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ECONOMIE DU CINEMA 3 . LA DISTRIBUTION DES FILMS. I- LES GRANDES FONCTIONS D’UN DISTRIBUTEUR. 1) F aire en sorte que les films soient vus Faire en sorte que les films soient projetés dans des salles de cinéma Décider de sa date de sortie La programmation des salles
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ECONOMIE DU CINEMA 3 LA DISTRIBUTION DES FILMS
I- LES GRANDES FONCTIONS D’UN DISTRIBUTEUR 1) Faire en sorte que les films soient vus • Faire en sorte que les films soient projetés dans des salles de cinéma • Décider de sa date de sortie • La programmation des salles • Faire connaître le film http://www.begeek.fr/promo-completement-folle-carrie-vengeance-106510
2) Une fonction financière a) Une fonction de collecte
L’équation permettant au distributeur d’évaluer son risque est la suivante :
3) Les différents métiers inhérents à la distribution d’un film • Une multitude de métiers
Une société de distribution de film est composée de quatre équipes : • Une équipe commerciale, dont la fonction est de placer les films dans les salles de cinéma • Une équipe marketing, dont la fonction est mettre en place la communication autour des films • Une équipe technique, dont la fonction est d’assurer le tirage des copies, des films annonces, leur transport jusqu’aux salles de cinéma, et le cas échéant, le sous-titrage et le doublage • Le département administration et finance.
4) Quel distributeur pour quel film ? IL EXISTE DEUX SORTES DE SOCIÉTÉS DE DISTRIBUTION : Les sociétés appartenant à un groupe • MARS FILMS (Canal+) • SND (M6) • TFM (TF1) • PATHE DISTRIBUTION (Pathé) • UGC DISTRIBUTION (UGC) • GAUMONT COLUMBIA TRI STAR (Gaumont et Sony Pictures) • FOX DISTRIBUTION (2Oth CENTURY FOX) • BUENA VISTA iNTERNATIONAL (The Walt Disney Company) • WARNER BROS (AOL TIME WARNER) • PARAMOUNT (VIACOM)
Les sociétés indépendantes • OCEAN FILMS • DIAPHANA • REZO FILMS • PYRAMIDE • LA FABRIQUE DE FILMS • METROPOLITAN • EUROPA CORP • BAC FILMS • PAN EUROPEENNE • etc.
II- LES PRINCIPALES DONNEES CHIFFREES SUR LA DISTRIBUTION EN FRANCE
1) L’évolution du nombre de sorties a) L’évolution du nombre de films
Le nombre de copies pour le lancement des films progresse de façon vertigineuse. • Pour la première fois en 1993, un film, Jurassic Park, est distribué à plus de 500 copies, alors qu’en 2001 ils sont quarante. • Les records se succèdent, tant par le nombre de copies que par le nombre de films qui sortent dans des combinaisons massives. En décembre 2002, on atteint 1 007 copies avec Harry Potter et la chambre des secrets, qui s’accapare plus de 60 % du marché pour sa semaine de sortie, alors que deux semaines plus tard Le Seigneur des anneaux Les deux tours sort sur 955 copies. • Dans toutes les catégories, la hausse est forte, si bien qu’en 2011, 164 films sortent dans des combinaisons supérieures à 200 copies. Film le plus cher du cinéma français avec 78 millions d’euros de budget, Astérix aux Jeux Olympiques est sorti en janvier 2008 sur 1078 copies France.
La stratégie de l’offre saturante s’étend, fragilisant plus encore les films qui ne peuvent prétendre à une telle débauche de moyens. À l’autre bout du spectre, un film sur quatre sort sur moins de 10 copies, soit 4 copies par film en moyenne.
2) Un marché concentré a) Le constat
Le secteur de la distribution est marqué par un niveau élevé de concentration. • La France compte une centaine de sociétés de distribution actives. • Selon les années, les dix premiers distributeurs réalisent entre 70 et 90 % du chiffre d’affaires du secteur : 89,5 % en 2001 et 73,5 % en 2011. • La structure oligopolistique reste stable, mais le classement et les pondérations se modifient chaque année en fonction de la réussite relative de quelques films porteurs. En 2011, par exemple, Gaumont gagne neuf places, notamment grâce au grand succès du film intouchables a contrario, EuropaCorp qui était au cinquième rang en 2010 perd neuf places en raison d’une chute de 60 % de ses entrées cumulées.
3) L’évolution des budgets publicitaires a) Le constat Le bilan global
La structure des dépenses publicitaires • Ils se concentrent sur l’affichage qui draine 29 % des dépenses (contre 49 %, en 2002) • et sur l’Internet qui a fortement progressé et fait maintenant jeu égal. • La presse vient loin derrière avec 18 %. • La publicité par bandes-annonces en salles a fortement progressé en 2011 et représente 17 % des dépenses publicitaires • elle devance la radio qui reste à 7 %.
b) Le développement d’une approche marketing • Définition Le marketing est avant tout une méthode d’approche des marchés et de la commercialisation. Contrairement au schéma traditionnel qui va de l’offre vers la demande, le marketing part du marché et de l’analyse des besoins pour remonter vers la définition du produit
On peut le définir comme un ensemble de techniques et de savoir-faire orienté vers la satisfaction des besoins et des désirs, par la création et l’échange concurrentiel de produits et services, Il est couramment utilisé comme moyen d’orienter et de contrôler les marchés, en maîtrisant la combinaison de quatre variables fondamentales : le produit, le prix, la distribution et la communication.