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HYPERACTIVIT et TROUBLES des APPRENTISSAGES

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HYPERACTIVIT et TROUBLES des APPRENTISSAGES

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Presentation Transcript


    1. Monique TOUZIN Orthophoniste HYPERACTIVITÉ et TROUBLES des APPRENTISSAGES

    2. HYPERACTIVITÉ AVEC DÉFICIT DE L'ATTENTION Troubles attentionnels Impulsivité Hyperactivité motrice sont difficilement compatibles avec les contraintes de l’école et ont donc des répercussions sur les apprentissages L'hyperactivité avec déficit de l'attention fait référence à un syndrome dont les principales manifestationscomportementales sont des troubles attentionnels, une impulsivité et une hyperactivité motrice anormales pour le niveau de développement. L'hyperactivité avec déficit de l'attention fait référence à un syndrome dont les principales manifestationscomportementales sont des troubles attentionnels, une impulsivité et une hyperactivité motrice anormales pour le niveau de développement.

    3. AUTRES SYMPTOMES Coordination motrice Planification du mouvement et anticipation Mémoire de travail verbale et non verbale Fluence verbale Vitesse de dénomination des couleurs Internalisation du soliloque Stratégies d’organisation Auto-régulation des émotions Coordinations motrices (Harvey et Reind, 1997, Kadesjo et Gillberg, 2001) Planification du mouvement et anticipation (Klorman et al, 1999) Mémoire de travail verbale et non verbale (Mariani et Barkley, 1997, Murphy et al., 2001) Fluence verbale (Grodzinsky et Diamond, 1992) Vitesse de dénomination des couleurs (Tannock et al, 2000) Internalisation du soliloque (Winsler et al, 2000) Stratégies d’organisation (Clark et al, 2000) Autorégulation des émotions (Maedgen et Carlson, 2000)Coordinations motrices (Harvey et Reind, 1997, Kadesjo et Gillberg, 2001) Planification du mouvement et anticipation (Klorman et al, 1999) Mémoire de travail verbale et non verbale (Mariani et Barkley, 1997, Murphy et al., 2001) Fluence verbale (Grodzinsky et Diamond, 1992) Vitesse de dénomination des couleurs (Tannock et al, 2000) Internalisation du soliloque (Winsler et al, 2000) Stratégies d’organisation (Clark et al, 2000) Autorégulation des émotions (Maedgen et Carlson, 2000)

    4. SCOLARITÉ L'hyperactivité influe négativement sur la réussite scolaire: Les hyperactifs ont 2 à 3 fois plus de risques d'être en échec scolaire (Rubinstein et Brown, 1981) La moitié des adolescents hyperactifs du cursus scolaire normal est en échec scolaire ou a redoublé au moins une classe (Barkley, 1990)

    5. AGITATION MOTRICE Toujours en mouvement Tripote tout ce qui passe à portée de sa main Dérange les autres : bouge, fait du bruit Indispose l’enseignant

    6. IMPULSIVITÉ Répond rapidement, sans prendre connaissance de toute l'information, avec beaucoup d’erreurs Ne considère pas toutes les alternatives, ni les conséquences N’attend pas son tour Difficultés dans la pensée séquentielle, ne planifie pas Ne demande pas d'aide L'impulsivité cognitive a une plus grande relation avec la performance aux tâches généralement associées aux déficits des enfants hyperactifs, que le niveau d'activité (Weithorn et al. 1984). L'impulsivité est à l'origine de difficultés importantes: (cf diapo) L'impulsivité cognitive a une plus grande relation avec la performance aux tâches généralement associées aux déficits des enfants hyperactifs, que le niveau d'activité (Weithorn et al. 1984).

    7. ATTENTION Déficit de l’attention sélective: difficultés à inhiber les réponses habituelles, à opérer une sélection, à extraire une des dimensions des stimuli (test de Stroop) Déficit de l’attention soutenue (vigilance): erreurs par omission (tests de barrage) Différences significatives au test de Stroop, notamment dans la situation d’interférence dans laquelle ils font plus d’erreurs et sont moins performants (Sergeant et al, 2002 pour une revue)Différences significatives au test de Stroop, notamment dans la situation d’interférence dans laquelle ils font plus d’erreurs et sont moins performants (Sergeant et al, 2002 pour une revue)

    8. ATTENTION DEFICIT DE L ’ATTENTION AUDITIVE Perte d'informations, de consignes Manque de mémorisation DEFICIT DE L’ATTENTION VISUELLE Erreurs en copie Erreurs en lecture Erreurs en transcription Les troubles d'attention auditive ont des répercussions sur le manque de mémorisation : il faut leur répéter plusieurs fois la même information avant qu'elle ne soit captée et mémorisée. Les enfants ont du mal à retenir les histoires longues car ils n'ont pu maintenir leur attention suffisamment longtemps. Si on ajoute des détails ou des descriptions, cela augmente l'attention sélective nécessaire et altère la compréhension. La compréhension des textes lus peut être altérée, même si chaque partie est comprise séparément. Les troubles d'attention auditive ont des répercussions sur le manque de mémorisation : il faut leur répéter plusieurs fois la même information avant qu'elle ne soit captée et mémorisée. Les enfants ont du mal à retenir les histoires longues car ils n'ont pu maintenir leur attention suffisamment longtemps. Si on ajoute des détails ou des descriptions, cela augmente l'attention sélective nécessaire et altère la compréhension. La compréhension des textes lus peut être altérée, même si chaque partie est comprise séparément.

    9. RÔLE DE L'ATTENTION L'attention et l'impulsivité influent plus sur la réussite scolaire que l'activité motrice seule (Weithorne et al., 1994) 60% des enfants avec un déficit de l'attention sans hyperactivité présentent des troubles des apprentissages développementaux (lecture ou calcul) (Hynd et al., 1991) L'attention et l'impulsivité influent plus sur les résultats scolaires que les seuls niveaux d'activité motrice. L'attention et l'impulsivité influent plus sur les résultats scolaires que les seuls niveaux d'activité motrice.

    10. HYPERACTIVITÉ ET LANGAGE DEVELOPPEMENT DU LANGAGE Difficultés syntaxiques, de planification, d'organisation, de séquentialité Difficultés à construire un discours, à planifier les réponses, à apprendre COMMUNICATION Difficultés sociales: changent de sujet, coupent la parole, informations inadaptées Agressifs quand n'arrivent pas à exprimer leurs besoins ou demandes

    11. HYPERACTIVITÉ ET TROUBLES DE LA LECTURE Taux de comorbidité: Semrud-Clikeman, 1992: 23% Cantwell et Baker, 1989: 39%

    12. DONNÉES PERSONNELLES Monique TOUZIN Professeur M.C. MOUREN-SIMEONI Service de Psychopathologie de l'Enfant et de l'Adolescent Hôpital Robert Debré, Paris

    13. Population d’étude 560 enfants de moins de 16 ans sur 5928 dossiers (1988-1998), diagnostiqués selon les critères du DSM 560 enfants sur 5928 dossiers, soit 9,45% des consultations du service de pédopsychiatrie.560 enfants sur 5928 dossiers, soit 9,45% des consultations du service de pédopsychiatrie.

    14. RÉPARTITION DE LA POPULATION

    15. PYRAMIDE DES ÂGES (N=560)

    16. RÉPARTITION DES Q.I.

    17. TROUBLES SPÉCIFIQUES DU DÉVELOPPEMENT (DSM III-R)

    18. TROUBLES DU LANGAGE ÉCRIT LECTURE temps augmenté erreurs visuo-attentionnelles difficultés de compréhension TRANSCRIPTION graphisme médiocre erreurs visuo-attentionnelles erreurs segmentation orthographe grammaticale déviante stock visuel de mots restreint

    20. ERREURS VISUO-ATTENTIONNELLES Extinctions visuelles Inversions spatiales Inversions séquentielles Substitutions de formes graphiques proches Ajouts Sauts de mots ou de lignes

    21. RÉSULTATS SCOLAIRES Les difficultés scolaires persistent malgré les redoublements de classe Les difficultés scolaires sont dramatiquement aggravées en cas de dyslexie-dysorthographie associée

    22. RECOMMANDATIONS Renforcement immédiat Rester constant dans les consignes et les règles Etre précis dans ce qu’on attend de lui, fixer des consignes claires et simples (une à la fois) Fixer un nombre d’objectifs modestes et l’augmenter graduellement Etablir une routine des tâches, du calendrier des activités Fragmenter les tâches L’aider à s’organiser

    23. RÉÉDUCATION DE L ’ENFANT HYPERACTIF Elle est à la fois comportementale et cognitive

    24. Le traitement médicamenteux n’a pas d’effet direct sur les troubles instrumentaux Le traitement médicamenteux augmente l’efficacité de la rééducation du fait de son effet sur la triade symptomatique

    27. RÉÉDUCATION DE L'ENFANT HYPERACTIF Aménager le lieu de travail Faire respecter les règles Structurer le travail S'adapter au temps de concentration Donner des renforcements positifs fréquents (insensibilité relative aux renforçateurs)

    28. Maintenir l’attention en proposant des tâches attractives courtes Auto-instruction par l’utilisation de phrases fournissant une stratégie ou un guide procédural Réguler l’impulsivité en l’entraînant à inhiber un comportement et à différer la réponse

    29. RÉÉDUCATION DE LA DYSLEXIE VISUO-ATTENTIONNELLE Travail de l'attention, de la perception et de la mémorisation visuelles Stratégies de traitement de l'information visuelle et de mémorisation Travail sur le contrôle de l'impulsivité Travail sur l'identification des mots Travail sur la compréhension Stratégies de compensation

    30. CONCLUSION Les troubles des apprentissages, notamment du langage écrit, sont plus fréquents chez les enfants hyperactifs avec un déficit attentionnel que dans la population témoin Les dyslexies de ces enfants ont des caractéristiques visuo-attentionnelles Les troubles à l'oral touchent la forme et l'utilisation pragmatique du langage Les répercussions sont dramatiques sur la scolarité

    31. L'ÉVALUATION DU LANGAGE ORAL ET ECRIT doit faire partie de l'évaluation clinique LE TRAITEMENT DES TROUBLES DU LANGAGE doit faire partie de la prise en charge multimodale

    32. L’HYPERACTIVITE : Michel Lecendreux, Ed. Solar TOBY et LUCY, deux enfants hyperactifs, Ed. Georg

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