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SYNERGIE MINES-ENERGIE- TRANSPORT-INFRASTRUCTURES

République Démocratique du Congo. SYNERGIE MINES-ENERGIE- TRANSPORT-INFRASTRUCTURES. Par Etienne NYEMBO Secrétaire Général aux Ressources Hydrauliques et Electricité. 2ème Conférence Minière sur la Bonne Gouvernance et

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Presentation Transcript


  1. République Démocratique du Congo SYNERGIE MINES-ENERGIE- TRANSPORT-INFRASTRUCTURES Par Etienne NYEMBO Secrétaire Général aux Ressources Hydrauliques et Electricité 2ème Conférence Minière sur la Bonne Gouvernance et la Transparence dans la Gestion des Ressources Naturelles de la RDC Goma – Hôtel IWUSI, du 24 au 25 Mars 2014

  2. République Démocratique du Congo REVUE DU DSCRP 2 ET DU PAG PLAN DE PRESENTATION • CONTEXTE • PRESENTATION DE LA RDC • DIAGNOSTIC • Potentiels • Situation actuelle • III. PISTES DE SOLUTIONS ET PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES • IV. CONCLUSION Min RHE 2

  3. I. CONTEXTE • Avec ses multiples gisements miniers disséminés à travers le pays allant jusqu’au minerais les plus rares, le sous-sol congolais regorge des quantités énormes des minerais, lesquels minerais constituent la richesse du pays une fois exploités et transformés. • C’est sur le secteur minier que la RD Congo fonde son espoir pour sortir des bourbiers du sous-développement dans lequel il se trouve. • Schématiquement, les mines fondent la richesse du pays pour son émergence et son développement respectivement à l’horizon 2030, soit dans 17 ans, et en 2060 pour son développement intégral. • L’énergie électrique permet l’exploitation minière et sans laquelle il n’est possible d’extraire les minerais et le faire passer du stade brute à celui transformé et raffiné. • De part sa masse lourde et sa quantité, les minerais posent le problème d’évacuation en termes de transport terrestre, ferroviaire et autres, du site de leur production vers les marchés de consommation. • Tel que décrit ci-haut, il s’établit donc une synergie Mines, Energie et Transport pour aller du site d’exploitation minière desservie en énergie électrique et des voies d’accès susceptibles de supporter des lourdes charges. D’où la synergie mine, énergie et transport devenue incontournable. • C’est dans ce cadre consultatif et participatif de l’ensemble des acteurs impliqués tant la gestion des richesses naturelles que les autres acteurs des secteurs transversaux doivent à travers un dialogue permanent conjuguer les efforts pour assurer un développement harmonieux de ces différents secteurs Min RHE 3

  4. CONTEXTE (suite) • En effet, point n’est besoin de vous rappeler que l’interaction des trois secteurs Mines-Energie et Transports date dès le début de la découverte des gisements miniers et ce, depuis plus d’un siècle. • A titre illustratif, le traitement des minerais de cuivre et de fer se faisait grâce au bois de chauffe utilisé comme combustible, source d’énergie, en plus d’autres sources énergétiques connues et identifiées. • Ainsi donc, le développement de l’industrie minière, outre la mise à jour des gisements est conditionné par la disponibilité de l’énergie fiable, en quantité suffisante et à coût abordable, comme élément indispensable au fonctionnement des usines et autres outils d’exploitation. • C’est dans ce contexte qu’il faut justifier la concentration de l’essentiel des barrages et centrales hydro-électriques dans la partie Sud et Nord-Est de notre pays. • Concernant la synergie Mines & Transport, elle est une évidence résumée autrefois par Morton Stanley en ces termes « sans le chemin de fer, le Congo ne vaut un penny ». Nous l’avons vécu dès le début de l’exploitation minière dans notre pays. • Et d’autres s’accordent de reconnaître que sans infrastructures de transport, l’exploitation minière est inconcevable, sans des voies d’accès dans les sites miniers, des voies de communication pour le transport des minerais aussi bien pour les besoins internes que pour leur évacuation vers l’extérieur. C’est dans cette perspective que la SNCC a été créée principalement pour assurer, à moindre coût, l’évacuation des produits miniers de la Gécamines. • Comme on peut le deviner, les voies de communication jouent un rôle prépondérant dans la vie économique de notre pays, en pleine reconstruction lequel Congo métrite une présentation à plus d’un titre. Min RHE 4

  5. II. PRÉSENTATION GÉOGRAPHIQUE DE LA RDC Min RHE 5

  6. Min RHE

  7. LES DEFIS DU SECTEUR ELECTRIQUE EN RDC Obstacle technologique 73 M hab en 2014 Taux à 9% Obstacle Institutionnel Potentiel Obstacle Financier En 2030 140 M hab Taux? Besoins Nationaux & régionaux Investissements Publics Faible Pouvoir d’achat Tarif non rémunérateur Investissements Privés Espoir permis facteur confiance Min RHE 7

  8. SITUATION ACTUELLE • Les immenses potentialités énergétiques et hydriques contrastent avec les taux d’accès des populations à l’électricité et à l’eau potable • 2,5% seulement du potentiel hydroélectrique est valorisé soit une puissance installée de 2516 MW avec près de la moitié du parc de production quasi inopérante pour vétusté et insuffisance de la maintenance. • Compte tenu de leur âge des contraintes climatiques et de l’insuffisance de maintenance, les groupes des centrales hydroélectriques ne fonctionnent pas à leur capacité optimale. • Le taux d’accès des populations à l’électricité et à l’eau potable est respectivement de 9,43 % et de 26 % avec un développement disparate entre les 11 provinces avec le milieu rural très faiblement desservi (moins de 1% pour l’électricité). • Le déficit énergétique est très prononcé et surtout dans les zones minières dont le Katanga où il était d’environ 367 MW en 2013. Min RHE

  9. Taux de desserte en électricité et en eau potable par province et la moyenne nationale Min RHE

  10. Contraintes majeurs vécues dans notre pays jusqu’en 2001: • Vétusté des équipements et insuffisance de la maintenance • Aucune nouvelle centrale construite depuis plus de 25 ans • Rupture de la coopération internationale en 1990 avec rupture timide dix ans après • Plusieurs conflits armés, aujourd’hui en voie d’éradication • Manque d’anticipation • Faible capacité de mobilisation des fonds • Pays classé à risques • Manque de cadre légal et institutionnel attrayant et sécurisant • Projets identifiés sans études (manque d’une banque des données)

  11. Pistes des solutions et perspectives énergétiques A Court Terme • Mise en œuvre de la loi sur l’Electricité; • Poursuite de la réforme de la SNEL • Construction de la centrale thermique à gaz de Moanda (300 MW) dont le contrat sera signé très prochainement ; • Construction de la centrale thermique à charbon de Luena (400 MW): Etudes déjà faites et contrat en cours de négociation entre le Ministère et l’Opérateur; • Construction de la centrale hydroélectrique de KAKOBOLA (10,3 MW): les travaux se terminent en 2015; • Construction de la centrale hydroélectrique de KATENDE (64 MW): les travaux seront achevés en 2016; • Construction de la centrale hydroélectrique de ZONGO II (150 MW): travaux évoluent et inauguration projetée en 2016; • Construction par Opérateur privé KIBALI GOLDMINES de la centrale hydroélectrique de NZORO II 22 MW à inaugurer en Mai 2014 ; • D’autres mini-centrales pour une puissance totale de 78 MW en cascade sur la KIBALI, déjà autorisées pour leur construction par le même opérateur KIBALI GOLDMINES. • Dédoublement de Taux d’accès en 2016 (de 9 à 18% ) au terme des tous les projets en cours d’exécution

  12. A Moyen et Long Terme • Construction de la centrale hydroélectrique de INGA 3 (4800 MW) ouvrant la voie à Grand Inga ; • Construction de la centrale hydroélectrique de RUZIZI III (145 MW) ; études achevées et développeurs privés déjà sélectionnés. • Construction de la centrale hydroélectrique de NZILO 2 (120 MW); validation études en cours. • Construction de la centrale hydroélectrique de BUSANGA (240 MW); • Dans le Nord Kivu la centrale de RUTSHURU 12,8 MW, dans le Parc de Virunga travaux débutés en 2014 pour une durée de 3 ans pour l’électrification de RUTSHURU, KIWANJA, BUNAGANA et RUGARI; • Les prévisions des puissances à court terme s’élèvent à 1024,3 MW visent àassurer une grande accessibilité de toutes les couches sociales et communautés nationales de base à une électricité fiable en vue de relever le taux de la desserte et à terme à l’ensemble du territoire national ; • Doter le pays d'un Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestions des Ressources Énergétiques (SDAGRE), dont l'élaboration passe par la connaissance et la maîtrise de l'ensemble des ressources énergétiques du pays, notamment des ressources hydroélectriques et renouvelables disponibles.

  13. Nouveau Paradigme Min RHE 13

  14. Après un aperçu sur le secteur énergétique jetons un regard sur les autres secteurs en synergie avec l’Energie : Secteur du transport • La RDC dispose d’un réseau dense des voies de communications naturelles comme le fleuve Congo et ses affluents, ainsi que des lacs et des voies terrestres routières et ferroviaires ainsi que des voies aériennes , une fois mis en valeur, ces ressources et réseaux seraient pour le bien de la population toute entière, tant il est vrai que le transport permet les échanges des biens et service pour l’essor économique. • Le pays dispose seulement d'un réseau routier de 146 500km dont 2 400km bitumés (95) et les grands ensembles sont à peine reliés entre eux sur une superficie de 2 345 400km2. • Le réseau est principalement constitué par des routes en terre, revêtues ou non de latérite. Mais la plupart ne sont pas entretenues et difficilement praticables en périodes de pluies, n'assurent que des liaisons locales et ne joue aucun rôle dans les échanges interrégionaux à longue distance dont le pays a besoin. • On observe également une forte concentration des voies routières à Kinshasa et dans la région du Katanga due essentiellement à la forte attraction générée par le confort administratif de l'une et à la richesse minière de l'autre. • La situation de la voie ferrée est tout aussi alarmante que précaire comme le reste des infrastructures, elle n'irrigue pas mieux le pays. Très affectée par le manque d'entretien et d'investissement, elle ne cesse de décliner au fil des ans. • Avec 5 270km dans un état de délabrement avancé, le chemin de fer date déjà du 19è siècle, donc hérité de la colonisation . • Les voies fluviales et lacustres est un domaine d'importance moindre du point de vue de l'urgence économique mais tout aussi essentiel. Le nombre assez significatif des lacs, rivières et son fleuve (2è du monde en débit et 6è avec 4 700 km) qui couvrent le pays suffit à maintenir le rapprochement entre les villes proches.

  15. Secteur des Mines • La République démocratique du Congo (RDC) regorge d’énormes potentialités minières dont l’exploitation est porteuse de grands espoirs de développement économique, comme cela a été le cas pour tous les pays de tradition minière. Par exemple, le secteur minier congolais pourrait, en dix années, contribuer à hauteur de 20 à 25 pour cent au PIB et d’un un tiers au montant total des recettes fiscales. • L’activité principale était localisée au Katanga, avec l'Union Minière qui contrôlait la majorité de la production. • À une certaine période, la RD Congo était le quatrième producteur mondial de cuivre et fournissait 55 % de la production mondiale du cobalt. L’or a été produit au Katanga, au nord de la région de l'Ituri, dans la ceinture aurifère de Kilo-Moto située dans la partie nord-est du pays. • La production de l'or était contrôlée par les grandes sociétés du Portefeuille de l’Etat et le Congo était classé parmi les quinze premiers producteurs mondiaux Les deux types de diamant (industriel et de joaillerie) ont été produits dans les deux Kasaï. Le Congo était le plus grand producteur mondial diamant industriel. • L’étain a été trouvé en quantités considérables à Manono, au Katanga. Le manganèse, le zinc, le wolfram (tungstène) tantale, le charbon et le fer étaient produits en quantités plus ou moins importantes. En plus, le Congo produisait 60% d’uranium fourni dans le monde.

  16. IV. CONCLUSION • Le développement de l’industrie minière, notamment la mise à jour des gisements, est fortement dépendant de la disponibilité de l’énergie fiable, en quantité suffisante et à coût abordable, comme élément indispensable au fonctionnement des usines et autres outils d’exploitation; tandis que l’évacuation des produits miniers impose des infrastructures de transport conséquentes. • Le secteur minier a été à la base du financement des premières infrastructures tant hydroélectriques et réseaux associés au Katanga( centrales de Nseke,Nzilo, Mwadingusha et Koni), au Kivu et en province Orientale que de transport . Cette approche peut être rééditée aujourd’hui avec un plan de développement conjoint de l’exploitation minière et de la desserte en électricité des populations environnantes ainsi que de transport dans le cadre d’une synergie de développement de l’industrie extractive minière et de l’amélioration des conditions de vie des populations par un accès à l’électricité non polluante et des voies de transport. • La synergie Mines-Energie-transport est une opportunité pour améliorer l’accès à l’eau potable et l’électricité des populations de l’arrière-pays et surtout celles des milieux ruraux, et de doter des voies de transport pour l’évacuation des produits miniers.

  17. Illustration de la synergie Mines, Energie et Transport sous forme d’un triangle équilatéral • Mines Cadre de Concertation • Pour une meilleure synergie mines, énergie et transport, le Ministère des Ressources hydrauliques et Electricité préconise d’intégrer dans le plan de développement minier, les besoins en énergie électrique. La possibilité d’accès vers les sites susceptibles des constructions des barrages doit offrir les meilleurs conditions pouvant supporter le poids des matériels (turbines, alternateurs etc…) faute de quoi la réalisation des travaux serait impossible. D’où la synergie Mines, Energie et Transport conduirait à une exploitation minière aisée, génératrice des moyens financiers dont a besoin le pays pour son développement ainsi que la production d’énergie électrique moteur du développement.. • Les efforts doivent être consentis et l’espoir permis. • Energie • Transport

  18. Je vous remercie Min Energie

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