1 / 28

INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE SUR INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE

INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE SUR INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE. DIUMU – 7 janvier 2005 Drs S. Rosselli, C Pommier. DEFINITION . IRC = incapacité du poumon à assurer une hématose normale. définition gazométrique = HYPOXIE (PaO2 < 70mmHg) associée ou non à une hypercapnie

kaleb
Download Presentation

INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE SUR INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE SUR INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE DIUMU – 7 janvier 2005 Drs S. Rosselli, C Pommier

  2. DEFINITION • IRC = incapacité du poumon à assurer une hématose normale. • définition gazométrique = HYPOXIE (PaO2 < 70mmHg) associée ou non à une hypercapnie • valeur du VEMS = degré d ’obstruction • apparition progressive et évolution lente (maladie chronique): mécanismes compensateurs d'adaptation

  3. EPIDEMIOLOGIE • IRC = prévalence sous évaluee (VEMS#débit de pointe), définition variable. • au 1/1/2000 : 116000 patients appareillés à domicile • O2thérapie = 51 500 patients • Ventilation = 16 500 • 48 000 patients sous CPAP pour SAS (100000 environ actuellement) • Obstructive >> mixte, restrictive • Médiane de survie = 3 ans à partir de l’appareillage pour IRC/BPCO

  4. DEFINITION • Décompensation : déséquilibre entre le travail respiratoire imposé et les possibilités de compensation du système nerveux central et des muscles inspiratoires = détérioration rapide clinique ou gazométrique : • état de base du patient ? • hypoxie et hypercapnie chronique peuvent être bien tolérées : GDS de référence ? regarder Ph et bicarbonates plutôt que PaCO2. • PaO2 < 45 mmHg = menace vitale • IRC restrictive : hypercapnie = signe de gravité

  5. IRA des IRC une des première cause d’hospitalisation en réanimation, IRCO largement majoritaire (90%) SUPPORT : 1016 BPCO décompensés hospitalisés avec PaCO2 > 50 mmHg Survie = 89 % à l'H, 80 % à 2 mois, 66 % à 6 mois, 57 % à 1 an, 51 % à 2 ans.

  6. FACTEURS DECLENCHANTS • Surinfection bronchique ou pulmonaire +++ (Exacerbation de BPCO = augmentation de la dyspnée, augmentation du volume de l'expectoration, apparition d'une purulence signe le + sensible et spécifique), bactérienne et virale • bronchospasme • IVG/IVD • iatrogénie • PNO (attention aux grosses bulles): impose un drainage • EP • Infection extrarespiratoire • Trouble respiratoire du sommeil

  7. Physiopathologie BPCO : modifications mécaniques • Maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une limitation des débits, peu ou pas réversible : Débit expiratoire +++ par augmentation des résistances • Mécanismes compensateurs : - raccourcissement de Ti pour donner plus de temps à Te : augmentation du débit inspiratoire moyen = augmentation de la charge imposée aux muscles inspiratoires. - respiration à haut volume pulmonaire (VR, CRF,CPT) = Distension où les forces de rappel élastique que le parenchyme pulmonaire exerce sur les bronches sont + fortes (calibre des bronche accru, résistances diminuées) MAIS hyper inflation et PEPi: augmentation du travail des muscles inspiratoires

  8. Physiopathologie • augmentation de l'activité des centres respiratoires • Perturbations mécaniques et métaboliques des muscles respiratoires : augmentation du travail musculaire respiratoire mise en jeu des accessoires, aplatissement du diaphragme • HTAP par vasoconstriction hypoxique post charge VD = DYSFONCTION VD • anomalies des échanges gazeux

  9. PHYSIOPATHOLOGIE : modification des GDSa Hypoventilation alvéolaire globale • Modification du mode ventilatoire: fq resp. et VT • Troubles des VA/Q PaCO2 = . K V CO2 . Augmentation de l ’espace mort diminution du VT VE x (1- VD) VT Diminution de la ventilation alvéolaire

  10. PHYSIOPATHOLOGIE : modifications des GDSa L’oxygénothérapie peut aggraver l’hypercapnie - centres respiratoires (hypoV brève) - effet Haldane: l’élévation de la PaO2 facilite le relargage de CO2 par l’hémoglobine - modification de la vasoconstriction pulmonaire

  11. SIGNES DE SEVERITE • Oxygénothérapie au long cours, comorbidité • troubles de conscience (agitation,somnolence,coma) asterixis, céphalées • Tachycardie >110, troubles du rythme, hypotension, marbrures • insuffisance ventriculaire droite • défaillance de la pompe respiratoire : dyspnée de repos, respiration superficielle à petit Vt et grande FR>25, dysfonction des muscles respiratoires ( muscles respiratoires accessoires), épuisement(respiration abdominale).SpO2 < 90%, DEP < 110l/min, cyanose, sueur • degré d'encombrement, toux? • PO2 en air <60 alarmant si<45, • PCO2 > 45 alarmant si >70, • acidose ventilatoire pH < 7.3 • Aggravation par rapport aux valeurs de base ou sous traitement

  12. Indications d'hospitalisation de patients BPCO ayant une poussée aiguë 1 - Patient avec une poussée aiguë avec au plus des éléments suivants : • impossibilité à se mouvoir chez lui (patient précédemment mobile) • impossibilité à manger ou à dormir du fait de la dyspnée • facteur de co-morbidité élevée associé, pulmonaire (ex : pneumopathie) ou extrapulmonaire • aggravation progressive et prolongée de la symptomatologie • troubles de la conscience • aggravation de l'hypoxémie • apparition ou aggravation de l'hypercapnie 2 -CPC ne réagissant pas au traitement 3 -facteurs de comorbidité capable d ’aggravé IRA( myopathie..)

  13. Indications pour l'hospitalisation en soins intensifs en cas de poussée d'insuffisance respiratoire aiguë chez un patient BPCO 1 - Dyspnée sévère ne répondant pas au traitement initié en urgence 2 - Confusion, léthargie ou fatigue de la pompe ventilatoire 3 - Persistance ou aggravation de l'hypoxémie en dépit d'un apport supplémentaire en O2 ou une acidose sévère ou s'aggravant (pH < 7,30) 4 - Nécessité d'une ventilation mécanique

  14. TRAITEMENT • Si le traitement est ambulatoire : impérieuse réevaluation à 24-48 heures • Arret du tabac- autre exposition • Traitement du facteur déclenchant • Oxygénothérapie But : SpO2 > 90 % sans aggravation de la PaCO2 O2: 0,5 à 2 l/mn • Gazométries +++ • Si PaO2 et PCO2 varie trop : VNI

  15. TRAITEMENT • Bronchodilatateur de courte durée d’action : systématiques (grade A) • efficace sur la distension • B2mimétiques = anticholinergiques sur l’effet clinique. Combinés = améliore les débits expirés sans bénéfice démontré sur les symptômes • nébulisation • vecteur = air pas O2

  16. TRAITEMENT • Corticoïdes : • exacerbation de BPCO : pas en systématique (grade B), réversibilité du TVO documentée(C) •  si asthme, hyper réactivité bronchique • Inhalés = non • Per os ou IV pendant une courte durée si critères de gravité

  17. TRAITEMENT • Kinésithérapie : désencombrement (grade C) • Prévention TEP(B) • Nutrition- bilan nutritionnel systématique • Diurétiques • Correction des anomalies métaboliques : hypoPh, hypoK (diaphragme) • ATB: recommandations de la SPLF

  18. Antibiothérapie • Colonisation fréquente par bactéries potentiellement pathogène : haemophilus influenzae, streptococcus pneumoniae, branhamella catarrhalis. BGN dont pseudomonas si forme sévère de BPCO. • 50% des exacerbations-décompensations (50% = virales, atypiques, non infectieuse) • Bactério de l’expecto = ni sensible ni spécifique : non recommandé en 1ère intention. • Si fièvre >4jours : RP [C] • Si pas de facteur de risque : ATB avec activité acceptable sur HI, SP, BC. Sinon élargissement du spectre sur HI sécréteur de Blactamase, PSDP, BGN communautaire.

  19. TRAITEMENT • fluidifiants = 0 • NO inhalé: améliore:VA/Q, post charge VD place ? • Bismésilate d ’almitrine: intérêt ? effets secondaires • Théophylline : la controverse demeure... • Hélium ? • Au décours : réévaluation tt de fond, vaccination, réhabilitation respiratoire

  20. TRAITEMENT • Objectifs de la Ventilation mécanique: -assurer une hématose correcte le temps de traiter le facteur responsable de la décompensation. -prendre en charge le W ventilatoire -amélioration subjective (dyspnée) et objective du patient (gds et survie)

  21. TRAITEMENT VNI contre-indication échec VI Etat de choc,troubles de conscience, de déglutition, obstruction des VAS, lésions faciales, absence de coopération VNI : ne pas pouvoir la proposer = perte de chance : elle doit pouvoir être proposée à tout patient décompensé (grade A)

  22. TRAITEMENT • Critères d ’intubation • Brochard NEJ 1995 • Plant lancet 2001: • pH<7,2 • pH 7,2-7,25 à 2 reprises en 1 h • coma hypercapnique SG<8, PaCO2> 60 mm de Hg • PaO2<45 mmde hg/FiO2 maxi • ACR - dépendance permanente à la VNI, nécessité d’investigations, état de choc….

  23. TRAITEMENT • Ventilation mécanique sur intubation : • une fois la décision prise, bien préoxygéner le patient (ne pas s'occuper de PaCO2). • IT avec sonde de calibre confortable (N° 8), orale ou nasale • Éviter d’être délétère : l’abaissement de la PaCO2 n’est pas un objectif en soi. Revenir progressivement à la PaCO2 de base du patient éviter le surdistension attention au collapsus de reventilation (baisse PaCO2, diminution du retour veineux, effet vasodilatateur des drogues)

  24. TRAITEMENT • Ventilation non invasive • but : diminuer le travail des muscles respiratoires • L'évaluation de l'efficacité de cette technique doit être très précoce : dans les deux premières heures • en milieu de réanimation • Attention aux limites et aux dangers : savoir intuber au bon moment

  25. TRAITEMENT • VNI (suite) • +++ pression positive intermittente : Aide Inspiratoire (AI) ou volume assisté contrôlé (VAC) • CPAP : pression continue pendant l'ensemble du cycle respiratoire - sur masque facial (nasal) - sur respirateur de réanimation (débit élevé, trigger sensible très réactif, surveillance Pmax, Vte, alarmes d’apnée, de débranchement…)

  26. VNI : réglage initiaux Présence médicale et infirmière++ Le plus souvent en mode AI+ PEP AI +12à +14, PEP entre 4 et 6 : pour limiter les pressions ,améliorer la tolérance, diminuer les fuites. Pour obtenir des Vte suffisants (7 ml/kg) et FR < 25 FiO2 pour obtenir une SpO2 > 90 mmHg Adaptation selon GDS à 30 minutes et répétés Séances de 1 heure par ex toutes les 4 heures… en continue Reprise si SpO2 < 85%, dyspnée, FR > 30

  27. TRAITEMENT • VNI (suite) • efficacité : la VNI réduit la mortalité en réanimation et à l’hôpital, réduit les durées de séjour, réduit la morbidité liée à l’assitance ventilatoire invasive - complications : incidence mal évaluée • soit en rapport avec une inefficacité de la VNI (coopération) et un retard d'intubation • soit dues à la technique elle même : érosion et escarre cutanées, dilatation gastrique, conjonctivite...

  28. Bibliographie -revue du praticien 2001, tome 51 -Duguet; SRLF, 2002, p: 51-88 - Dombret; EMC pneumologie 6040J10 -Jolliet: objectifs et modalités de l ’assistance ventilatoire mécaniques des BPCO :actualités en réanimation et urgences 2002 -Duguet: ttt médicamenteux des IRA des IRC actualités en réanimation et urgences 2002 - Société de Pneumologie de Langue Française :Recommendations pour la prise en charge de la BPCO :rev des maldies respiratoires, Vol20-2003, 294-9 Similowski- Derenne : IRA des IRC de l’adulte.Urgences médicochirurgicale de l’adulte- Arnette- Septembre 2004.

More Related