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Communication du BIT

CONFERENCE INTERNATIONALE CONSEILS ECONOMIQUES ET SOCIAUX. EVALUATION DES STRATEGIES ET POLITIQUES PUBLIQUES EN MATIERE D’EMPLOI : MISE EN OEUVRE DU PACTE MONDIAL POUR L’EMPLOI Dramane HAIDARA Directeur Adjoint EAT/BP- BIT- Dakar. Communication du BIT. Plan de la présentation .

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Presentation Transcript


  1. CONFERENCE INTERNATIONALE CONSEILS ECONOMIQUES ET SOCIAUX EVALUATION DES STRATEGIES ET POLITIQUES PUBLIQUES EN MATIERE D’EMPLOI : MISE EN OEUVRE DU PACTE MONDIAL POUR L’EMPLOIDramane HAIDARADirecteur AdjointEAT/BP- BIT- Dakar Communication du BIT

  2. Plan de la présentation • Défi économique et social • La Riposte de la Communauté internationale • Fondements des Politiques d’emploi • Constats • Propositions de solutions

  3. Défi économique et social • «Créer des emplois en nombre suffisant pour combattre les problèmes de chômage, du sous-emploi et des bas salaires, tel est le formidable défi économique et social que doivent relever tous les pays quel que soit leur niveau de développement » disait le Directeur général du BIT à la Conférence internationale du Travail de 1995. • L’Organisation internationale du Travail (OIT) avait, par la Convention n° 122 (1964) convié les Etats membres qui la ratifieraient, à formuler une politique de plein emploi pour lutter contre le chômage.

  4. La Riposte de la Communauté internationale • Le Sommet mondial pour le développement social de Copenhague (1995) adopte une Déclaration et un Programme d’action engageant les Chefs d’Etat et de Gouvernement «à favoriser la réalisation de l’objectif du plein emploi en faisant l’une des priorités de base de leurs politiques économique et sociale, et à donner à tous, hommes et femmes, la possibilité de s’assurer des moyens de subsistance sûrs et durables grâce à un emploi librement choisi et un travail productif». • Le Sommet Extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine de Ouagadougou (2004) adopte une recommandation forte visant à placer l’emploi au cœur des stratégies de réduction de la pauvreté, en adoptant un plan d’action assorti d’un mécanisme de suivi.

  5. La Riposte de la Communauté internationale (Suite) • La décision des chefs d’Etats lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2004, de l’emploi plein et productif et le travail décent comme objectif global afin d’atteindre les ODM • Le PacteMondial pour l’Emploi, adopté en juin 2009 par l’OIT, s’intéresse à l’impact social de la crisemondialesur le marché de l’emploi et présente des politiquesorientéessur la créationd’emploique les pays peuvent adapter à leurspropresbesoins.

  6. Evaluation des Politiques publiques d’emploi

  7. Fondements des Politiques d’emploi La volonté politique est nécessaire et indispensable pour la promotion de l’emploi. La formulation, la mise en œuvre et l’évaluation d’une politique de l’emploi est un exercice essentiellement national « appartenant » en propre aux pays, ce qui implique que sa nature, les procédures et les modalités qu’elles impliquent seront spécifiquement nationales. Une politique de l’emploi productif devrait s’insérer dans un environnement macro-économique qui encourage l’investissement productif, la création d’entreprises performantes et porteuses d’emplois de qualité.

  8. Fondements des Politiques d’emploi (Suite) 4. La formulation, la mise en œuvre et l’évaluation d’une politique de l’emploi productif ne pourraient se faire efficacement que dans le cadre d’une bonne gouvernance caractérisée par des éléments organisationnels, juridiques et de gestion socio-économiques tels que : la légitimité et la responsabilité politique du pouvoir en place, la liberté d’association et la participation du peuple à travers ses représentants, un système judiciaire juste et fiable pour tous, une administration responsable et efficiente, la liberté d’expression et d’information, une gestion efficace des services publics, la coopération de l’Etat avec les organisations de la société civile, une coopération internationale où le pays joue un rôle effectif.

  9. Constats Enseignements clés tirés de l’expérience et lacunes à combler Les pays africains ont fait d’énormes progrès en matière de croissance économique, sans que cela se traduise dans la vie concrète des populations par une amélioration de leurs conditions d’existence ou par la création de plus d’emplois de meilleure qualité, ni par l’instauration de mécanismes appropriés qui leur assurent une protection sociale adéquate Toutefois, force est de constater que ces pays qui disposent de politiques d’emploi peinent à atteindre les effets escomptés, les attentes des différentes parties prenantes (gouvernement, partenaires techniques et/ou financiers, bénéficiaires, partenaires sociaux, etc. .) demeurent encore grandes.

  10. Constats (Suite) 3. Certes, des volontés politiques très fortes ont été souvent affirmées dans certains pays, mais la traduction réelle de ces volontés dans la pratique et avec toutes les conséquences qu’elles pourront engendrer n’a très souvent pas été effective. La perception du concept de politique d’emploi est erronée. L’emploi est faiblement, voire non, pris en charge dans les autres politiques sectorielles et dans les politiques macro-économiques, d’infrastructures, d’investissements publics ou IDE. On constate une vision souvent restrictivedes politiques de l’emploi généralement limitée aux programmes mis en œuvre par leministère de l’Emploi ou du Travail. La plupart des pays en développement n’ont pas intégré leurpolitique de l’emploi dans de grandes stratégies de développement ou des politiqueséconomiques.

  11. Constats (Suite) 5. L’absence de données fiables pour mesurer l’emploi et la pauvreté, à l’inadaptation du cadre organisationnel des programmes et projets et à l’insuffisance des ressources techniques et financières mobilisées pour réalisation des plans d’actions, difficultés réelles pour la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques d’emploi. 6. Des contraintes liées à l’environnement macro-économique, institutionnel, juridique et socioculturel constituent également des obstacles à la bonne exécution des programmes et projets de création d’emplois. 7. Le cadre organisationnel n’est pas toujours pertinent parce qu’il comprend un nombre pléthorique d’acteurs aux intérêts parfois divergents, aux responsabilités et missions souvent imprécises.

  12. Constats (Suite) 8. L’expertise locale est faible voire inexistante sinon pas mobilisée. Le risque d’indisponibilité des ressources financières est réel pour la mise en œuvre des activités des projets/programmes. Les initiatives visant à améliorer la teneur en emploi de la croissanceéconomique n’ont reçu qu’une attention limitée. L’effet des politiques et desprogrammes de croissance sur l’emploi ne fait guère l’objet d’une évaluationsystématique.

  13. Propositions de solutions A l’adresse des pays et de leurs institutions dont les CES Les CES pourraient jouer un rôle majeur pour que la politique de l’emploi prenne en compte à la fois la politique de croissance et la diversité des politiques sectorielles. Plaidoyer actif par les CES pour un investissement conséquent dans la mise en place des observatoires nationaux de l’emploi et de la formation. Les CES pourraient accompagner le BIT, l’UA, les Communautés Economiques Régionales dans la mise en place des Comités intersectoriels chargés du pilotage, le suivi de la mise en œuvre et l’évaluation des politiques d’emploi tel que recommandé par le Sommet des Chefs d’Etat de l’UA sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté tenu à Ouagadougou, au Burkina Faso, en septembre 2004. Ce comité serait un genre de conseil supérieur pour l’emploi. Les CES pourraient appuyer auprès des gouvernements (Ministères Economie et Finance- Budget) les processus d'élaboration des Revues des Dépenses Publiques et des Cadres de Dépenses à Moyen Terme- Budget- Programmes centrés sur l'emploi, nouveaux instruments budgétaires conditionnant l'accès au financement sur budget national.

  14. Propositions de solutions (suite)A l’adresse des pays et de leurs institutions dont les CES Les CES devraient s’assurer d’une meilleure articulation entre les politiques de l’emploi etles cadres nationaux de développement (par exemple les plans de développement nationaux et/ou les stratégies de réduction de la pauvreté). Pour cela, il faut intégrersystématiquement des objectifs et des politiques en matière d’emploi dans les cadrespolitiques et de développement nationaux, y compris des objectifs quantitatifs etqualitatifs, des approches sectorielles et des groupes cibles dans les mécanismesnationaux de surveillance. 6. Des stratégies pour les économies rurale et informelle s’imposent. Ce sont descomposantes essentielles des stratégies nationales de l’emploi dans les pays où une trèsforte proportion de main-d'œuvre est employée dans ces secteurs. L’agriculture a éténégligée et pratiquement oubliée dans les stratégies de l’emploi. Les pays doivent accorder la priorité aux programmes dedéveloppement rural dans leurs stratégies de développement et établir des objectifsprécis en matière d’emploi, de protection sociale et de normes du travail.

  15. Propositions de solutions (Suite) Propositions concrètes formulées par le BIT Le Pacte mondial pour l'emploi, adopté par la Conférence internationale du travail en juin 2009, contient un portefeuille de politiques destinées à promouvoir l'emploi, protéger les personnes et rééquilibrer les politiques afin de parvenir à un avenir plus durable et inclusif, fondé sur l'Agenda du travail décent et un modèle équitable pour la mondialisation. Voici cinq propositions concrètes formulées par le BIT : Premièrement : l’heure est venue de changer de paradigme dans la définition des politiques économiques et sociales et de mettre les objectifs du travail décent au centre des efforts nationaux et internationaux de développement. Il faut trouver un nouvel équilibre entre ces politiques, qui mette l’accent sur la stabilité macroéconomique ainsi que sur des politiques visant à officialiser les marchés, améliorer la compétitivité, élargir la protection sociale et canaliser l’abondante énergie créatrice de ceux qui travaillent dans l’économie informelle.

  16. Propositions de solutions (Suite) Propositions concrètes formulées par le BIT (Suite) Deuxièmement : la croissance économique reste un objectif nécessaire pour parvenir au développement économique et créer des emplois. A cette fin, il est impératif de resserrer de toute urgence le lien entre croissance et emploi. On ne saurait se contenter de promouvoir n’importe quel type de croissance, ce qu’il faut c’est une croissance durable et créatrice d’emplois. La croissance ne peut bénéficier aux plus pauvres si elle n’est à la fois durable et à forte intensité d’emplois. A la racine de l’emploi il y a la croissance économique. Sans dynamique de croissance, pas d’emploi. Et c’est la croissance qui fait défaut en ce moment. Ces préoccupations pour l’emploi sont partagées par le BIT et le FMI, qui ont conjointement organisé une conférence en Septembre 2010 sur le thème de la : croissance, emploi et cohésion sociale (voir le site www.osloconference2010.org)

  17. Propositions de solutions (Suite) Propositions concrètes formulées par le BIT (Suite) Troisièmement : il faut que chaque pays fasse de la compétitivité et du développement de l’entreprise un objectif national majeur. Les petites entreprises jouent un rôle clé pour la création d’emplois. En matière de travail décent, il n’est de stratégie qui vaille que celle qui encourage l’esprit d’entreprise, l’innovation et la productivité. Ce qui suppose un environnement politique et un cadre juridique propices, un bon climat des affaires, des investissements dans le capital humain ainsi que des politiques sectorielles propres à consolider la chaîne de création de valeurs. Accroître l’investissement dans les secteurs à fort potentiel de croissance, voilà le défi principal, investissement public, investissement privé, et investissement étranger (IED).

  18. Propositions de solutions (Suite) Propositions concrètes formulées par le BIT Quatrièmement : dans une économie mondialisée en voie d’intégration croissante, le niveau de qualification de la population détermine non seulement l’employabilité individuelle mais aussi la façon dont un pays commerce avec le reste du monde. Il faut donner un puissant élan à la formation, à l’apprentissage tout au long de la vie, au perfectionnement des capacités humaines. Cela suppose en premier lieu que les gouvernements s’engagent à investir et à créer les conditions requises pour améliorer l’éducation et la formation à tous les niveaux ; en deuxième lieu que les entreprises s’engagent à assurer la formation continue de leurs salariés ; en troisième lieu enfin que chacun s’engage à développer ses compétences et sa carrière. C’est une responsabilité partagée qui requiert que l’on prête particulièrement attention aux jeunes.

  19. Propositions de solutions (Suite) Propositions concrètes formulées par le BIT Cinquièmement : pour relever le défi de l’emploi, il faut que tous, gouvernements, dirigeants d’entreprises et dirigeants syndicaux, conseils économiques et sociaux ainsi que les organisations internationales compétentes unissent leurs efforts, en coopération étroite avec les autres parties prenantes de la société (collectivités locales, organisations citoyennes). A lui seul, aucun de ces acteurs ne pourra régler le problème.

  20. Fin Merci pour votre aimable attention!

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