1 / 27

EXAMEN CYTO-BACTERIOLOGIQUE DES URINES

UROCULTURE:TECHNIQUES D'ANALYSE (suite). I. Choix des milieuxII.Modes d'ensemencementIII.Appareils et m

katriel
Download Presentation

EXAMEN CYTO-BACTERIOLOGIQUE DES URINES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


    1. EXAMEN CYTO-BACTERIOLOGIQUE DES URINES Hortense GONSU KAMGA Médecin biologiste FMSB / CHUY

    2. UROCULTURE:TECHNIQUES D’ANALYSE (suite) I. Choix des milieux II.Modes d’ensemencement III.Appareils et méthodes automatiques IV.Incubation des urocultures V. Interprétation de l’ECBU

    3. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux non chromogènes Les milieux les plus usuels étaient adaptés à la croissance des entérobactéries + indicateur de l’attaque du lactose permettant une différenciation des colonies *non sélectifs: CLED, milieu lactosé au bromocrésol pourpre BCP OU *sélectifs: géloses Mac Conkey / GS+ANC

    4. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux chromogènes Principe: Utilisation des substrats synthétiques qui sont des analogues structuraux d’une molécule naturellement clivée par une enzyme caractéristique d’une espèce bactérienne ou d’un groupe d’espèces bactériennes Le substrat clivé acquiert des propriétés chromogéniques et précipite en colorant la colonie sans diffuser dans la gélose La plupart des milieux chromogènes utilisent un jeu de différents substrats permettant une bonne différenciation des colonies et une identification présomptive de ou des espèces bactériennes présentes dans l’urine

    5. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux chromogènes Avantages: Discrimination plus fine des colonies Meilleure sensibilité de détection des urines pluri microbiennes Identification directe de E.coli, Enterococcus spp et Proteus mirabilis à l’aide de tests complémentaires simples(indole, état frais) Rendu d’identification plus rapide au clinicien Éventuelle adaptation de l’antibiothérapie probabiliste Economie substantielle en réactifs et en temps-technicien

    6. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Milieux chromogènes Limites: De rares souches de Citrobacter freundii indologènes dépourvues de ß-D-galactosidase peuvent être identifiées à tord comme E. coli Quelques souches d’Enterobacter spp, et de Citrobacter spp, ont été décrites avec un phénotype de ß-D-glucuronidase

    7. UROCULTURE Milieux chromogènes Limites: Le microbiologiste, du fait de la plus grande diversité des entérobactéries rencontrées devra rester vigilant et bien contrôler l’adéquation entre l’identification et l’antibiogramme Possibilité de confusion entre un entérocoque et un streptocoque du groupe B (infection urinaire chez la femme enceinte ou le NNé)

    8. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Autres milieux (1) En fonction du contexte clinique ou du Gram: Suspicion de tuberculose: milieux adéquats Cystite hémorrhagique chez ID, recherche de Corynebacterium urealyticum sur gélose au sang incubation >24h

    9. UROCULTURE: I. choix des milieux de culture Autres milieux (2) Si présence de germes à l’examen direct et culture négative en 24h: *recherche d’anaérobies sur gélose au sang en anaérobie pdt 48h *recherche de germes exigeants sur gélose au chocolat sous CO2 pdt 48h En présence des levures:1 milieu Sabouraud ou 1milieu chromogène pour levures(ID°Candida albicans) à 30°C

    10. UROCULTURE: II. Modes d’ensemencement But Dénombrer les bactéries Isoler la ou les bactéries en cause avec colonies bien distinctes les unes des autres Méthode originale de Kass (dilution de 10 en 10) Méthode simplifiée de Véron (dilution au 1/100) Méthode de l’anse calibrée (la +utilisée) (10µl non dilué) Méthode de la lame immergée (trempage)

    11. UROCULTURE: III. Appareils et méthodes automatiques But Détecter les bactériuries significatives Principe Cribler rapidement les urines(<1/2h) Déterminer les échantillons à ensemencer

    12. UROCULTURE: III. Appareils et méthodes automatiques Avantage Traitement de plusieurs centaines d’échantillons d’urine par jour inconvénients Chers à l’achat Les échantillons positifs doivent être secondairement ensemencés Laboratoire à grosse clientèle

    13. UROCULTURE: III. Appareils et méthodes automatiques Technologies développées (1) Microscopie à flux couplée à un système d’analyse d’ image(IRIS iQ200) Système de marquage fluorescent(Sysmex UF-100) Permet le compte des bactéries, des leucocytes, des hématies et la détection des cristaux, de levures

    14. UROCULTURE: III. Appareils et méthodes automatiques Technologies développées (2) L’automate Cellenium-160US Le Coral UTI Screen system

    15. UROCULTURE: IV. Incubation des urocultures Technologies développées (3) 18 à 24h pour la majorité des bactéries Dans certains cas,modifier le milieu de culture (gélose au sang ou chocolat), l’atmosphère(anaérobiose et CO2) et prolonger l’incubation *bactéries exigeantes *déficientes *culture négative malgré la présence de bactéries à l’examen direct

    16. UROCULTURE: V. Interprétation de l’ECBU I. Bactériurie quantitative sur échantillons obtenus par la technique du « milieu de jet » II.Bactériurie quantitative sur échantillon obtenus par une technique autre que le « milieu de jet » III. Cas particulier de la bactériurie asymptomatique IV. Interprétation des discordances entre leucocyturie et bactériurie

    17. UROCULTURE: INTERPRETATION I. Bactériurie quantitative sur échantillons obtenus par la technique du « milieu de jet » Critères à prendre en compte par le bactériologiste l’aspect monomicrobien ou polymicrobien de la culture la leucocyturie le contexte clinique les ECBU faits antérieurement les nombreux facteurs affectent le comptage des bactéries le type de microorganisme retrouvé

    18. UROCULTURE: INTERPRETATION Espèces responsables d’infections urinaires Gram négatif Escherichia coli Proteus mirabilis Klebsiella spp. Pseudomonas aeruginosa Autres entérobactéries Acinetobacter spp. Gram positif Enterococcus spp. Staphylococcus saprophyticus Staphylococcus aureus Streptococcus agalactiae Autres levures

    19. UROCULTURE: INTERPRETATION II. Bactériurie quantitative sur échantillons obtenus par une technique différente de celle du « milieu de jet » Les taux de bactériurie significative varient selon le mode de prélèvement: Cas de ponction sus-pubienne; 104UFC/mL pour un volume à ensemencer de 100µl

    20. UROCULTURE: INTERPRETATION III. Bactériurie asymptomatique Présence de bactérie dans l’urine à un taux significatif en dehors de tout signe d’infection urinaire Recherche systématique dans deux contextes cliniques *chez la femme enceinte:risque de pyélonéphrite et d’accouchement prématuré * en prévision d’intervention sur voies urinaires: résection transuréthrale de prostate ou ablation de sonde

    21. UROCULTURE: CONTEXTES PARTICULIERS Tuberculose Leucocyturie sans bactériurie; voir contexte clinique Patients immunodéprimés Recherche de Corynébacterium urealyticum en cas de cystite hémorragique (cystite incrustante):gélose au sang présence de cristaux type phosphates ammoniaco-magnésiens ou PH urinaire alcalin Culture de levures sur milieu de Sabouraud si présentes à l’examen direct Prostatite Méthode de Meares et Stamey Sur 3 échantillons: sur 3ième éch nbre de bactéries X10

    22. UROCULTURE: INTERPRETATION IV. Contextes cliniques de discordance entre leucocyturie et bactériurie

    23. UROCULTURE:Récap. des différents cas de figures

    24. UROCULTURE:Récap. des différents cas de figures

    25. UROCULTURE: Récap. des différents cas de figures

    26. UROCULTURE: Identification et Antibiogramme Identification:fonction de type morphologique isolé et de l’examen direct Antibiogramme:fait en parallèle Tester ATB qui ont une bonne élimination urinaire/ Bêta-lactamines Quinolones et fluoroQ Cotrimoxazole Aminosides Fosfomycine Nitrofuranes Polypeptides NB: les macrolides et cyclines ont une mauvaise élimination urinaire; réservés aux infections urétrales

    27. ECBU: COMMENTAIRES Résultats définitifs avec commentaires clairement rédigés Doivent susciter le dialogue avec le clinicien Quelques remarques fréquentes: Cas de souillure Si interprétation litigieuse; demander un nouvel ECBU Suspicion d’ITU iatrogène ; Pseudomonas Acinetobacter, Serratia Antibiogramme à titre indicatif parfois Surveillance de ITU par le labo: un contrôle de ECBU n’est nécessaire que si évolution défavorable (reprise T° ou de douleurs..)

    28. ECBU FIN!

More Related