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Jeunes et territoires attractivité des villes pour les étudiants. Colloque national des villes étudiantes du 21 octobre 2010- Reims Chantal Brutel, Département de l’action régionale, INSEE. Jeunes et territoires attractivité des villes pour les étudiants.
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Jeunes et territoires attractivité des villes pour les étudiants • Colloque national des villes étudiantes du 21 octobre 2010- Reims • Chantal Brutel, Département de l’action régionale, INSEE
Jeunes et territoires attractivité des villes pour les étudiants • Étude réalisée fin 2009 sur des données du recensement de population de 2006 • Insee première N° 1275 , Janvier 2010, site insee.fr/publications/collections nationales/insee première • Comment les 12 millions de jeunes entre 15 et 29 ans se répartissent-ils sur le territoire? • Zoom sur l’attractivité des villes pour les étudiants
Localisation des jeunes sur le territoire 12 millions de jeunes entre 15 et 29 ans : • 15-17 ans, « années lycée », comme les parents 96 % sont inscrits dans un établissement d’enseignement • 18-24 ans, le mouvement vers les villes 50 % poursuivent leurs études, 50 % entrent dans la vie active • 25-29 ans, le rapprochement des pôles d’activité 75 % se déclarent en emploi, 10 % continuent des études
La notion de ville abordée dans l’étude : l’ aire urbaine Banlieue Espace rural Périurbain Banlieue Ville centre 354 aires urbaines sur le territoire métropolitain
Les étudiants • Définition issue du recensement de la population : • Personne de 16 à 29 ans, inscrite dans un établissement d’enseignement et dont le niveau de diplôme est supérieur ou égal au baccalauréat • Définition proche de celle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui comptabilise des inscrits dans les établissements de l’enseignement supérieur Source : Insee, recensement de la population 2006
Les étudiants • Forte concentration géographique dans les villes : 30 aires urbaines regroupent les ¾ des 2 millions d’étudiants de 18 à 24 ans Source : Insee, recensement de la population 2006
Les villes « étudiantes » • Plus de 8 habitants sur 100 sont étudiants à Poitiers ou Montpellier (3,2 sur l’ensemble du territoire) Source : Insee, recensement de la population 2006
L’attractivité des villes « étudiantes » • Comment isoler l’effet d’attraction des villes sur les étudiants indépendamment d’autres facteurs ? • Les étudiants sont attirés par les villes qui polarisent également l’ensemble de la population • L’attractivité nette est la différence entre les flux migratoires des étudiants entre les « villes » et ceux attendus si les étudiants migraient comme l’ensemble de la population • On utilise la question du recensement sur le lieu de résidence 5 ans auparavant Source : Insee, recensement de la population 2006
L’attractivité des villes « étudiantes » • Les dix premières villes pour leur attractivité étudiante sont Poitiers, Nancy, Montpellier, Rennes, Grenoble, Toulouse, Reims, Angers, Dijon et Amiens. • des situations très diverses : • Poitiers: recrutement local dans zones relativement rurales, attire autant les étudiants que l’ensemble de la population • Reims : plus attractive pour les étudiants que pour l’ensemble de la population, recrutement essentiellement interne à la région (+ paris - 10 % des entrées) • Toulouse : moins attractive pour les étudiants que pour l’ensemble de la population • Paris: recrutement local et sur l’ensemble de la France Source : Insee, recensement de la population 2006
L’attractivité des villes « étudiantes » et à la fin des études ? • De fortes mobilités résidentielles entre les aires urbaines, pôles d’activité économique, avec la fin des études et l’entrée dans la vie active. • Les trente villes « étudiantes » ne concentrent plus que la moitié des 25 à 29 ans • Reims, Angers, Besançon, Dijon et Nancy perdent plus de jeunes de 25 à 29 ans qu’elles n’en accueillent. Source : Insee, recensement de la population 2006