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Sur la normalisation ORGANISMES DE NORMALISATION

Sur la normalisation ORGANISMES DE NORMALISATION Les organismes de normalisation sont des champs de bataille où s'affrontent les constructeurs et les éditeurs, les administrations, et quelques grands utilisateurs.

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Sur la normalisation ORGANISMES DE NORMALISATION

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Presentation Transcript


  1. Sur la normalisation ORGANISMES DE NORMALISATION Les organismes de normalisation sont des champs de bataille où s'affrontent les constructeurs et les éditeurs, les administrations, et quelques grands utilisateurs. Aeronautical Radio Incorporated (ARINC) regroupe des compagnies d'aviation, des avionneurs et des équipementiers pour définir les normes des équipements aéronautiques embarqués ou à terre. American National Standards Institute (ANSI) est installé à New York, il est membre de l'ISO. Il coordonne la rédaction et approuve des normes nationales américaines. Il a trés récemment changé son nom en American Standard Commitee (ASC). Néanmoins, ses normes sont encore le plus souvent données avec la dénomination ANSI. Association Fran₤aise de Normalisation (AFNOR) définit et édite les normes nationales fran₤aises. C'est une association de la loi de 1901, subventionnée par l'état. Comité Consultatif International pour le Téléphone et le Télégraphe (CCITT), devenu Union Internationale pour le Téléphone et les Télécommunication (UIT-T) en 1996, regroupe les entreprises de télécommunications, sous la tutelle des Nations Unies. Dans ce domaine les normes de l'UIT-T et celles de l'ISO sont fréquemment identiques. Les séries sont repérées par X pour les réseaux de communication, I pour la télécopie, V pour les modems. Il émettait jusqu'en 1982 des AVIS, ce mot a été remplacé par le terme RECOMMANDATIONS.

  2. Comité Européen de Normalisation, (CENCenelec) European Commitee for Electrotechnical Standardisation , devient progressivement l'organisation la plus importante d'Europe. La plupart des constructeurs d'ordinateurs y sont présents. Commission Electrotechnique Internationale CEI (IEC), a été créée en 1906. Ses membres (43 pays) représentent 95 % de la production électrique mondiale. Ses normes couvrent tous les champs de l'électrotechnique y compris les appareils électriques et de transport et tra ite largement des questions de sécurité. Institute for Electrical and Electronics Engineers (IEEE) est une association technique et professionnelle d'ingénieurs qui élabore des normes dans de nombreux domaines de l'électrotechnique. L'IEEE travaille via le comité national américain de l'IEC et avec l'ANSI. International Organization for Standardization (ISO) est une association internationale basée sur le volontariat. Elle siége à Genéve, regroupe 77 organismes nationaux, dispose de 150 centres techniques et établit des normes dans des domaines nombreux. A titre d'exemple, le modéle de référence pour l'interconnexion des systémes ouverts (modéle en 7 couches), et les normes associées dites OSI (open systems interconnection) relévent du sous-comité 21 (SC21) du comité technique 97 (TC97) pour le traitement de l'information, le sous-comité 6 (SC6) traite de la transmission de données. Elle fonctionne en trois temps. D'abord un projet de rédaction (draft proposal ou DP) contient une spécification soumise à révision. Cette spécification n'est pas nécessairement compléte. Aprés un vote, le DP devient un projet de norme internationale: Draft International Standard ou DIS. Les éléments techniques principaux y sont fixés et seules des modifications mineures y seront apportées. Enfin, aprés une derniére approbation le DIS devient une norme internationale : International Standard ou IS.

  3. Vocabulaire. On distingue : · la norme de droit, publiée aprés discussion et approbation d'un grand nombre de pays par un organisme reconnu, exemple : les normes AFNOR, les normes ISO, · la norme de fait, introduite et publiée par un groupement ad'hoc, privé ou public, par exemple Ethernet du consortium DIX (DEC, Intel, Xerox), les protocoles TCP/IP du Département de la défense américain. Elle peut devenir une norme de droit si la procédure précédente lui est appliquée, exemple : les normes IEEE 802.3 puis ISO 8802.3 sont dérivées d'Ethernet, · le standard qui est l'expression du choix d'un fournisseur dominant ou du choix commun à plusieurs fournisseurs. Il n'y a pas nécessairement de document normatif. Il faut, de plus que des produits nombreux en soient dérivés, exemples : l'interface paralléle dit Centronics, le bus ISA. La norme ou le standard provient aussi bien d'un besoin des utilisateurs que de la volonté d'un ou de plusieurs constructeurs, selon les cas. La position de l'utilisateur d'une norme est sans grand risque, car chasser une norme ne se produit qu'aprés beaucoup de temps sauf le cas où elle devient sans objet ou manifestement obsoléte. Mais avant la sortie de LA norme, force est d'utiliser un standard, et le flair ou la chance intervient. Si le standard est finalement normalisé, comme Ethernet de Xerox, High Sierra l'interface de Philips et Sony pour les CDROM, la situation est bonne et l'avenir préservé.

  4. La normalisation est aussi un processus lent, au grand dam des utilisateurs. On compte couramment cinq années entre le début des travaux et la publication définitive. Un cas particulier trés notable est celui de l'ETSI, qui méne ses travaux avec du personnel détaché à plein temps par les entreprises. Alors qu'il n'existe que depuis 1988, il a déjà à son actif une centaine de normes. En dernier lieu, la normalisation est utilisée comme un outil de combat. Quelles sont les conséquences de la normalisation ? La conséquence premiére est de figer pendant un temps le plus souvent long ou trés long, une technique reconnue à un instant. Une technique figée est autant positive que négative : · Elle est positive en ce que la grande diffusion de la norme induit des séries importantes, attise la concurrence, fait baisser les prix et diminue le risque lié au développement. · Elle est négative en ce que le progrés technique est bloqué ou fortement ralenti.

  5. Les exemples négatifs : · Les 80 colonnes des écrans sont les héritiers de la carte perforée, elles ne correspondent à aucun autre format, ni m₨me à une puissance de 2. · Les claviers AZERTY et QWERTY avaient une utilité pour les machines à écrire mécaniques. Les touches avaient une liaison fixe avec les barres porteuses de caractéres. Elles devaient ₨tre organisées pour que les combinaisons des lettres les plus usuelles dans chaque langue principale évitent le plus possible les heurts et les blocages entre les barres qui portaient les caractéres dans leurs mouvements de montée vers un point de frappe unique. Déjà les télétypes et les machines à boules n'avaient plus cette contrainte. Ces claviers n'ont plus aucune raison d'₨tre depuis trente ans, sinon l'habitude. · Il a fallu attendre 1995 pour que les voies série et paralléle, installées par les normes V24 de 1964 et RS232 et le standard Centronics de 1977, soient en voie d'₨tre remplacées par les bus externes. Les exemples positifs : · les normes ou standards de compatibilité rendent possibles les échanges et les ajouts de composants. · les baisses de prix des "compatibles PC" sont dues aux standards de fait du processeur 80X86 et du bus ISA qui ont attisé la concurrence et allongé les séries. · les baisses de prix des logiciels sur les m₨mes machines et l'apparition de logiciels dits "partagés" ou gratuits ont la m₨me cause.

  6. Il est impossible de concevoir un systéme, matériel ou logiciel, sans devoir respecter, et toujours scrupuleusement les normes en vigueur. Il semble y avoir une réticence plus grande en France que dans d'autres pays à consacrer du temps et des crédits à la normalisation. La formation à la normalisation est encore embryonnaire. Elle a commencé sous la forme de stages. Il existe un mastére de l'université de technologie de Compiégne. LA CERTIFICATION Elle est une garantie fournie par un organisme, a priori neutre, de ce qu'un appareil, un produit ou m₨me une organisation satisfait les exigences d'une norme. En France, la certification des produits est donnée par l'AFNOR. Pour la premiére fois, en 1992, l'AFNOR a donné à des logiciels la marque NF qui est son moyen de certification. Il s'agit de produits de messagerie conformes à la norme X 400. L'appellation est NFTI X400, TI pour technologies de l'information. Le cheminement a été le suivant : Sur la norme X400, niveau 7 du modéle ISO, le CEN a d'abord défini deux profils d'applications : ENV 41 201 et ENV 41202. Ces profils ont été francisés par l'AFNOR sous les références Z 71 201 et Z 71 202. La certification est donnée aprés tests par un laboratoire faisant partie du Réseau Européen. On dit parfois abusivement que ce laboratoire délivre la certification.

  7. LA NORMALISATION EN EUROPE

  8. QUELQUES NORMES DE BUS: Liste trés (trop) longue pour ₨tre donnée. REMARQUE : la normalisation ne porte pas que sur les dispositifs matériels ou les protocoles. Les langages et les systémes d'exploitation peuvent aussi ₨tre normalisés. C'est le cas depuis longtemps de Cobol normalisé par l'Ansi. C'est le cas non résolu encore du systéme UNIX et des autres systémes d'exploitation. Unix est disponible en deux versions majeures : -BSD 4.2, de Berkeley Software Distribution, lié à l'université du m₨me nom, -System V 3.2.1 (en mars 1989), de l'auteur initial ATT, Les autres sont des "quasi Unix" ou Unix-like au gré des fabricants d'ordinateurs comme Xenix de Microsoft, AIX d'IBM, etc. L'apparition en 1995 de LINUX, sorte de nouvel Unix créé par un étudiant Finlandais, considérablement enrichi par d'innombrables bonnes volontés, et gratuit, ne simplifie pas le tableau.

  9. EXEMPLE DE CONSTRUCTION PROGRESSIVE DE NORMES : les cartes PCMCIA. Ces cartes sont nommées maintenant PC Card. La parution étalée dans le temps de leurs éléments de normalisation, les errata relativement nombreux font ressortir l'aspect progressif. Les erreurs et reprises du processus presque continu de construction de ces normes illustrent le fait que les normes apparaissent rarement en une fois comme un édifice achevé. L'exemple présente l'intér₨t supplémentaire de normes édifiées au départ par deux organismes privés : · Personal Computer Memory Card International Association ou PCMCIA, · Japanese Electronic Industry Development Association ou JEIDA. Juin 1990 - PCMCIA version 1.0, JEIDA 4.0 .Spécifications physiques et électriques pour les cartes de mémoire seules, .Métaformat dit Structure d'information de la carte (Card Information Structure ou CIS). Septembre 1991 - PCMCIA version 2.0, JEIDA 4.1 .Interfa₤age d'entrée et sortie, .Support pour les cartes de mémoire à double voltage, .Spécifications d'environnement et méthodes de test, .Spécification du connecteur

  10. Février 1995 - Standard PC Card, premiére édition. .Commande de l'interface bus maître 32 bits (CardBus), .Gestion de la basse tension, 3,3 V, .Gestion de puissance, .Gestion de l'accés direct à la mémoire (Direct Memory Access ou DMA), .Cartes à fonctions multiples, .Spécifications de compatibilité plus strictes. [Manque des dates] Mai 1996 - Mise à jour de mai 1996. .Errata, .Spécifications de l'interface vidéo (Zoomed Video ou ZV) .Flash Translation Layer (FTL) Mars 1997 - Standard de mars 1997, premiére édition. .Gestion de l'énergie, .Extension ISDN, etc.

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