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Lire une bande dessinée

Lire une bande dessinée. La chèvre à trois chevreaux Conte roumain. Sonia BERBINSKI Université de Bucarest. PROJET SIGNE & SENS. Objectifs.

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Presentation Transcript


  1. Lire une bande dessinée La chèvre à trois chevreaux Conte roumain Sonia BERBINSKI Université de Bucarest PROJET SIGNE & SENS

  2. Objectifs Objectif général de ce projet - sensibiliser un public d’apprenants en FLE, de niveau débutant /intermédiaire, adolescents ou adultes, à la richesse de l’interprétation d’une BD ; Ce document nous servira de support à une approche: - culturelle, - grammaticale, - sémantico-lexicale, et - discursivo-argumentative

  3. Objectifs spécifiques • Accéder à la compréhension (orale et écrite) d’un document complexe (texte- image) • Savoir interpréter le double message de la BD (visuel / textuel) • Savoir repérer les divers points de vue qui interviennent dans ce type de discours • Savoir se servir du métalangage spécifique à l’analyse d’une BD

  4. Quelle spécificité pour la bande dessinée? nature sémiologique Rhétorique (le groupe μ) narratologique À remarquer la grande diversité des facteurs qui contribuent à la création et à la lecture de ce type de document

  5. «… toute analyse de la bande dessinée doit prendre en compte le fait que les différents paramètres de l’expression sont à la fois les éléments constitutifs du média et les ingrédients du style. Comme tels, ils sont susceptibles d’une infinité d’actualisations » (Thierry Groensteen, 1985: La bande dessinée depuis 1975, MA Editions, coll. Le monde de…, p. 45)

  6. Où situer la BD ? Dans quel genre? • Pour la classification du point de vue du genre, il faut tenir compte de plusieurs facteurs: • - registre de la langue • - mode d’énonciation • - convergence thématique, etc.

  7. la BD recouvre une grande aire de genres: • le narratif (v. la série « Tintin »), • le comique (v. la série « Astérix »), • l’épique (diverses aventures), • le merveilleux (transpositions en BD de certains contes), • la science-fiction (les modernes) • même la didactique (BD créées à des fins scolaires); • il y a eu même des tentatives de correspondance dessinée (genre épistolaire) • Vu sa complexité, on a proposé pour la BD la dénomination de « espèce narrative » (Groensteen : 1985)

  8. Par conséquent : • Où situer la bande dessinée? Dans le descriptif? Dans le narratif? • apparemment descriptif par l’identification directe des objets du discours • en essence – niveau narratif : les vignettes s’enchaînent dans une succession chronologique et actantielle. • La lecture de la BD pourrait suivre sans détour le schéma de la séquence narrative présentée ci-dessous :

  9. Séquence narrative Situation initiale incipit Dégradation de la situation initiale Situation finale Étape descriptive: personnages, lieu, temps, etc. Déclencheur de la rupture Complication de la situation réaction Résolution de la situation conflictuelle morale désordre Rupture de progression Récupération de la situation détériorée

  10. FONDEMENTS THEORIQUES D’ANALYSE Les théories du signe et du sens – la Bande Dessinée – deux types de discours: Discours VERBAL ICONICO-GRAPHIQUE VISUEL TEXTUEL

  11. Ressemblances /vs/ différences entre les deux types de discours Les deux agissent sur les signes pour arriver au sens; pourtant – différence: signe iconique /vs/ signe linguistique Les deux entretiennent une relation avec le réel, mais ce dernier est perçu différemment : Pour le discours narratif (ou textuel) on a affaire à ce que R. Barthes appelait « illusion référentielle », c’est-à-dire un réalisme construit par l’auteur, fruit d’un enchaînement de « détails concrets » le plus souvent inutiles. Le discours visuel joue sur la collusion directe entre un référent et un signifiant, trouvés in praesentia dans la lecture/analyse de la BD

  12. fonctions du texte linguistique et du texte iconique : ancrage relais poétique, métaphorique confortation figuration communication

  13. Les fonctions installées entre le texte linguistique et le texte iconique : • fonction d’ancrage du texte linguistique (divers types de bulles) – fixer le sens et désambiguïser : suivre le rapport entre l’image représentée et le texte intégré aux bulles • fonction de relais – fournir des sens complémentaires • fonction de confortation – l’image conforte le texte verbal en y infusant des effets. L’image donne une représentation sensible de la sémantique du texte • fonction de figuration – le signe iconique figure des concepts (f. énonciative) • fonction de communication – toute image suppose les deux protagonistes de la communication: émetteur vs. récepteur • fonction poétique, métaphorique - l’image traduit les procédés argumentatifs du texte linguistique ou visuel et inversement

  14. L’ENSEMBLE TEXTE - IMAGE • Découpage de la structure complexe de la BD: • en vignettes • en bulles prévues de texte • en séquences et en réseaux de vignettes • Parcours formel de la BD – lecture de la structure de la BD: • lecture de gauche à droite, de haut en bas selon notre code culturel • connaissances nécessaires sur la forme et la signification des bulles:

  15. Bulles de la BD Appendice expression de la pensée Message ±neutre Implication émotionnelle forte Légende Espace diégétique1 Message directionnel 1Note: L’espace diégétique est défini par Pierre Fresnault-Deruelle comme l’espace  coloré dans lequel « s’inscrit un texte en style « non-direct » précisant les modalités spatiales et temporelles de l’action. Ces espaces font le lien entre deux images n’ayant rien de commun (…). Ces syntagmes circonstanciels soulignent l’écart qui sépare deux images, mais réalisent en même temps une continuité par-delà la coupure dans l’espace décrit et le temps suggéré » (Communications, 1972, p.158)

  16. Bulles / ballons ou phylactères • Au débuts – ces unités – des appoints visuels à la lecture d’un long texte narratif situé en bas du rectangle dessiné; sorte d’idiogramme marquant certaines idées des personnages; • Plus tard – le phylactère – introduit dans le dessin; • Grande importance à : • - la forme de la bulle (diverses significations), • - la taille et forme de la police (les lettres en gras et de taille très grande – l’intensité de la parole; les italiques + gras + grande taille = la colère; les italiques simples = émotion, etc.) • - la couleur du ballon (nécessité d’avoir des connaissances de sémiologie pour identifier juste leur signification: une couleur pâle = une voix diffuse, éloignée; couleur forte = divers sentiments)

  17. Articulations de la bande dessinée Syntagmatique Paradigmatique Articulations de la BD Enonciatif Phrastique

  18. Articulations de la BD: • une étroite interdépendance entre les deux type de discours • au niveau paradigmatique – analyse des vignettes, réalisées en diverses tailles et formes; • leur lecture – de gauche à droite, linéairement, circulairement ou dans le sens centre-périphérie; • ce niveau permet de « comparer les différentes occurrences d’une même catégorie et facilite la construction de la grande vignette » (Alain Picquenot, inCommunications, p179) • les vignettes - regardées dans la perspective du rapport expression /vs/ contenu; • dans le plan de l’expression – les formes, la position, les couleurs, etc. • dans le plan du contenu – analyse des personnages, des objets représentés, les transformations survenues dans l’univers sémantique • une lecture d’éléments isolés; comme un tableau (statique)

  19. Exemple analysé – lecture paradigmatique 1

  20. Exemple – lecture paradigmatique Forme de la vignette : une structure en abîme: la forme cadrative inclut une forme en appendice représentant le rêve du personnage; Contenu: toujours à double niveau: - le personnage situé en premier plan, en bas de la vignette, dénote la réalité de l’histoire, et connote le soldat raté mais arriviste; - en second plan, celui de l’imaginaire, on arrive à faire des hypothèses sur le contexte situationnel; l’image est déictique : elle permet la localisation spatio-temporelle des personnages représentés (l’empire roman, à l’époque de César – voir les enseignes du pouvoir suprême: couronne de lauriers, les armoiries sur la poitrine du personnage, etc.) - les deux plans en opposition infèrent le rapport établi entre les instances participantes au déroulement des événements; le groupe soldat – César imprime à la vignette un aspect énergique et d’action: voir le positionnement des doigts, de la jambe et pied du personnage central, ainsi que l’attitude surprenante de César

  21. Lecture syntagmatique a b 2

  22. Niveau syntagmatique – lecture syntagmatique - syntagmatique – l’enchaînement de deux vignettes (contexte syntagmatique) Lieu du co-texte; nature anaphorique et cataphorique de la vignette: elle doit nécessairement renvoyer à quelque chose qui a été représenté auparavant (voir la vignette 2b ci-dessus); le personnage a le regard tourné vers le haut à droite, ce qui symbolise la projection en avant de la pensée (cataphore – anticipe sur un avenir possible); - si on prend en considération le plan dénotatif de l’ensemble de deux vignettes, on reconstruit ainsi l’histoire telle qu’elle se déroule dans l’esprit du lecteur Le plan connotatif permet de faire des implicites à l’égard de la vérité du récit: l’amiral pourrait vaincre César uniquement à l’aide de la potion magique; la forme de la vignette (appendice) confirme l’implicite situationnel.

  23. Lecture phrastique des vignettes

  24. Lecture phrastique - au niveau phrastique – les séquences qui forment une unité syntaxique complète (voir l’enchaînement de vignettes ci-dessus); on prend en considération pas uniquement le contenu, mais aussi la dimension de la vignette La grande vignette – peut signifier un moment de découverte ou de réflexion (voir comparativement les deux antérieures); dans d’autres cas, elle peut représenter un « retour » à valeur informative ou explicative ou bien une nouvelle étape dans le déroulement du récit. Valeur plutôt rhétorique. La petite vignette – valeur variable en fonction du contenu. Si le dessin et la vignette sont plus petits que les autres, alors – une accélération du rythme de la lecture; si les dimensions du dessin sont surdimensionnées – une attention plus grande à ce détail qui rend l’objet ou la personne le plus importants

  25. Plan énonciatif - énonciatif – le réseaux de séquences qui conduisent vers un discours complexe et qui révèle le contenu de la bande dessinée et aide à son interprétation; Lieu des rapports d’implication et de présupposition entre les vignettes, de la cohérence et cohésion sémantico-discursive, de la désambiguïsation de l’image (vu que, selon R. Barthes, toute image est polysémique et sert d’« ancrage » et de « relais » dans la BD) La prise en considération de tous les indices, discursifs ou visuels, linguistiques et encyclopédiques À ce niveau il est également important de prendre en considération les vignettes creuses ou vides qui marquent soit le silence interséquentiel, permettant ainsi au lecteur de refaire le déroulement de l’histoire pour anticiper sur la suite, soit un espace diégétique, réservé à l’auteur (commentaire, partie narrative, etc.)

  26. SENS DE LA BANDE DESSINEE Approche argumentative approche pragmatico-sémiologique Approche sémantico-syntaxique Approche énonciative

  27. Accès au sens de la BD Le décodage du sens de la BD est le résultat d’une approche: - sémantico-syntaxique – lieu de l’analytique, du descriptif, où on présente les objets du discours individuellement; - énonciative – lieu de l’identification des indices discursifs (espace, temps, situation de communication), du repérage de l’enchaînement narratif, continuité iconico-narrative; - pragmatico-sémiologique – lieu du repérage des indices actantiels, des données encyclopédiques, des indices picturaux, des indices graphiques; - argumentative – lieu de l’interprétation des réseaux de séquences de l’album, de l’identification de l’intention de communication, de l’orientation de l’interprétation vers une certaine conclusion (v. la morale)

  28. FONDEMENTS PEDAGOGIQUES Notre approche didactique prend comme point de départ la théorie de J. Giasson sur la gestion mentale et sur la compréhension en lecture : • faire attention • mémoriser • comprendre • réfléchir • imaginer Remarque: l’atout majeur de cette pédagogie: RENDRE L’APPRENANT CONSCIENT DE SES APITUDES MENTALES (les lui expliciter pour qu’il soit capable ensuite d’agir sur elles) La « Gestion mentale » - étayée sur le concept-clé d’évocation  et sur des gestes mentaux essentiels comme:

  29. Les composantes: le lecteur, le texte, le contexte • Psychologique • Social • physique Structures Processus Intention de l’auteur Forme contenu TEXTE LECTEUR CONTEXTE 2. PUBLIC: élèves de 9 à 15 ans

  30. Structures Processus Intention de l’auteur Forme contenu TEXTE LECTEUR CO-TEXTE On pourrait nuancer le schéma proposé par J. Giasson en séparant le co-texte qui concerne les données purement linguistiques et le contexte (social, psychologique, physique) qui influence tous les composants participant à la compréhension du sens: Les composantes: le lecteur, le texte, le contexte CONTEXTE Psychologique Social physique

  31. Variable LECTEUR Ce qu’il est! Le LECTEUR Ce qu’il fait! Processus Structures Processus métacognitifs Structures cognitives Structures affectives Microprocessus Confiance en soi Processus d’intégration Processus d’élaboration Connaissances sur la langue Capacité à prendre des risques Macro processus Représentation de la lecture Connaissances sur le monde Intention de lecture Etc.

  32. LE LECTEUR A. Étape anticipative – en fonction des structures possédées, le lecteur se prête à une : Double lecture de la BD Cognitive Affective Savoir logique Savoir linguistique Savoir encyclopédique Interprétation personnelle Interprétation émotionnelle

  33. l’étape anticipative réunit mentalement et affectivement tout le • bagage de connaissances acquises antérieurement, en s’appuyant sur: • - un savoir logique = connaissances sur les rapports interséquentiels, sur les connexions entre les éléments de la langue et du monde, les inférences établies • un savoir linguistique = connaissances sur la langue • un savoir encyclopédique = connaissances sur le monde • La lecture affective de la BD fait appel: • aux impressions produites sur le lecteur, en exprimant ses convictions personnelles, • aux représentations des objets du discours • aux interprétations émotionnelles qui permettent de mesurer la confiance du lecteur en soi-même, de faire des hypothèses sur le déroulement de la narration, etc.

  34. Le lecteur (2) Les processus Étape participative Micro-processus Macro-processus Cohérence discursivo-textuelle Organisation macro-structurelle Processus métacognitifs Processus d’élaboration Reconstruction du sens Appréciation sur le type de lecteur qu’il représente Hypothèse prédictions Représentation mentale Réactivation hypertextuelle Réaction individuelle émotionnelle

  35. LE CONTEXTE contexte Co-texte Motivation de la lecture Intention/but De la lecture Intérêt pour et déclenché par le texte physique social Espace de la lecture Temps de la lecture Matériel de la lecture Situation de communication Niveau interactionnel

  36. Variable CONTEXTE • Le contexte psychologique (conditions contextuelles propres au lecteur lui-même): • l’intention de lecture. Interprétation différente selon le statut social des lecteurs (élève, étudiant, client, domestique, etc.); cela correspondrait au co-texte. • la motivation à lire • l’intérêt pour le texte présenté 2. Le contexte social (toutes les formes d’interaction: apprenant – (pairs) – enseignant 3. Le contexte physique (conditions matérielles dans lesquelles se déroule la lecture)

  37. Variable TEXTE • Typologie usuelle des textes (critères combinés) • (Marshal, 1984)

  38. Activités pédagogiques à partir de la base théorique • identification du schéma narratif: • a. remémoration des connaissances acquises (niveau d’âge – 13-15 ans): analogie avec d’autres séquences du même type connues; • b. décomposition initiale d’un fragment narratif à la suite d’une lecture intégrale (9-12 ans) pour découvrir le schéma d’une séquence narrative en général et du récit en particulier;

  39. Décoder la BD : accrochage référenciation interprétation Visuel : couleurs, Formes, contrastes Verbal: la mise en situation par le narrateur; confirmation de la première lecture à partir du support visuel Identification des Indices déictiques et embrayeurs de la personne: moi-ici-maintenant Argumentation: tout élément visuel/écrit employé pour suggérer, infirmer symboliser qqch. Lecture inconsciente Lecture consciente

  40. Réalisation de la BD à partir du texte « La chèvre à trois chevreaux » (Capra cu trei iezi) Pour la transposition du texte (lu en roumain) en image, Gabriell (10 ans) s’est établi déjà quelques consignes à respecter; Il a remarqué qu’il faut respecter l’unité de la bande dessinée (c’est-à-dire la cohérence et la cohésion du discours visuel et écrit), en précisant que: - les couleurs des vêtements des personnages ainsi que celles des éléments de la maison et du paysage doivent être les mêmes au moins pour une série de séquences qui sont étroitement liées; - les événements doivent se passer dans un ordre logique et chronologique; - les formes des cornes des chevreaux doivent être différents pour marquer la différence d’âge; - le personnage négatif doit être représenté au plus laid possible; il a des baves qui lui coulent de la bouche, des yeux très proéminents, etc. Les dessins de Florentina (22 ans) sont plus humanisés et mettent plutôt en évidence le caractère allégorique du conte. Elle apporte parfois des éléments qui ne sont pas explicites dans le texte, ce qui montre le fait que l’accès au sens du conte se réalise par l’intermédiaire de l’interprétation.

  41. En termes de théorie de l’énonciation on a remarqué : • La nécessité d’une anaphore visuelle par synonymie chromatique ou par reprise partielle ou intégrale des éléments du conte: forme des fenêtres et de la porte, les éléments de la nature; • l’existence d’une correspondance texte-image (voir la représentation de la sentence « les murs ont des oreilles et les fenêtres ont des yeux ») • - Anaphore inter-codale (visuel-verbal) par la reprise dans l’image du discours verbalisé.

  42. Carte d’identité de la production Âge des apprenants - 9 ans, 3-ème année du primaire • Motivation – assez forte • Langue de travail – roumain, partiellement français Lire et Comprendre une bande dessinée

  43. À qui la peine? Classe de français, élèves de 3-ème, enseignante: Mariana Vlad

  44. Marina Vlad – enseignante depuis deux années et accompagnatrice en after-scool 2-ème année d’étude du français, raison pour laquelle le travail de lecture et compréhension s’effectuera en roumain 15 élèves, un rapport très étroit entre les apprenants et leur enseignante, bonne coopération, Pourtant - 6 élèves en difficulté de lecture et de compréhension en général, parmi lesquels 3 ayant des problèmes de logopédies et 1 de comportement social Élèves de 3-ème École « Anastasia Popescu » Public assez réceptif; Milieu social – urbain, parents aisés, mais qui ne s’occupent pas assez de leurs enfants L’école essaie d’identifier et de développer les diverses aptitudes des élèves par des classes d’art plastique, de musique, de langues étrangères

  45. Type de message : image – texte • Obstacles généraux envisagés: • Cohérence texte-image • Organisation chronologique et logique de la BD • Interprétation des symboles • Lecture technique de la BD: organisation des vignettes, point de vue • Obstacles spécifiques: • Difficultés lexicales à cause des termes anciens, régionaux ou appartenant à un espace non-familier aux apprenants • Difficultés de compréhension des questions • Difficultés de traduction

  46. MACROPROCESSUS • DÉFINITION : Les macroprocessus portent sur « la compréhension du texte dans son entier »(Giasson J.,1996, p. 73). C’est à ce niveau qu’on procède aux activités de compréhension, d’interprétation, évaluation affective; • COMPOSANTES: • Le sujet : de quoi/qui parle le texte verbal ou iconique • L’idée principale = « l’information la plus importante que l’auteur a fournie pour expliciter le sujet »(Giasson, J.,1996, p. 74) • Elle peut être : explicite : bulle, gros plans, couleur, enchaînement des figures, la géométrie des lignes de force, etc. • implicite: repérée après la lecture – analyse de tout le texte verbal et/ou iconique • Le résumé = « la réécriture d’un texte antérieur selon une triple visée: le maintien de l’équivalence informative, la réalisation d’une économie de moyens signifiants et l’adaptation à une situation nouvelle de communication »(Laurent, 1985, apudGiasson, pp. 81-82)

  47. Processus de compréhension Activités

  48. Étape anticipative • On propose un premier exercice ayant comme point de départ l’image sans texte, afin de vérifier: • le bagage de connaissances acquises antérieurement • la capacité des élève à faire des connexions entre des images présentées et un contenu textuel supposé avoir été connu • la capacité des apprenants à faire des hypothèses sur le déroulement de l’histoire présentée par la BD, sur les personnages • l’impression produite par le document présenté

  49. Exercice par groupe Compréhension du support visuel Formez des groupes d’apprenants; chaque équipe devra mettre en ordre les images mélangées 1. Regardez l’ensemble des vignettes qui constituent la BD, dites ce que vous avez retenu et donnez-lui un titre. 2. Reconstituez l’histoire de la BD en replaçant les vignettes dans un ordre logique et chronologique.

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