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Les Réseaux. 2008. I - Introduction. Les éléments fondateurs. Support physique Codage de l ’information Protocole de communication. Ce sont les éléments de la communication moderne. Téléphonie Partage de périphériques Transfert de fichiers (ftp)
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Les Réseaux 2008
Les éléments fondateurs • Support physique • Codage de l ’information • Protocole de communication Ce sont les éléments de la communication moderne
Téléphonie Partage de périphériques Transfert de fichiers (ftp) Exécution de commandes à distance (telnet) Client/serveur Courrier électronique (smtp) Internet (http) Vidéo et Audio à la demande (streaming) Visioconférence Accès aux Données Traitements répartis Services
Réseaux Locaux-LAN Réseaux de « campus » Réseaux de grande amplitude: (MAN et WAN) Réseaux fédérateurs: « Le Backbone » Internet Renater R3T2 Classification
Les liaisons • Directe Correspond aux premiers besoins: • Connection Imprimantes • Terminaux déportés • Transferts de fichier / Sauvegardes • Distante Utilisation des réseaux standards: • réseau téléphonique + modem • Ondes hertziennes
Le cuivre (coaxial ou paire torsadée) Boucle locale LAN La fibre optique Infrastructure des opérateurs Câbles océaniques Liens « haut-débit » Télévisions Situations particulières Les ondes hertziennes Le « sans fils » Longues distances: téléphonie Courtes distances (Wi-fi) Satellites Le support des liaisons« Média »
Topologies • Bus : réservé aux LAN • Etoile : LAN et MAN • Anneau : token ring dans les LAN • Arbre : • Maillé : pour les réseaux qui n’ont pas d’architecture propre comme INTERNET • Topologies logiques : liées aux protocoles
II - Un modèle commun Sur un réseau, pour que 2 ordinateurs communiquent, il faut au moins qu’ils aient un langage commun La norme OSI (Open System Interconnexion) de l ’ISO (International Standardisation Organisation)
Pourquoi ? • Répondre aux problèmes posés par l’évolution des systèmes d’information vers toujours plus hétérogénéité • Besoin d ’abstraction (pour les utilisateurs) Solution • Formalisme complet • Définir une gamme de services permettant de travailler en coopération La solution est une structure de couches empilées
Structure en couches indépendantesPrincipe • Pour la source: Accès au modèle par la partie supérieure et descente à travers les couches jusqu’au « média » • Pour le destinataire: remonter de l’information du « média » vers les couches hautes • La communication réelle entre ces 2 couches de niveaux différents n-1 vers n se fait par offre de service local au terminal • La communication entre 2 couches de même niveau n de terminaux différents respecte des protocoles qui définissent la norme OSI.
ProtocoleC’est un ensemble de règles qui définissent les communications
Structure en couches indépendantesIntérêts • Simplification = regroupement de fonctions homogènes • Indépendance des couches -> Evolution • Protocole par couche qui permet une communication directe de la couche n de la source A vers la couche n du destinataire B, sans se préoccuper du trajet réel de l’information.
Les 7 couches du modèle OSI • Couche Application • Couche Présentation • Couche Session • Couche Transport • Couche Réseau • Couche Liaison • Couche Physique
Le modèle OSI Les couches basses • Hétérogénéité du média : • Câble, ondes, … • techniques d’accès au média diverses • routage... • Services essentiels : • Accéder au média • gérer la connexion, • transférer de l’information de A vers B par routage dans le réseau.
Le modèle OSILa couche physique • Les données sont sous forme trains de bits • La transmission à distance nécessite de moduler un signal analogique:- électrique, - optique- hertzien • A la réception le signal doit être transcrit en train de bits (démodulation) • Il y a plusieurs types de transmissions…
Le modèle OSILa couche Liaison • Elle découpe en « trames » le train de bits (données) de la couche physique • Elle ajoute à chaque trame une détection d’erreurs • Parités, Codes détecteurs d’erreurs, Codes correcteurs • Et souvent un numéro de séquence • Cette couche se scinde en 2 parties: MAC: contrôle de l’accès au média, LLC: contrôle du lien : • Etablissement de la connexion • Transfert de données avec ou sans accusé de réception • Libération de la connexion
Le modèle OSI La couche réseau • Définition : • Constitution de sous réseaux • Interconnexion de ces sous-réseaux • Fonctionnalités : • Adressage logique • Routage à travers le réseau
Le modèle OSILes couches hautes • Fournir des services à l ’utilisateur • Rendre l’utilisateur indépendant des échanges et des contrôles • Masquer l’hétérogénéité : par exemple transférer un fichier quels que soient les machines et les réseaux
Le modèle OSILa couche Transport • Transfert fiable de l’information • Communications de bout en bout • Fiabilité • Multiplexage • Qualité de Service (QoS) • Contrôle des flux • Gestion de la Bande passante
Le modèle OSILa couche Session • La synchronisation • Etablissement de la communication • Gestion du dialogue • Reprise après interruption d’un transfert …
Le modèle OSILa couche Présentation • représentation et compréhension des données. • Qu’est ce qu’un entier, une chaîne de caractère accentuée ou une structure complexe? • Conversion d’alphabet • Cryptage, compression, authentification
Le modèle OSILa couche Application • Seule en contact avec « l ’utilisateur » • Composée de “ briques applicatives ” • 1 Brique réunit un ensemble indissociable de fonctionnalités: terminal virtuel, messagerie électronique, processus de communication, … • Contient toute la richesse applicative du modèle
III - L’information et son codage La couche physique
La couche physique • Le rôle de la couche physique est d’associer les bits {0,1}du train de données à transmettre à des valeurs d’un signal analogique et réciproquement • Le nombre de bits que l’on pourra transmettre en même temps dépendra: - des valeurs possibles du signal - de la qualité du canal de transmission (média) - du bruit Cette couche associe : information numérique (le bit) et signal
Information numérique et Signal 2 niveaux de quantifications (valeurs) Tension 5 V 0 V Temps Intervalle significatif 2 niveaux 0 ou 5V de quantification du signal
Information numérique et Signal4 niveaux de quantifications (valeurs) Tension 12 V 5 V Temps - 5 V - 12 V
Définitions • Intervalle significatif C’est unintervalle où le signal est constant • Rapidité de modulation • Nombre d ’intervalles significatifs par seconde C’est un échantillonnage du signal, exprimé en bauds NB: Une fréquence est un nombre de période par seconde exprimée en Hertz • Valence d’un signal • Nombre de niveaux de quantification (de valeurs) transportés dans un intervalle significatif que l’on doit transformer en nombre d’informations binaires transportées dans ce même intervalle significatif • Débit (binaire) • Quantité d ’informations binaires par seconde _ s’exprime en bits/s
Relations entre D,V,R • Relation entre niveaux de quantification et quantité d ’informations binaires transportées par intervalle significatif • V = Valence d ’un signal = nombre de niveaux de quantifications. • n = nombre de bits dans un intervalle significatif • n=log2(V) -> V = 2n • Relation entre D, R et V • D = R * n ou D = R * log2(V) exprimé en bits/s
Le transport de l’information numérique • Le Débit dépend de : • la rapidité de modulation (nombre d ’intervalles de quantification par unité de temps) • la valence (nombre de niveaux caractéristiques identifiables sur le signal) • La Rapidité de Modulation dépend de : • l ’étendue de la bande de fréquence exploitable • La Valence dépend de : • la « qualité » de la liaison (rapport Signal/Bruit)
Fréquence d’échantillonnage d’un signal • Le signal analogique est porteur de l’information numérique. Il doit être discrétisé. • Plus un signal a des variations rapide, plus on doit échantillonner finement pour ne pas perdre d’information. • La fréquence d’échantillonnage Fe doit-être supérieure au double de la fréquence maximale du signal Fmax. Fe > 2 Fmax • Dit autrement : si on échantillonne un signal selon une période Te <1/2Fmax, toutes les variations sont prises en compte dans le signal discret obtenu. • Par exemple pour un signal vocal où les fréquences sont < 4000 hz, il faut échantillonner le signal toutes les 125 ms.
Définitions en théorie du signal • La bande passante (BP) est la différence entre la plus haute et la plus basse fréquence du signal. Elle se mesure en hertz • On appelle bruit B la différence entre la valeur initiale S0 d’un signal à l’émission et sa valeur de réception S. B = S – S0 • La qualité de réception d’un signal S par rapport au bruit B se calcule ainsi: 10 log10(S/B) - appelé rapport signal/bruit noté r[S/N] - exprimé en décibel(dB) Par exemple si la part du bruit dans le signal S est de 1/100, S/B = 100, cela correspond une qualité de réception de 20 dB.
Limite du débit binaire sur un canal de transmission, sans bruit Théorème de Nyquist (1924) • Avec une bande passante W, on reconstitue le signal jusqu’à une fréquence d’échantillonnage de 2W. • Soit une rapidité R=2W bauds. • Soit D = 2W log2V bits/s • D appelé « capacité du canal » , souvent confondu avec la bande passante. • Ainsi en informatique la bande passante est plutôt un débit binaire
Limite du débit binaire sur un canal de transmission, avec du bruit • Dans la transmission de données numériques à codage binaire,l’intensité du signal reçu S doit être au moins le double de celle du bruit B. Si ce rapport ne peut être maintenu, on utilise un système de détection d’erreurs. • La capacité maximale d’un canal est de : C= W log2 (1+S/B) bits/s (Théorème de Shannon – 1948) S est la valeur du signal, B celle du bruit et W la bande passante
Le codage de l’information numérique Bande de base ou Modulation ? • Codage par modulation • Modulation d’une onde de référence, la porteuse • Un état = une modification de cette porteuse • Codage par bande de base • Le signal binaire est transmis par un potentiel et son opposé
Codage par Bande de Base • C’est la transmission d’un potentiel et de son opposé • De cette manière le spectre du signal se trouve centré autour de la fréquence nulle • Les bits sont codés par les transitions et non pas par niveaupour éviter les déperditions dues à la baisse du potentiel • Transmission sur de courtes distances:quelques centaines de mètres à quelques kilomètres • Les signaux ne peuvent être superposés:il y a un signal à la fois sur le média. Pas de multiplexage
Toujours une transition par état Le sens de la transition donne la valeur de l ’état Sécurité, mais le débit est la moitié de la rapidité de modulation Transition vers le haut s=1 Transition vers le bas: s=0 Codage Manchester 0 1 1 0 0 1
Toujours une transition par état 0 : changement en début d ’intervalle 1 : pas de changement de polarité Codage Manchester Différentiel 0 1 1 0 0 1 • Sécurité, mais le débit est la moitié de la rapidité de modulation
nB/mB :Un mot de n bits est codé par un block de m bits 1B/2B Le « 1 » est représenté alternativement par 2 intervalles s=0 ou s=1 Le « 0 » est figé (en gras) Codage nB/mB (ex. 1B/2B) 1 0 0 1
Codage par Modulation • La modulation est le processus par lequel le signal est transformé en une forme adaptée au canal de transmission, en faisant varier les paramètres d'amplitude et d'argument (phase/fréquence) d'une onde sinusoïdale appelé porteuse. • Information = modification d ’une porteuse • C’est la transmission des longues distances • Autorise le multiplexage avec des spectres de fréquences différents