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MDPA Mines de Potasse d’Alsace. Chronique des MDPA. Le bassin potassique d’Alsace était exploité par deux sociétés : MDPA Mines de Potasse d’Alsace , une entreprise d’ état . KST Société Kali Sainte-Thérèse , une entreprise privée. Chronique des MDPA. MDPA
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MDPA Mines de Potasse d’Alsace Roger Weissenberger édition 2003
Chronique des MDPA Le bassin potassique d’Alsace était exploité par deux sociétés : MDPA Mines de Potasse d’Alsace, une entreprise d’ état. KST Société Kali Sainte-Thérèse, une entreprise privée. 2
Chronique des MDPA MDPA Les Mines de Potasse d’Alsace exploitaient : 7 mines comprenant 16 puits : Amélie (1 et 2) Max Joseph – Else Marie – Louise (Est et Ouest) Fernand (Est et Ouest) Anna (Est et Ouest) Théodore (et Eugène) 3
Chronique des MDPA KST La Société Kali Sainte-Thérèse exploitait : 4 mines comprenant 8 puits : Alex Rodolphe (1 et 2) Ensisheim (1,2 et 3) Ungersheim (1 et 2) 4
Chronique des MDPA 1904 - La découverte : Un sondage, effectué en 1904 à Wittelsheim dans le Haut-Rhin par un industriel de Niederbruck : Joseph VOGT, révéla la présence de CHLORURE de POTASSIUM dans le sous-sol alsacien. De nombreux forages, effectués dans la région permirent de circonscrire le gisement du bassin potassique alsacien d’une superficie de 222 km² situé dans le « triangle du sel »: Mulhouse, Ensisheim, Cernay. Le 13 juin 1906, une société minière Gewerkschaft Amélie fut constituée. Le premier puits d’extraction Amélie fut foncé en 1908 à Wittelsheim. 5
Chronique des MDPA 1910 - Début d’exploitation : Février 1910, l’extraction de minerai de potasse commença au puits Amélie. Premier puits du bassin potassique, la couche de potassium exploitée se situait à une profondeur de 650 m. La teneur moyenne en potassium était de 20%K²O. Le puits Amélie 1, chevalement métallique, était équipé de deux machines d’extraction : à vapeur et électrique. Deux cages circulaient dans le puits, les mineurs purent accéder aux chantiers et le minerai put être remonté en surface. Pour sécuriser la mine, un second puits fut foncé : Amélie 2, assurant aussi le retour d’air de l’aérage. 6
Chronique des MDPA 1914 - 17 puits d’extraction : Dès 1914, quatre groupes miniers : -Amélie 1, Amélie 2, Max, Joseph et Else, -Marie et Marie-Louise, - Fernand-Est et Fernand-Ouest, Anna-Est et Anna-Ouest, - Théodore et Eugène, Kali-Sainte-Thérèse, avec les puits Alex, Rodolphe et Ensisheim. Les profondeurs des galeries des mines se situaient entre 450m (recette fond) pour la mine Anna, la moins profonde, et 1033m (recette fond) pour Ensisheim, la mine la plus profonde et la plus chaude. 7
Chronique des MDPA 1924 -Mines Domaniales : Le 24 mai 1924, l’état français acquiert dix mines de potasse. Pierre de RETZ fut le premier Directeur Général des MDPA. La construction d’unités de traitement, les fabriques, permit de traiter, de raffiner, de conditionner et d’expédier par voie ferrée, la potasse dans le monde entier. Une société Commerciale (SCPA) constituée en 1920, située à Mulhouse, assurait la vente des produits, essentiellement des engrais, pour le compte des MDPA et de KST. 8
Chronique des MDPA 1930- Extraction manuelle : Au fond des mines, l’exploitation du minerai se faisait par abattage manuel avec l’aide d’explosifs. Le sel était chargé à la pelle dans des berlines, tirés par des chevaux vers la recette fond du puits de la mine. Les berlines, mises en cages, remontaient au jour à l’aide d’une machine d’extraction. Arrivées au jour, les berlines étaient culbutées vers le moulin. Trié, concassé et tamisé, le minerai de sylvinite était ramené à une granulométrie de 4 mm. 9
Chronique des MDPA 1933 -KCL à 50%K²O : Dans les unités de traitement thermique du jour, la mise en œuvre de cristallisoirs à vide permettait d’obtenir une qualité de chlorure constante à teneur de 50%K²O. Cela permettait aux MDPA, par mélange, de produire des chlorures de 20, 30, 40 et 50%K²O. L’extraction, quant à elle, était passée à plus de 3 millions de tonnes de sel brut par an. 10
Chronique des MDPA 1936 –Établissement public d’état : La politique sociale des MDPA se développait. Le premier contrat collectif de travail fut signé en avril 1936 avec le personnel. Les mineurs ne travaillaient plus que 40 heures par semaine, avec deux semaines de congés payés par an. A cette époque, existaient déjà 26 cités minières, construites dans le bassin potassique pour loger les mineurs. Plus de 7000 logements, églises, cantines, centres médicaux-sociaux, bains-douches publics, coopératives, salles de fêtes et terrains de sport. 11
Chronique des MDPA 1940 - Elsässische Kaliwerke : L’Alsace, sous occupation allemande, ces derniers réunirent les deux sociétés MDPA et KST en une même société : la EK. Le bassin potassique resta sous occupation jusqu’au 3 février 1945. Le 23 juillet 1940, l’accident collectif le plus meurtrier de l’histoire des Mines de Potasse d’Alsace se produisait au fond de la mine Rodolphe. Un coup de mur, suivi d’un dégagement de grisou, entraîna la mort de 25 mineurs. 12
Chronique des MDPA 1950- Exploitation mécanisée : Au fond des mines, dans les chantiers d’exploitation, l’utilisation de machines d’abattage permit de développer une nouvelle méthode de travail par quadrillage, dite « chambres et piliers ». Elle mettait en œuvre des machines américaines JOY, à commandes hydrauliques, machines sur pneus et sur chenilles, mues par moteurs électriques. Avec des effectifs, culminant à 13 880personnes en 1948, la production dépassait maintenant les 6 millions de tonnes de sel brut par an. L’école des mines de Pulversheim(ETPM), fondée en 1945, formait les agents de maîtrise de maintenance et d’exploitation dont l’entreprise avait besoin. 13
Chronique des MDPA 1960 -Flottation à Théodore, Havage intégral La première grande usine de traitement du chlorure par la méthode de flottation fut mise en service sur le carreau de la mine Théodore. Elle avait une capacité de traitement de 1600 tK²O/jour. Au fond des mines, des haveusesintégrales, machines-fraises à tambours, assuraient l’abattage du minerai, sans tir. Le taux de récupération passait à 90% et la production augmentait. En même temps, on généralisait l’utilisation des soutènementsmarchants hydrauliques, nouveaux dispositifs pour soutenir le toit. 14
Chronique des MDPA 1972 - Staffelfelden, extraction record : Mise en service d’une nouvelle unité d’extraction : Staffelfelden-Berrwiller. Unité la plus puissante du bassin, chevalement de 74 m, deux skips de 30 tonnes, une machine d’extraction de 6000 kW. Ce puits, assurait une extraction record de 4,78 millions de tonnes de sel en 1978. La mine fut arrêtée en 2001. Au jour, mise en service de trois turbines à gaz produisant 55 000 kWh/h d’énergie électrique et 235 tonnes de vapeur. 15
Chronique des MDPA 1986- Flottation à Amélie, fin de Théodore : L’ancienne usine thermique Amélie est arrêtée, une nouvelle flottation est mise en service. Après Ensisheim (1961), Joseph-Else (1966), Fernand (1972), Anna (1973) et Rodolphe (1976), la mine Théodore est arrêtée en 1986. Malgré l’arrêt de Théodore, le niveau d’extraction du bassin potassique est encore de 10 millions de tonnes de sel brut avec un effectif de 5000 personnes. 16
Chronique des MDPA 1994- Fermetures, reconversion : Seules Amélie et Marie-Louise sont encore en activité en 1986. Plus d’extraction à VL-Est. Les deux fabriques : Amélie et Marie-Louise réduisent leur niveau de traitement de 50%. En 1999, la fabrique de Marie-Louise est arrêtée. Le niveau d’extraction tombe à 6 millions de tonnes de sel, les effectifs à 2500 personnes. 17
Chronique des MDPA 2002 – La fin des MDPA Fin 2001, l’extraction était encore de 1,8 millions de tonnes de sel, les effectifs de 960 personnes. L’ancienne mine Rodolphe, réhabilitée par les mineurs bénévoles du « Groupe Rodolphe » entre à l’Écomusée d’Alsace en 2001. L’extraction de POTASSE dans le bassin alsacien fut arrêtée définitivement en septembre 2002. Une magnifique aventure humaine et industrielle se termine. Une pensée très particulière des anciens mineurs retraités ira vers les 715 actifs du fond et du jour, victimes d’accidents au travail dans les mines de Potasse d’Alsace. 18
Méthodes d’exploitation : Évolution des méthodes. d’exploitation : 1913 : piliers abandonnés, sans. remblayage, 1921 : « stossbau », avec remblayage, 1925 : longues tailles, couloirs oscillants, 1930 : tailles avec tir sur havage et. raclage, 1947 : chambres et piliers, machines JOY, 1950 : longues tailles de 100m, havage intégral, sans tir, 1960 : très longues tailles de 400m, avec haveuses intégrales à deux tambours à hauteur variable, 1971 : premières haveuses made in MDPA. 19
Les puits des MDPA et de KST Puits MDPAFONCAGEFONDPUISARDEXTRACTIONRemblayage et Amélie 1 : ………… 1908 à 1909 660m 711m 1910 à 2002 abattage : Amélie 2 : ………… 1911 à 1912 660m 690m 1914 à 2002 Max : ……………… 1910 à 1912 516m 577m 1912 à 1952 2004 Joseph : ………….. 1911 à 1912 532m 545m 1912 à 1966 Else : ……………… 1911 à 1912 491m 505m 1912 à 1966 Marie : ……………. 1911 à 1913 643m 693m 1913 à 1998 1999 et 2004 Marie-Louise : 1911 à 1913 643m 652m 1913 à 1998 1999 et 2004 Schoenensteinbach : 1971 à 1973 901m 960m 1973 à 1998 1999 et 1999 Berrwiller : ……….. 1958 à 1960 607m 670m 1961 à 2001 2002 et 2003 Staffelfelden : ……. 1968 à 1971 786m 858m 1972 à 2001 2002 et 2003 Fernand Est : ……. 1911 à 1913 539m 557m 1913 à 1972 1978 et 1981 Fernand Ouest : …. 1911 à 1913 540m 557m 1913 à 1972 1981 et 1982 Anna Est : ………… 1914 à 1921 448m 474m 1923 à 1973 1981 et 1983 Anna Ouest : …….. 1914 à 1921 449m 466m 1923 à 1973 1983 et 1984 Théodore : ……….. 1911 à 1912 584m 593m 1912 à 1986 1990 Eugène : ………….. 1911 à 1912 583m 594m 1912 à 1986 1990 et 1992 Puits KST Alex : ……………… 1911 à 1913 653m 667m 1913 à 1954 1960 et 1984 Rodolphe 1 : …….. 1911 à 1913 697m 711m 1913 à 1976 1984 Rodolphe 2 : …….. 1925 à 1928 729m 744m 1929 à 1976 1984 Ungersheim 1 : ….. 1928 à 1931 751m 767m 1931 à 1997 1999 et 2000 Ungersheim 2 : …… 1929 à 1931 751m 767m 1933 à 1997 1999 et 2000 Ensisheim 1 : ……. 1912 à 1920 870m 895m 1920 à 1961 1989 et 1999 Ensisheim 2 : ……. 1912 à 1921 1033m 1057m 1922 à 1961 1981 et 1982 Ensisheim 3 :……... 1929 à 1932 713m 726m 1932 à 1961 1981 et 1982 20
MDPA : mine AMELIE 1 Mine AMELIE : exploitation de deux couches de potasse à – 630 m et à - 650 m de profondeur à Wittelsheim, dans le Haut-Rhin. AMELIE 1 : puits d’extraction Extraction de 1910 à 2002 Production : 160 millions de t. Au FOND, les méthodes d’exploitation par chambres et piliers furent mises au point, avant d’être mises en oeuvre dans les autres mines. Extraction record en 1988 :5 millions de t. Au JOUR, usine de traitement thermique de 1919 à 1991. Production de gros grains . en cristallisation «Swenson». Première usine à brome en 1926. Usine de traitement par flottation de 1986 à 2002. Capacité de traitement :2500 tK²O/j. 21
MDPA : mine AMELIE 2 AMELIE 2: puits d’extraction et puits de service : Exploitation de 1914 à 2002 Production : 4,81 millions de t. Construite en 1913, pour répondre à la nouvelle règle qui veut que toute mine soit constituée de deux puits reliés souterrainement pour des raisons de sécurité et pour favoriser l’aérage. Amélie 2 assurait de l’extraction de 1914 à 1950. Puits de service, pour le personnel et le matériel de la mine Amélie 1 de 1950 à 2002. 22
MDPA : mine MAX Mine MAX, située près de la gare de Richwiller. Extraction de 1912 à 1933 et de 1942 à 1952. Production : 2,69 millions de t. Proche de la gare de Richwiller, la mine était reliée souterrainement au puits Amélie 2 à 516m de profondeur. Puits d’extraction de 1912 à 1933, et de 1942 à 1952. Mine - école de 1941 à 1990, on y formait les apprentis-mineurs puis les artisans mécaniciens et électriciens. De 1960 à 1990, les cours de recyclage permettaient aux artisans du fond et du jour de s’initier aux techniques nouvelles : l’hydraulique, l’électronique et les automatismes de contrôle et de régulation. 23
MDPA : mine JOSEPH-ELSE Mine JOSEPH-ELSE,située à proximité de la gare de Graffenwald Extraction de 1912 à 1966. Production : 22,20 million de t. Au FOND, piliers abandonnés, stossbau, longues tailles avec couloirs oscillants et havage intégral se succédaient. Au JOUR, on expérimentait à l’échelle industrielle le traitement par lévigation de 1953 à1964 et par flottation de 1950 à 1969. En 1997, Stocamine, stocke certains déchets ultimes dans des cavités souterraines à 600m sous terre, 20m sous le gisement de potasse exploité précédemment. 24
MDPA : Marie-Louise-Est Mine MARIE-LOUISE, la mine la plus puissante du bassin potassique comprenait deux sites d‘exploitation : l’Est et l’Ouest. MARIE-LOUISE-Est avec 3 puits : Extraction de 1913 à 1998. Production : 86,38 millions de t. Centre de production FOND VL2-Est : exploitait le secteur EST de la mine Marie-Louise. Trois puits : Marie, Marie-Louise et un puits d’aérage à Schoenensteinbach, foncé en 1973. Extraction record en 1978 : 6,2 millions de tonnes, cumul Est + Ouest. Centre de production JOUR-VL3 : le plus puissant du bassin potassique. Capacité de traitement de 3600 tK²O/j, produisait 50% du chlorure des MDPA. Production de sel riche de 1200 t/j. Cristallisations gros grains « Messo ». Sécheur-refroidisseur Venot de 300t/h. Production électrique de 36 MWh et 160t/h de vapeur complétaient l’ensemble. 25
MDPA : Marie-Louise-Ouest STAFFELFELDEN et BERRWILLER : Extraction de 1972 à 2001 Production :93,38 millions de t. Centre de production FOND VL2-Ouest : il comprenait deux puits : un puits de service : BERRWILLER et un puits d’extraction : STAFFELFELDEN. Le chevalement du puits d’extraction de Staffelfelden, de 74m, le plus haut dubassin potassique était équipé d’une machine d’extraction de 6000 kW. La plus puissante du bassin potassique, elle entraînait deux skips de 30 tonnes de capacité. Record d’extraction en 1978 : 4,78 mill.de t. Le puits de service était situé à Berrwiller La mine, comprenait en plus des deux puits, un moulin et un hangar de stockage de sel brut avec ses circuits de mise et reprise du stock. Un poste électrique à 63kV complétait l’ensemble. 26
MDPA : mine FERNAND Mine FERNAND, située au centre de Wittenheim : Extraction de 1913 à 1972. Production : 29,39 millions t. Dès 1918, La mine Fernand exploitait l’une des trois premières fabriques de chlorure de potassium du bassin potassique. D’une capacité de 120 tK²O/j, ce fut l’une des premières à être équipée en 1929 d’une cristallisation par le vide. En 1931, ce fut également l’une des premières à mettre au terril les résidus à l’aide d’un téléphérique à wagonnets. Le premier poste de secours du bassin pour interventions rapide au fond fut installé en 1929. 27
MDPA : mine ANNA Mine ANNA, située à l’Ouest de Wittenheim : Extraction de 1923 à1973. Production : 30,82 millions t. Mine la moins profonde du bassin, sa recette du fond se situait à 448m de profondeur. Le très beau chevalement en béton armé, de style vénitien, haut de 41m, fut détruit lors des combats de la libération en 1945. Au jour, en complément à la fabrique thermique, une unité de production de sel de cuisine fut mise en service en 1963. Autour des mines Fernand et Anna, la plus grande cité minière du bassin fut construite par les entreprises Colombina et Eichinger. 28
MDPA : mine THEODORE Mine THEODORE, située au nord de Wittenheim : Extraction de 1913 à 1986. Production : 67,74 millions de t Au FOND, équipements miniers classiques. Superbe chevalement métallique, haut de 64m. Au JOUR, une fabrique thermique de 1918 à 1960. Une usine à brome en 1933. La première grande flottation de 1960 à 1986. Téléphérique original à un pylône. Dans la cité minière, première église dédiée à Sainte Barbe. 29
Chronique des MDPA Statistiques d’extraction des MDPA : Les 7 mines des MDPA ont assuré une extraction globale de 497 millions de tonnes de sel brut. Extraction assurée entre 1910 et 2002. Fin de l’exploitation des MDPA au mois de septembre 2002, pour raison d’épuisement du gisement. 30
KSTSociété KALI Sainte-Thérèse Roger Weissenberger édition 2003
KST : mine ALEX Mine ALEX,située au nord de la route de Bollwiller : Extraction de 1913 à 1954. Production : 8,85 millions de t. Premier puits d’extraction de KST, Alex démarre en 1913. Pour des raisons technique, ce puits assurait également l’extraction du minerai de la mine Rodolphe de 1915 à 1929. Première usine thermique de KST, en 1921, en service jusqu’en 1954. 32
KST : mine RODOLPHE Mine RODOLPHE, près de Bollwiller : Extraction de 1913 à 1976. Production : 39,62 millions de t. Puits d’extraction, terminé en 1913, équipé de la première machine d’extraction SACM du bassin. Rodolphe 1 ne sera mis en exploitation qu’en 1929, en même temps que le puits Rodolphe 2. Le sel brut sera traité en fabrique à Alex jusqu’en 1939. Une nouvelle fabrique thermique, sur le carreau de Rodolphe, prendra la relève en 1939, en service jusqu ’en 1976. De 1994 à 2002, l’association d’anciens mineurs du « Groupe Rodolphe », réhabilite et intègre la mine à l’Écomusée d’Alsace. Rodolphe est la seule mine du bassin avec ses chevalements d’origine dont un métallique et un en béton armé. 33
KST : mine ENSISHEIM Mine ENSISHEIM, la mine la plus profonde du bassin : -1033 m. Extraction de 1920 à 1961. Production :16,16 millions de t. Ensisheim, mine Sainte Thérèse comprenait trois puits. Les trois puits assuraient de l’extraction jusqu’en 1961. Deuxième fabrique thermique de KST, elle traitait 180 tK²O en 1922, et le double à partir de 1927 jusqu’à sa fermeture en 1975. Elle comprenait une usine à brome. 34
KST : mine UNGERSHEIM Mine UNGERSHEIM : Extraction en 1933 et de 1946 à 1949 et de 1986 à 1997. Production : 5,47 millions de t. Ungersheim exploitait le gisement le plus au nord du bassin. Quartiers difficiles et minerai de faible teneur. L’exploitation fut amorcée à trois reprises : 1933, 1946 et 1986. 35
Chronique de KST Statistiques d’extraction. de KST : Les 4 mines de la société KALI Sainte-Thérèse ont assuré une production globale de 70 millions de tonnes de sel brut. KST a exploité ses mines jusqu’en 1957. Elle confia a partir de 1958 l’exploitation et la gestion de ses mines aux MDPA. 36
Chronique des MDPA + KST Extraction totale de sel brut, de l’ensemble des mines : Le bassin Potassique d’Alsace comptait. 11 mines et 24 puits. La production totale des 11 mines de potasse, exploitées de 1910 à 2002 était de : 567 millions de tonnes de sel brut. 37
Chronique des MDPA + KST Statistique du personnel : Le personnel inscrit au statut du mineur pour l’ensemble des 11 mines était : 1914 : 2 752 personnes 1920 : 8 000 1930 : 11 548 1940 : 9 948 1948 : 13 880 1950 : 12 760 1960 : 12 583 1970 : 9 043 1980 : 5 806 1990 : 3 442 2000 : 1 092 2003 : 600 2006 : 50 38
Chronique des MDPA + KST Bibliographie : Pour les références bibliographiques des documents MDPA et KST, voir le livre : CHRONIQUE des Mines de Potasse d’Alsace. Auteur : Roger Weissenberger 68 850 - Staffelfelden 39
Chronique des MDPA + KST Fin d’exploitation des Mines de Potasse d’Alsace Septembre 2002 40