1 / 12

L a souffrance des soignants

L a souffrance des soignants. Louis PLOTON Professeur de gérontologie Laboratoire « Psychologie de la santé et du développement » (E.A. 3729) Université LUMIERE LYON-2 . La souffrance .

owena
Download Presentation

L a souffrance des soignants

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La souffrance des soignants Louis PLOTON Professeur de gérontologie Laboratoire « Psychologie de la santé et du développement » (E.A. 3729)Université LUMIERE LYON-2 Pr. Louis Ploton

  2. La souffrance • Définition: La souffrance est une expérience prolongée, désagréable, d’origine physique ou psychologique, ayant des effets physiologiques et psychologiques délétères. • En clinique on parle de « burn-out », • qui n’est pas parallèle au nombre des soignants, • Avec une persécution et une dévalorisation qui évoque le fonctionnement psychique des soignés. Pr. Louis Ploton

  3. A quoi référer cette souffrance? • Culpabilité: ne pas pouvoir répondre à la demande, différence entre idéal et réalité; • Objectifs inadéquats: tout soigner, empêcher de mourir, stimuler (nécessité de changer d’objectifs: confort, relation,prendre soin…) • Formation inadéquate: centrée sur les seuls besoins matériels (le psychologique n’est pas à ajouter mais à mettre en perspective de ceux-ci). Pr. Louis Ploton

  4. A quoi référer cette souffrance? • Confrontation au vieillard « déchu »: inversion des rôles traumatique; • dimension agressive de la relation: incontinence, incompétence, troubles du comportement…) • Vertige de toute puissance: ambivalence, fantasmes parricides (appui sur les seules barrières internes) • Omniprésence de la mort, avec absence d’un temps pour: la vie, la mort, le deuil; • Transfert de responsabilité Pr. Louis Ploton

  5. A quoi référer cette souffrance? • Question du deuil: un entrant chasse l’autre, décès non annoncés, morts escamotés, non enterrés psychologiquement (deuil préventif, partiel, anticipé, impossible, en suspens…) • Crise de l’investissement et identification impossible au patient; • Situation paradoxale (limiter la vie pour protéger de la mort). Pr. Louis Ploton

  6. Mécanismes mis en place pour pallier la souffrance • Personnels hôteliers, dits « de service », • Aides-soignants, • Infirmiers, • Médecins, • Psychologues …. Pr. Louis Ploton

  7. Inadaptation de l’hôpital • Pédagogie et volontarisme, individus interchangeables (démotivation: oui = non) institutions clonables; • Circulation d’informations et de consignes, absence d’appareil « à penser le soin » où poser la question du sens de nos actes et de la façon de faire; • Priorité au « faire » et aux solution techniques; illusion de maîtrise par la mise en place de procédures; • Hiérarchies concurrentes aux préoccupations incompatibles. Pr. Louis Ploton

  8. La crise autour des ultimes soins • Atmosphère de crise et volonté de maîtrise autour des patients « longs à mourir », • Problème des limites de la souffrance infligeable • Perception des contradictions: • dynamique de vie/ dynamique de mort? • Besoins matériels/ besoins de sens (cas de conscience nécessaire) • Rôle des failles institutionnelles: prescripteur: exécutant, famille/ hôpital, Pr. Louis Ploton

  9. La crise autour des ultimes soins • Identifier de quelle souffrance on parle, car risques: • d’approche projective, • de se tromper de problème et donc de solution, • de discours idéologiques, • de vocabulaire perverti, • de reproches et de contentieux pathogènes; • de vécus de mourants « profanés ». • Deux attitudes: évacuer le problème avec le malade/ déplacer l’agressivité sur le médecin Pr. Louis Ploton

  10. Question centrale de l’incapacité de penser • Absence d’appareils à penser où ce qui est dit, fait, ressenti puisse prendre sens pour pouvoir maîtriser ce qui se passe en l’inscrivant dans une logique; • Absence références théoriques concernant la vie psychique, la famille, l’institution (ex concept de pactes relationnels implicites, de fonction des événements, de mécanismes de défense etc.) Pr. Louis Ploton

  11. Question de l’incapacité de penser • Savoir et pouvoir identifier les phénomènes d’attaque à la pensée, comme source de souffrance • Ex de phénomènes traumatique: agressivité, intimidation, angoisse, délire, projections, confusion, urgence vitale, demande, menaces, séduction… qui sont autant de: • modes d’affolement, de neutralisation, de sidération émotionnelle et intellectuelle des intervenants; jouant un rôle central dans les phénomènes d’épuisement psychique au travail • modes de défense, modes d’adaptation (faute de mieux) modes de présentation de soi, modes d’expression. Pr. Louis Ploton

  12. Question de l’incapacité de penser • Les mauvaises solutions: s’organiser pour ne pas voir (soignants interchangeables malades interchangeables, rotations, etc.) mais on voit sans en avoir conscience et on souffre de ne rien pouvoir métaboliser. • Une solution « faute de mieux »: l’analyse clinique pluridisciplinaire. • Rôle du psychologue dans la mise en place d’un « cadre d’élaboration d’hypothèses » Pr. Louis Ploton

More Related