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Éleve:Iordache Mihaela Classe : 12e F Professeur : Zaharia Bogdan Lyc é e : Tudor Vladimirescu. Corse.
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Éleve:IordacheMihaela Classe: 12e F Professeur: ZahariaBogdan Lycée: Tudor Vladimirescu Corse
La Corse est une île de la mer Méditerranée et une région française, ayant toutefois un statut spécial (officiellement « collectivité territoriale de Corse »), composée de deux départements : la Corse-du-Sud (2A) et la Haute-Corse (2B). Elle fut indépendante le 30 janvier 1735, puis fut conquise par la France lors de la bataille de Ponte Novu, le 9 mai 1769. Elle a pour hymne le Dio vi Salvi Regina. Elle est surnommée Île de Beauté.
Géographie • Site et situation La Corse est située à 177 km environ au sud-est de la Côte d'Azur, à l'ouest de la Toscane (85 km) et au nord de la Sardaigne (12 km). Île plutôt boisée et montagneuse, sa côte méridionale est formée de hautes falaises (Bonifacio). La distance la plus courte entre la France continentale et l'ile, de Cap Martin à la pointe de la Revellata, est de 170 km; l'île est située à 85 km de l'Italie continentale et à 28 km des îles de l'archipel toscan (Capraia). La Corse se situe avec la Sardaigne sur une microplaque continentale séparée de celle de la France ou de l'Italie, et appelée bloc corso-sarde. La distance entre le point Nord et le point Sud de la Corse est de 184 kilomètres5.
Environnement • Bien que de nombreuses espèces endémiques aient disparu lors de la préhistoire ou peu après, comparativement au continent et aux îles bretonnes, la Corse bénéficie d'un environnement relativement préservé, tant sur terre que sur la côte et en mer. • L'île abrite un parc marin international, des réserves naturelles (de Scandola, Finocchiarola, Biguglia, Cerbicale, Bouches de Bonifacio et TrePadule de Suartone) et le Parc naturel régional de Corse, et des zones communautaire pour les oiseaux. Un observatoire conservatoire des insectes de Corse vise à conserver les espèces patrimoniales et de la biodiversité ordinaire. Le risque d'incendie constitue une menace pour la biodiversité, alors que (en 2006) plus de 50 % des dégâts découleraient de 12 % des mises à feu liées aux pratiques d'entretien de pâturages ou chemins et zones de chasse. 15 % des incendies seraient dus à la foudre, mais n'étant responsable que de 1 % des destructions (en surface). Durant la canicule de 2003, près de 20 000 ha ont brûlé avec environ 500 mises à feu, le problème des incendies pourrait croître avec le réchauffement climatique. 402 000 hectares sont couverts de forêt en Corse. • L’Assemblée de Corse (loi du 13 mai 1991) bénéficie d'une compétence particulière en Environnement, avec un Office de l'environnement de la Corseet un Observatoire de l'environnement.
Histoire • L’histoire de la Corse est celle d'une île devenue française en 1769 et qui a souvent été objet d'enjeux stratégiques et d'influences externes, tout en conservant un fort particularisme, dû à son relatif isolement. • Située au cœur de la Méditerranée occidentale — à 200 kilomètres de Nice, une dizaine de kilomètres de la Sardaigne, 50 kilomètres de l'île d'Elbe (Toscane), 80 kilomètres des côtes toscanes, l'île a de tous temps occupé une position stratégique au sein de l'espace géopolitique méditerranéen. Objet de convoitise des différentes puissances de Méditerranée, elle est longtemps demeurée dans les zones d'influence italo-toscane et carthaginoise , la langue corse en étant la plus vivante illustration. Véritable « montagne dans la mer » avec une arête centrale nord-sud sur toute sa longueur, résultat de la collision par rotation de la plaque Corso-Sarde (initialement lovée dans le Golfe du Lion) et de la plaque italienne, l'intérieur de la Corse a été un lieu de refuge constant pour la population de l'île qui y a développé et maintenu une culture très ancienne. • Sa spécificité et son originalité sont le produit d'une histoire complexe. Avec ses 8 778 km², elle est la quatrième île de la Méditerranée, derrière la Sicile, la Sardaigne et Chypre.
Préhistoire • Dans son étude sur la Corse, de ses origines à l'expulsion des Sarrasins, Xavier Poli se propose de remonter aux sources, de réunir tous les textes des écrivains grecs et romains et toutes les inscriptions intéressant la Sardinia en général, et la Corsika en particulier. Il débute son ouvrage avec ces propos : • « Les savantes recherches du capitaine Ferton, du commandant Caziot, des docteurs Deperet et Caujolle, du professeur Testut nous font faire connaissance avec le squelette de l'homme de ces temps reculés et posent des bases sûres à une question qui ne peut manquer de passionner les esprits que l'histoire de la Corse intéresse. • La race néolithique corse aurait été d'assez grande taille. Par son crâne allongé et sous-dolichocéphale, par la ligne âpre et assez saillante de son fémur incarné, par son tibia remarquablement platycnémique, le squelette retrouvé présente les caractères principaux de la race néolithique de l'Europe occidentale. • Cet homme, ajoute M. Ferton, utilisait pour la confection de ses armes et de ses outils, non-seulement les roches du pays : le silex, le quartz et diverses roches des terrains granitiques, mais aussi les os d'animaux, et une roche étrangère à la Corse, l'obsidienne, qu'il devait recevoir du Monte-Arci, en Sardaigne.
Les relations de commerce entretenues à Bonifacio, avec les peuplades de la Sardaigne, l'emploi coûteux qu'on y faisait de l'obsidienne, bien que le silex du pays, d'égale valeur, fût connu et utilisé, permettent de supposer que le Bonifacien des temps néolithiques était un immigré venu de la Sardaigne, peut-être originaire de l'Afrique. » » • et de poursuivre : « La conclusion du capitaine Ferton serait sans réplique s'il était prouvé, après de sérieuses recherches, que l'obsidienne ne se trouve pas en Corse où l'on constate des roches d'origine volcanique. » • à partir de -10000, fréquentation humaine de l'île • vers -6500, présence humaine sur l'ensemble de l'île qui a laissé des traces, avec la Dame de Bonifacio, et au Cap Corse Petra curbara. • -5000 : début de la civilisation proto-corse, issue probablement de populations venues de la péninsule ibérique (Ibères), d'Afrique du Nord (Libyques) et de la péninsule italienne (Ligures) • -1500/-1300 : début de la civilisation Torréenne ; construction de statues-menhirs et de tours par les Torréens
Politique • Les partis nationalistes, opposés à une économie uniquement axée sur le tourisme, ont réalisé une percée historique aux dernières élections régionales de mars 2010.
Les langues parlées dans l'île • Le français demeure la langue la plus parlée en Corse, langue maternelle et langue seconde réunies. Le français est la langue maternelle des Métropolitains, mais aussi celle des jeunes Corses. Les autres langues sont parlées par les immigrants, à l'exception du corse et du bonifacien. L'arabe maghrébin (marocain) est la langue numériquement la plus importante après le français. Il est suivi par le corse, puis le portugais, l'italien, l'espagnol, le grec, le bonifacien, etc.
Le corse serait parlé en principe par les Corses d'origine : la lingua corsa. À l'instar de l'italien et du français, le corse est une langue romane. Issu du latin comme les autres langues romanes, le corse est néanmoins plus apparenté aux langues du groupe italo-roman tels que le toscan (aujourd’hui l’italien), le piémontais, le génois, le lombard, l’émilien-romagnol, le vénitien, l’istrien, le sicilien, le calabrien, le lucanien, l’abruzzien, etc. Bien que le corse ait subi une forte influence du toscan, il est apparu dans l'histoire avant la naissance de l'italien standard, ce qui en fait une langue bien distincte, et ce, d'autant plus que son vocabulaire comporte une part non négligeable de mots d'origine ligure, mais il a aussi emprunté au génois, au toscan et au français. Le bonifacien est une langue bien particulière parlée dans la ville de Bonifacio, située à l'extrémité méridionale de la Corse. Il s'agit d'une variété du génois aux caractéristiques plus conservatrices que sur la continent . La population de la ville est d'origine génoise et serait installée en deux vagues successives aux XIIe et XIIIe siècles. Cette population s'est trouvée par la suite coupée de la mère patrie et aurait évolué en vase clos. Le nombre des locuteurs du bonifacien est certainement limité et restreint aux gens de plus de 60 ans. En corse, le bonifacien est considéré comme une variante du. Or, d'un point de vue historique, le bonifacien est avant tout une variante du génois, c'est-à-dire d'origine romano-celtique.
Culture et traditions • Langue corse • Celle-ci serait « un faisceau de parlers du groupe italien » et n'est utilisée avec régularité qu'occasionnellement alors que 70% des habitants savent la parler. Néanmoins, et ce depuis 1974, la langue corse est reconnue comme langue régionale et peut donc être enseignée (comme à l'université de Corte). De nombreux éditeurs régionaux s'efforcent de la promouvoir, en publiant des livres en langue corse. Certains auteurs font preuve d'originalité pour attirer le plus grand nombre d'insulaires et de Corses de la diaspora, avec des concepts novateurs. Citons, entre autres initiatives, un essai de traduction, en langue corse, des textes de Brassens : Brassens, in fole è canzone.
Musiquecorse • Elle est avant tout une affaire de voix, de chants profonds, sans âge et transmis de générations en générations. Ils sont portés sur à peu près n'importe quel thème, comme un évènement heureux (mariage) ou un chant guerrier, paysan ou encore une berceuse... Et enfin les chants polyphoniques lors des sérénades et fêtes de village.
Cuisine corse • les herbes (majoritairement l'origan la marjolaine et la menthe, mais aussi le thym, le laurier, la sauge...) • la charcuterie (saucisson épicé, saucisse fumée, échine, filet, saucisse de foie...) • le gibier • les viandes • les soupes (servies en entrée, de légumes, poissons, oignons, ail et plus traditionnellement soupes de gros haricots blancs et herbes mijotées avec du lard et de la viande.) • les pâtes (servies sous toutes ses formes et à toutes les sauces : raviolis, cannellonis, lasagnes...) • les poissons et les fruits de mer (rougets, loups, sardines et sans oublier la bouillabaisse!) • les fromages (de chèvres et de brebis) • le brocciu, prononcé "bròtchiou" (qui est un fromage blanc frais et très onctueux) • les desserts (généralement des fruits tel l'orange ou des pâtisseries dont la spécialité reste le fiadone qui est une sorte de tarte au brucciu et au citron) • les miels • les vins et les liqueurs
Peinturecorse • La peinture corse a connu un certain essor depuis la fin du xixe siècle, soutenue par l'afflux de touristes, notamment anglais, qui séjournaient l'hiver dans les stations balnéaires de l'île et assuraient une bonne partie de la clientèle. Quelques peintres ont acquis une certaine notoriété : François Lanzi, Léon-Charles Canniccioni, Bassoul, Canavaggio, Frassati, Corbellini, Capponi... Des collections de peinture reprenant les oeuvres de ces artistes sont notamment visibles dans les musées de l'île, comme le musée Fesch à Ajaccio.
Tourisme en Corse • Le tourisme représente un atout non négligeable dans l'économie de la Corse. Ce secteur employait, vers 2005, environ 16 % des salariés et représentait pratiquement 10 % de la richesse de l'île. Avec plus de 5 millions de nuitées annuelles (tous modes d'hébergement confondus : hôtel, camping, location, gîte rural, résidence secondaire), l'activité touristique est caractérisée par : • le contexte politico-économique insulaire qui conditionne les résultats (grèves des transports, activisme des indépendantistes) • la proximité de régions concurrentes en termes de prix, telles que la Croatie • la sans doute trop grande concentration de l'activité sur les 2 mois d'été. • Plus qu'ailleurs, se pose le problème de la maîtrise d'un développement ne mettant pas à mal les nécessités de la préservation de l'environnement naturel.
Types d'activités • plage • navigation de plaisance • plongée sous-marine • canoë-kayak • randonnée (pédestre et équestre) : le fameux GR 20 • escalade • ski • chasse • pêche • cyclotourisme • moto
Sport • En rugby à XV, un club (SC Bastia XV) évoluait en championnat national de fédérale1 mais des raisons financières les ont relégués en fédérale3. Les autres clubs sont situés en Balagne (le CRAB XV Lumio), à Bastia (Bastia XV, Casinca XV), à Lucciana (RC Lucciana), Porto-Vecchio (ASPV XV et RCOPV XV) Ajaccio(RCA), à Ventiseri, à Propriano (Alta-Rocca XV) et à Corte. Henry Savary occupe actuellement le siège de président, André Giammarchi le poste de vice-président et Fabrice Orsini est secrétaire général. Le comité régional présente au niveau national des sélections corses dans toutes les catégories de jeunes, ainsi qu'en féminines. • Le football est extrêmement populaire et très bien représenté en ligue professionnelle par rapport au nombre de spectateurs et à la puissance économique de l'île. Pour la saison 2007-2008, par exemple, étaient présents les clubs de l'AC Ajaccio et du SC Bastia en Ligue 2 et du GFCO Ajaccio en National. Malheureusement, le manque de moyens financiers couplé aux incohérences de gestion de certains dirigeants ont jeté l'ACA et le SCB en Ligue 2, alors que le Gazélec a été sportivement relégué en Championnat de France Amateurs pour la saison 2006-2007. À ce même niveau, le Club Athlétic Bastiais (CAB) a connu la première saison en CFA de son histoire, après une épopée en Coupe de France la saison précédente, achevée contre Istres (Ligue 2). En CFA2, enfin, les réserves professionnelles de l'ACA et du SCB sont présentes, ainsi que les Moustiques de l'AS Porto-Vecchio, le club de Corte, le FA Île-Rousse, le FC Borgo et l'Etoile Filante Bastiaise. Cependant, depuis son retour au sein de l'élite, l'ACA présente une régularité de gestion qui lui a permis d'attirer la confiance des instances nationales. La DNCG tant redoutée par de nombreux clubs n'a jamais eu de reproche à formuler envers le club ajaccien.
Ainsi, ce ne sont pas moins de 11 équipes pour 9 clubs différents qui jouent au niveau national.En handball, le GFCO Ajaccio évolue en Nationale 1, le club du Hb Corte évolue en Nationale 2 et celui de Bonifacio évolue en Nationale 3.En volley-ball, le GFCO Ajaccio accède en 2007 à la PRO A.En compétition automobile, le Tour de Corse est un des plus grands rendez-vous des rallyes sur asphalte. De plus, les pilotes corses sont réputés rapides, à l'image d'Yves Loubet, Patrick Bernardini ou encore Paulu-BattistuHalter.Il y a aussi 3 stations de ski sur l'île comme le Val d'Ese et Ghisoni-Capanelle par exemple.L'absence de grandes vagues due au fait que la Corse se situe en Méditerranée, ainsi que le vent fort et régulier en fait un lieu idéal pour la pratique de la voile comme la planche à voile et le kitesurf. La baie de Figari s'est imposée comme un spot incontournable de l'île dans ce domaine.En cyclisme, il existe un Tour de Corse cycliste.En futsal, la Corse est présente depuis 2008 au sein de l'Union nationale des clubs de futsal (UNCFs), deux de ses clubs (Bastia Futsal et Sartène Futsal) sont présents dans les championats nationaux pour la saison 2010-2011, la ligue corse a un club européen après sa troisième année d'existence. Elle est l'une des plus dynamiques sur le plan national avec plus de 15 clubs en 2009, et 300 licenciés.En voile, le Festival Nautic & Music regroupe plusieurs compétitions nautiques. Le Tour de Corse à la voile en équipage rassemble plusieurs dizaines de bateaux à la mi-octobre. Le Club de Voile de Bonifacio organise la régate de catamarans de sport lors du Raid des bouches de Bonifacio. Il organise également le Défi Inter-Iles (mi-septembre), compétition de windsurf entre la Corse et la Sardaigne.