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Vers le Bac : Etude d’un document historique. "Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République?
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Vers le Bac : Etude d’un document historique "Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution) de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent. Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. D’après un extrait du Discours à la Jeunesse prononcé par Jean Jaurès au lycée d'Albi en 1903
ETAPE 1 / IDENTIFIER LE DOCUMENT • Nature (Quoi ?) • Auteur (Qui ?) • Contexte (Quand ? Où ?)
Vers le Bac : Etude d’un document historique "Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution) de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent. Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. D’après un extrait du Discours à la Jeunesse prononcé par Jean Jaurès au lycée d'Albi en 1903
NATURE DU TEXTE = un discours (texte oral), lors d’un événement, ici un distribution de prix. Jaurès s’adresse à la Jeunesse et développe une vision d’avenir Ce n’est pas le texte original, il a été modifié / coupé D’après un extrait du Discours à la Jeunesse prononcé par Jean Jaurès au lycée d'Albi en 1903 L’AUTEUR : Jean Jaurès, professeur de philosophie et homme politique français de gauche (socialiste). En 1903, il est député de Carmaux (Tarn) et vice-président de la chambre des députés. 1904, il fonde le journal l’Humanité. • CONTEXTE = • Un lieu : le Lycée d’Albi ou Jaurès a été professeur de philosophie. Il est également dans son département de députation le Tarn. • 1903 : il soutient le bloc des gauches à l’Assemblée. Attention : le texte n’est donc pas neutre. La vision de l’auteur est subjective et politique. L’auteur défend des valeurs républicaines de gauche dans son discours.
ETAPE 2/ LIRE ET ANALYSER LE DOCUMENT avec ces connaissances (acquis de seconde)
Vers le Bac : Etude d’un document historique "Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution) de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent. Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. D’après un extrait du Discours à la Jeunesse prononcé par Jean Jaurès au lycée d'Albi en 1903 Une mise en forme à identifier : 5 paragraphes = 5 temps de lecture et d’analyse / 5 idées développées.
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […]
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […]
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] • La république repose sur des valeurs : la confiance, la liberté
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] • La république repose sur des valeurs : la confiance, la liberté
Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi […] • La république repose sur des valeurs : la confiance, la liberté • La république repose sur des règles communes = la loi
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution) de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…]
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution)de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…]
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution)de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] La révolution de 1789 installe une monarchie constitutionnelle en 1791 et non une République La Ière République est proclamée seulement le 21 septembre 1792. Le roi a été arrêté le 10 août 1792.
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution)de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] La révolution de 1789 installe une monarchie constitutionnelle en 1791 et non une République La Ière République est proclamée seulement le 21 septembre 1792. Le roi a été arrêté le 10 août 1792.
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution)de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] La révolution de 1789 installe une monarchie constitutionnelle en 1791 et non une République La Ière République est proclamée seulement le 21 septembre 1792. Le roi a été arrêté le 10 août 1792.
Les constituants (l’assemblée chargée de rédiger la constitution)de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale.[…] La révolution de 1789 installe une monarchie constitutionnelle en 1791 et non une République La Ière République est proclamée seulement le 21 septembre 1792. Le roi a été arrêté le 10 août 1792. Pour Jaurès, la République marque la naissance d’une nouvelle société.
Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel.
Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel.
Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Dans la république romaine, les patriciens (membres des familles les plus riches) dirigent la République en siégeant au Sénat. Cette république romaine n’est pas démocratique et repose sur le pouvoir d’un petit nombre (une oligarchie). Le suffrage est censitaire (repose sur la fortune).
Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Dans la république romaine, les patriciens (membres des familles les plus riches) dirigent la République en siégeant au Sénat. Cette république romaine n’est pas démocratique et repose sur le pouvoir d’un petit nombre (une oligarchie). Le suffrage est censitaire (repose sur la fortune).
Cette République, ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde […] Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. Dans la république romaine, les patriciens (membres des familles les plus riches) dirigent la République en siégeant au Sénat. Cette république romaine n’est pas démocratique et repose sur le pouvoir d’un petit nombre (une oligarchie). Le suffrage est censitaire (repose sur la fortune). La République française est fondée sur des valeurs et des principes : l’égalité des citoyens en droits, la démocratie et le suffrage universel (masculin depuis 1848).
Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent.
Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent.
Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, […] les hommes, la renient ou même l'ignorent. Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte met fin à la Ière République et instaure le Ier Empire. Entre 1815 et 1848, une monarchie constitutionnelle remplace le Ier Empire. Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la seconde république depuis 1848, mène un coup d’Etat et instaure le Second Empire.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. Jaurès réaffirme ce que sont les valeurs de la République : démocratie, suffrage universel, droit à la dignité. La France a inventé ce régime politique.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. Jaurès réaffirme ce que sont les valeurs de la République : démocratie, suffrage universel, droit à la dignité. La France a inventé ce régime politique.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. Jaurès réaffirme ce que sont les valeurs de la République : démocratie, suffrage universel, droit à la dignité. La France a inventé ce régime politique. La République est stable = depuis 1870 et la fin du second empire, la IIIe République s’est affirmée et s’est renforcée. Au début du XXe siècle, le régime ne semble plus remis en cause. Pourtant, pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945), le régime de Vichy met fin à la 3e République.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. Jaurès réaffirme ce que sont les valeurs de la République : démocratie, suffrage universel, droit à la dignité. La France a inventé ce régime politique. La République est stable = depuis 1870 et la fin du second empire, la IIIe République s’est affirmée et s’est renforcée. Au début du XXe siècle, le régime ne semble plus remis en cause. Pourtant, pendant la seconde guerre mondiale, le régime de Vichy met fin à la 3e République.
Voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde. Jaurès réaffirme ce que sont les valeurs de la République : démocratie, suffrage universel, droit à la dignité. La France a inventé ce régime politique. La République est stable = depuis 1870 et la fin du second empire, la IIIe République s’est affirmée et s’est renforcée. Au début du XXe siècle, le régime ne semble plus remis en cause. Pourtant, pendant la seconde guerre mondiale, le régime de Vichy met fin à la 3e République. Dans l’héritage de la révolution française, Jaurès souhaite étendre le modèle républicain aux autres démocraties. Il semble que pour lui une bonne démocratie est une république à la française. Or République et Démocratie ne sont pas synonyme.
ETAPE 3/ CRITIQUER LE DOCUMENT avec ses connaissances (acquis de seconde)
Pour répondre à la question posée : Qu’est ce que la République française ? • Le discours de Jaurès présente plusieurs intérêts : • Il permet de dresser un historique de l’histoire républicaine en France. Ainsi, Jaurès montre très bien que la République ne s’impose pas en France naturellement. Il montre ainsi que la République s’est peu à peu affirmée comme un régime politique stable. • Il permet également de comprendre que la République française n’est pas seulement la Res Publica romaine : la chose commune dont les gouvernants reçoivent mandat du peuple. Il essaye de montrer que la République française est une libre association de citoyens autour d’un idéal commun, de valeurs partagées : la démocratie, la souveraineté nationale (suffrage universel) , l’égalité en droit, la liberté, la dignité. La constitution de la Ve République rappelle encore aujourd’hui dans les article Ier et 3, ces principes fondamentaux. • Cependant le discours de Jaurès est un discours subjectif et politique. Jaurès développe ici sa vision portée à gauche du modèle républicain. Jaurès rappelle plusieurs fois l’existence du suffrage universel oubliant de mentionner que les femmes sont exclues du vote en 1903. (droit de vote en 1944 seulement). Enfin, Jaurès semble considérer que le modèle républicain français est un modèle universel et « supérieur » aux autres.
Ie Empire Monarchie Constitutionnelle Second Empire 1792 1804 1815 1848 1852 1870 1848 = G PRF* Régime de Vichy 1940 1944 1946 1958 2013 * GPRF : gouvernement provisoire de la République française. 1944 =
La France en République Ier Empire Monarchie Constitutionnelle Second Empire Ière République IIe Rép 1792 1804 1815 1848 1852 1870 1848 :Suffrage universel masculin G PRF* Régime de Vichy IVe République Ve République IIIe République 1940 1944 1946 1958 2013 * GPRF : gouvernement provisoire de la République française. 1944 = droit de vote des femmes