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LICENCE STAPS

Pr

phaedra
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Presentation Transcript


    1. LICENCE STAPS Évolution de l’enfance au 3ème âge APPROCHE PSYCHOLOGIQUE (3/15) Ph. SARRAZIN

    2. Préambule I-1. Que signifie le “ développement ” I-2. Que faut-il faire pour comprendre le développement humain ? I-3. Les CHANGEMENTS au cours de la vie et leurs CAUSES possibles I-4. CONTINUITE des conduites au cours de la vie et leurs CAUSES possibles I-5. NATURE ET CULTURE

    3. I-6. Nature des changements dans le développement I-6-1. Changements QUALITATIFS et QUANTITATIFS Certains théories mettent l’accent uniquement sur les changements quantitatifs qui surviennent avec l’âge (par exemple, de 2 à 8 ans, le nombre d’amis parmi les camarades de jeu passe de 0 à 4). Il s’agit surtout d’études descriptives D’autres théories mettent l’accent sur les changements qualitatifs (par exemple, de 2 à 8 ans, on assiste à une évolution de la sociabilité ; l’enfant devient progressivement plus ouvert). Il s’agit d’études explicatives.

    4. Pour certaines théories, le développement ne se compose que de changements quantitatifs (ajout d'éléments, accumulation d'unités sans modification de la structure initiale) ? on parle de séquence de développement. I-6. Nature des changements dans le développement I-6-2. STADES et SEQUENCES

    5. D’autres théories mettent l’accent sur des réorganisations complètes (i.e., qualitatives) de la structure de l’individu au cours de son développement ? on parle de stade de développement. I-6. Nature des changements dans le développement I-6-2. STADES et SEQUENCES

    6. II- LES THÉORIES MARQUANTES DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN II-1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MODÈLES THÉORIQUES ? LES MODÈLES THÉORIQUES SONT UTILES ... “ Donnez moi des faits et uniquement des faits ! ”. Pourtant les “ faits ” seuls ne servent pas à grand-chose, s'ils ne sont pas accompagnés d'une explication ou d'un cadre théorique. La création de modèles ou de théories est un processus nécessaire pour décoder les expériences quotidiennes. Théorie: Ensemble d'éléments de connaissances organisés afin de donner une signification aux faits et d’orienter la recherche. Les théories guident la collecte des faits (données) en suggérant quels sont les éléments que l'on doit observer. Hypothèse : Proposition relative à l'explication de phénomènes, admise provisoirement avant d'être soumise à la vérification de l'expérience.

    7. II-1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MODÈLES THÉORIQUES ? ... MAIS TOUTE THÉORIE EST INCERTAINE «  [...] Toute théorie est incertaine, non seulement parce qu’elle ne peut exclure la possibilité de réfutabilité par une nouvelle théorie, mais aussi parce qu’elle repose sur des postulats indémontrables et des principes invérifiables qui concernent la nature profonde du réel et la relation entre l’esprit et le réel » (Edgar Morin, La méthode, 3, Paris, Seuil, 1986, P. 224). Il faut nous préserver de nos certitudes et des dogmatismes stériles.

    8. II-2. L’ORIENTATION « MATURATIONNISTE » D’ARNOLD GESELL (1880-1961) ? 1925 : “ La croissance mentale de l’enfant pré-scolaire : esquisse psychologique du développement normal de la naissance à six ans ”. Arnold Gesell Étude du développement des enfants normaux, pour avoir des normes de comparaison avec les enfants anormaux . ? Le promoteur de l’observation filmée. ? Les “ baby-tests ” : inventaires (ou tests) du développement destinés aux enfant de 4 semaines à 5 ans. ? Une position radicale dans le débat inné / acquis : le développement est essentiellement une affaire de maturation et d’actualisation du potentiel génétique de l’individu.

    9. II-2. L’ORIENTATION « MATURATIONNISTE » D’ARNOLD GESELL (1880-1961) C’est une figure marquante de ceux qui croient en la toute puissance de la génétique : « L’enfant possède des traits et des tendances constitutionnels, pour la plupart innés, qui déterminent comment, ce que et, jusqu’à un certain point, quand il pourra apprendre. Ces traits sont à la fois raciaux et familiaux » (Gesell, 1943). Selon lui, l’environnement dans lequel grandit l’enfant n’intervient que modérément dans le déroulement des séquences développementales : «  ... processus inné de croissance et processus d’acculturation sont en interaction et fusionnent, mais le processus de maturation est le plus fondamental, si fondamental même que l’acquisition de la culture ne peut jamais dépasser la maturation » (Gesell, 1943).

    10. II-2. L’ORIENTATION « MATURATIONNISTE » D’ARNOLD GESELL (1880-1961) ? Les “ lois ” du développement. Il existe dans le développement un ordre rigoureux et constant de succession : « La morphogenèse du comportement humain, comprend des suites ordonnées qui normalement ne sont jamais perturbées. Le contrôle moteur des yeux précède celui des doigts ; l’équilibre de la tête précède celui du corps ... ; taper vient avant pousser ; les gestes avant la parole ; le jeu solitaire avant le social. Ce ne sont que quelques exemples simples de l’ordre successif inhérent à la structuration du comportement humain » (Gesell, 1945). ? Loi concernant la direction du développement psychomoteur : La myélinisation des fibres nerveuses et le contrôle exercé par le cortex, se fait en progressant : - dans un sens “ céphalo-caudal ” du cerveau ? le bas de la colonne vertébrale (le bébé contrôle d’abord les muscles oculaires, puis ceux du cou, puis le dos, les jambes); et - dans un sens “ proximo-distal ” : de la moelle épinière ? ce qui est plus éloigné (i.e., des grands groupes musculaires situés vers la colonne vertébrale, vers les muscles situés aux extrémités).

    11. II-2. L’ORIENTATION « MATURATIONNISTE » D’ARNOLD GESELL (1880-1961) ? loi d’asymétrie fonctionnelle : dans son développement postural, l’homme, adopte des orientations asymétriques : « il prend des aptitudes unilatérales et des préférences pour une main, un œil, un pied et d’autres formes d’unidextérité ». Résumé : selon Gesell, les étapes de développement que suit un enfant sont rigoureusement programmées génétiquement ; l’environnement dans lequel il vit a peu d’impact sur celles-ci.

    12. II-3. LES THEORIES DE L’APPRENTISSAGE « La nature humaine est caractérisée par un vaste potentiel qui peut être façonné, par des expériences directes et vicariantes (i.e., l’imitation), en une multitude de formes conformément aux limites biologiques » (Bandura, 1989) Pour les béhavioristes, on peut faire apprendre n’importe quoi à n ’importe qui si on respecte les « lois de l’apprentissage ». ? John Watson (1878-1958) : on peut apprendre à un enfant à avoir peur d’un objet quelconque, si on respecte les lois du conditionnement classique. En associant un objet particulier à un événement qui déclenche de manière automatique une émotion particulière (par ex., la peur est déclenchée automatiquement à la suite d’un bruit violent), alors les enfants associent cette émotion à l’objet en question. cf. l’expérience de conditionnement du bébé Albert.

    13. II-3. LES THEORIES DE L’APPRENTISSAGE ? D’autres béhavioristes (ex. Burrhus Skinner) ont mis en avant d’autres lois du conditionnement : un comportement suivi de conséquences agréables a plus de chance d’être reproduit par l’individu que celui qui est suivi de conséquences désagréables. Résumé : Contrairement à Gesell, les théoriciens de l’apprentissage croient en la toute puissance de l’environnement. « le milieu produit l'individu » Skinner : « [...] Donnez-moi une douzaine d’enfants en bonne santé et de bonne constitution et un monde bien à moi pour les élever, et je vous garantis que si j’en prends un au hasard et que je le forme, j’en ferai un expert en n’importe quel domaine de mon choix - médecin, avocat, marchand, patron et même mendiant ou voleur, indépendamment de ses talents, de ses penchants, tendances, aptitudes, vocation ou origines raciales » (Psychological Care of the Infant and Child, 1928). Les théories de l'apprentissage peuvent apporter une explication à la « continuité » mais surtout à la « variabilité situationnelle » des comportements.

    14. II-4. L’ORIENTATION COGNITIVO-CONSTRUCTIVISTE DE JEAN PIAGET (1896-1980)

    15. II-4.1. Les différentes appellations et qualifications de la théorie piagétienne

    16. II-4.1. Les différentes appellations et qualifications de la théorie piagétienne

    17. Des questions possibles... Q16. Qu’est-ce qui différencie un changement quantitatif d’un changement qualitatif ? Q17. Qu’est-ce qu’un « stade » et une « séquence » de développement ? Q18. Qu’est-ce qu’une théorie ? une hypothèse ? Q19. Que signifie le caractère « réfutable » d’une théorie ? Q20. Quelle est l’option fondamentale d’Arnold Gesell en matière de développement ? Q21. Qui est à l’origine de la loi du développement céphalo-caudal et proximo-distal ? Que signifie cette loi ? Q22. Décrivez l’expérience de « conditionnement du bébé Albert » réalisée par Watson. Quelle en fut la conclusion principale ? Q23. Quelle est l’option fondamentale des théoriciens de l’apprentissage (par ex., Watson, Skinner) en matière de développement ?

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