes et leur leadership. Les hommes n’ont pas été pris en compte de manière adéquate et risquent d’exercer une influence négative sur la participation de leurs femmes. • ÉTHIOPIE ET TANZANIE : • Éthiopie : « Elles ne sont plus confinées dans la cuisine » • Les femmes participent activement, avec leur époux, aux décisions concernant le foyer. • Par ailleurs, en Tanzanie, il semble que les femmes exercent • de nouveaux rôles sur les marchés agricoles.

  14. C. L’intervention des États, des bailleurs de fonds et des ONG permet aux femmes de bénéficier de l’action collective lorsqu’elles… • MALI : La politique agricole de l’État établit l’égalité entre les sexes, les droits fonciers des femmes et l’égalité des droits au sein des coopératives. • Parmi les interventions réussies des ONG, citons les suivantes : • Assistance externe à long terme : formation en gestion des groupes, processus sains de prise de décision, mise en réseau externe et informations sur les marchés, accès à la technologie. • L’action collective dirigée par les femmes a aidé ces dernières à développer leur leadership et à en tirer des bénéfices.   • ÉTHIOPIE ET TANZANIE : • Éthiopie : espaces réservés aux femmes, leadership rotationnel permettant l’autonomisation des femmes (marginalisées) et quotas pour le leadership des femmes. • Les ONG ont collaboré avec les hommes afin de réduire leur opposition à la participation des femmes. • La technologie a remplacé les normes fondées sur le genre. • En Tanzanie, la suppression des droits d’entrée a permis à un plus grand nombre de femmes de rejoindre les groupes. Des subventions ont été distribuées, • ainsi que des prêts en vue d’achats agricoles.

  15. C.(2) L’intervention des États, des bailleurs de fonds et des ONG permet aux femmes de bénéficier de l’action collective lorsqu’elles… • Interventions réussies : • prestation d’un ensemble de services, dont la technologie, les finances, la gestion organisationnelle, les informations sur les marchés et l’alphabétisation ; • reconnaissance d’une gamme de groupes formels et informels et réponse à plusieurs dimensions de l’autonomisation des femmes ; • introduction du leadership rotationnel ; • collaboration volontaire avec les hommes (les époux), impliqués dans la promotion de l’action collective des femmes ; • réponse à la dynamique des genres dans les groupes, notamment en créant des espaces réservés aux femmes au sein des groupes mixtes ; • assistance à la commercialisation collective et pas uniquement la production et les finances ; • promotion explicite de la bonne gouvernance, de manière • à assurer des bénéfices équitables pour les femmes.

  16. D. Toutes les femmes ne bénéficient pas de l’action collective orientée vers les marchés • MALI : • Les membres d’un groupe d’action collective de femmes étaient plus âgées que les non-membres (en moyenne, 42 ans) et avaient déjà une expérience d’action collective. • La plupart d’entre elles étaient mariées, bénéficiaient de l’approbation de leur époux. • ÉTHIOPIE ET TANZANIE : • En Tanzanie : les membres d’un groupe d’action collective de femmes étaient plus âgées et mariées ; elles assumaient moins de tâches ménagères et bénéficiaient d’un statut plus élevé. • Éthiopie : les stratégies d’action collective visaient en priorité les femmes plus jeunes, plus pauvres et célibataires, ainsi que les foyers dirigés par une femme, par rapport aux non-membres. • Dans l’ensemble : peu de femmes atteintes par les interventions • relatives à la commercialisation collective, principalement dans le • domaine de la production et des finances.

  17. E. Des « exceptions positives » qui abordent les obstacles supplémentaires auxquels sont confrontées les petites productrices agricoles • L’action collective aborde les obstacles courants empêchant l’accès aux marchés. • Des obstacles spécifiques aux femmes peuvent demeurer : contraintes temporelles et de mobilité, non instruites, terres et limitations imposées par leur époux. • Les « exceptions positives » (interventions innovantes) peuvent résoudre ces problèmes et atteindre de nouveaux marchés. • Éthiopie : processus de consultation avec les hommes (les époux) pour parler des bénéfices pour les femmes participant à l’action collective et promotion de l’acceptabilité de la participation accrue des femmes ; double adhésion des foyers. • Mali : interventions significatives destinées à développer des groupes d’action collective des femmes solides et bien gérés ont développé un potentiel de résolution des problèmes fonciers et de mobilité. • Tanzanie : action collective informelle pour louer un véhicule • aux fins de commercialisation.

  18. Conclusions Implications des résultats • Pour que l’action collective des femmes optimise les bénéfices connexes, les interventions innovantes peuvent soutenir ce qui suit : • la reconnaissance et l’assistance aux groupes informels et de solidarité, fournissant une assistance aux groupes informels et formels ; • des stratégies visant à impliquer les femmes dans la commercialisation, ainsi qu’à améliorer la production ; • des mécanismes facilitant le paiement des droits ou des ressources des femmes pour accéder aux groupes, particulièrement l’accès à la terre et son contrôle ; • des interventions pour répondre à l’illettrisme et fournir une vaste gamme de services ; • la technologie et une infrastructure réduisant le recours à la main-d’œuvre pour répondre aux contraintes temporelles, particulièrement pour faciliter la participation des femmes mariées.

  19. Des questions ? Pour plus d’informations, consultez notre site, à l’adresse : www.womenscollectiveaction.com

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