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Les théories du vieillissement cognitif

Les théories du vieillissement cognitif. Psychologie du vieillissement: Patrick Lemaire. Camille Atlan et Nadia Touati master 1 année 2010/2011. Contraintes empiriques à la théorisation. Une bonne théorie suppose :

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Les théories du vieillissement cognitif

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  1. Les théories du vieillissement cognitif Psychologie du vieillissement: Patrick Lemaire Camille Atlan et Nadia Touati master 1 année 2010/2011.

  2. Contraintes empiriques à la théorisation Une bonne théorie suppose : -une description et une explication du phénomène-avoir pour objet d'étude un phénomène nouveau respect des principes: • principe de puissance explicative • une théorie est d'autant plus importante ou plus puissante qu'elle explique un nombre élevé de phénomène • principe d’économique explicative • une théorie est préférable à une autre lorsqu'elle comporte moins de postulats

  3. I-Théorie non computationnelle: théorie du ralentissement cognitif. • 1) Postulat: part de l’observation d’une diminution de la VT de l’information avec l’âge . cette diminution diffuse le déclin des performances dans plusieurs domaine cognitifs. • (Salthouse 1996) Âge Mécanisme du temps limité Mécanisme de la simultanéité PERFORMANCES COGNITIVES

  4. I-Théorie non computationnelle: théorie du ralentissement cognitif. • 2)Hypothèse du temps limité : • moins les participants ont de temps pour réaliser la tâche plus on devrait observer une différence entre jeune et âgé . • Les jeunes obtiendraient plus vite un niveau de performance maximum. • 3) Validation empiriques:(tâche de reconnaissance indicé) • jeunes et âgées réussissent mieux la tâches lorsque le temps de présentations augmentait. • Les jeunes atteignent plus vite leurs performances maximales et sont moins affectés par la durée de présentation.

  5. I-Théorie non computationnelle: Test de ralentissement générale: Graphe de Brinley ms 2500 TR âgés = 1.53 (TR jeune) 2200 1900 Performances adultes Âgés1600 1300 1000 ms 600 800 1000 1200 1400 1600 Performances des adultes jeunes .

  6. I-Théorie non computationnelle: théorie du ralentissement cognitif. Test de ralentissement spécifique: • manipulation expérimentale: • comparait 2 conditions :une avec le processus et l’autre sans. • Exemple: le séquençage: • 5+4+2-3-2+9 ; • [(5+4)+(2-3-2)+9] (contrôler l’ordre des opérations)

  7. Test ralentissement spécifique Graphe de Brinley : performances des âgés en fonction des jeunes sur des problèmes arithmétiques ms 2900 Problèmes complexes TR âgés = 1.72 (TR jeunes) 2600 2300 2000 Performances adultes Âgé 1700 problèmes simples TR âgés =1.53 (TR jeunes) 1400 1100 750 950 1150 1350 1550 ms Performance des adultes jeunes .

  8. II-Théorie computationnelle symbolique :SPAN.(speed , parallelism , activation, noise) • Objectif :expliquer la réduction de la VT de l’information avec l’âge => déclin des capacités en MDT . (Byrne 1998) Postulat 1: théorie mécanique: Description de la réalisation de la tâches par une série d’étape. Postulat 2:théorie symbolique: Système de production (voir système mémoire Anderson ) Postulat 3:mécanisme clé :activation des informations. Dépend: stimulation , le niveau d’activation de base , la vitesse de propagation , quantité de bruit.

  9. Mécanismes de l’épreuve des codes selon la théorie SPAN(Byrne 1998) Encoder la cible oui non Mouvements oculaires Encoder la table Comparer la cible Répondre Cible présente ? Encoder la cible Mouvements oculaires Répéter la table

  10. II-Théorie computationnelle symbolique :SPAN.(speed , parallelism , activation, noise) Implémentations computationnelles : • L’activation des connaissances se fait progressivement et en fonction de plusieurs paramètres. • Mise en place d’une équation • Le paramètre de propagation (γ) est cruciale plus il est élevé plus le système traite rapidement l’informations, donc moins d’oublis d’informations partielles et moins de bruit .

  11. Temps de réalisation de l’épreuves des codes par le modèle SPAN en fonction du paramètre Gamma. • Résultats Latences (en ms) 2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 1.00 0.95 0.9 0.85 0.80 Gamma

  12. III-Théorie computationnelle non symbolique : la théorie de la neuromodulation de Li et coll. • Postulat 1: • le système cognitif doit bien représenter l’information et bien la faire circuler . • L’information doit être claire et précise ,pas confondu à une autre et rapidement récupérable. • L’information doit être rapidement activé sans dégradation. • Suppose un bon système neuronal. • Postulat 2:mise en jeu d’une chaine d’événement sur: • Le niveau psychologique :capacité de traitement de l’information baisse avec l’âge =>déclin des performances dans tous les domaines • Le niveau neurobiologique: âge=> déclin de la synthèse et de la transmission des neurotransmetteurs .

  13. III-Théorie computationnelle non symbolique : la théorie de la neuromodulation de Li et coll. Dégradation des systèmes dopaminergiques • Postulat 3: Augmentation du bruit neuronal Diminution de la distinctivité corticale Diminution de la transmission neuronale Réduction des capacités de traitement de l’information Diminution des performances cognitives

  14. III-Théorie computationnelle non symbolique : la théorie de la neuromodulation de Li et coll. • Implémentation computationnelle • Cellules d’entrée … • Cellules intermédiaires … • Cellules de sortie …

  15. Évolution de l’activation d’une cellule jeune ou âgée en fonction de la stimulation et du paramètre G Activation 1 0.75 0.5 0.25 0 -6 -4 -2 0 2 4 6 stimulation Jeune âgée

  16. RESULTATS.Performances en rappel des réseaux jeunes et âgés différent par le paramètre G à différentes étapes de l’apprentissage.Li et al 2000.

  17. Interaction âge x interférence dans les modélisations computationnelles de LI et al 2000.

  18. Interaction âge x difficulté dans les modélisations computationnelles de Li et al 1999

  19. Conclusion • Cette approche apporte des connaissances de la cognition et du vieillissement cognitif qui permettront de mieux aider les personnes âgées. • Questions empiriques • Mieux comprendre les stratégies utilisés pour accomplir des différentes tâches cognitives • Etudier les bases neuronales des mécanismes mnésiques. • Se renseigner sur les mécanismes de compensation mis en œuvre par les personnes âgées. • Utilisation de méthodes directes ou indirectes

  20. Développements des théories attendus Avantages des modèles computationnels: • Fournissent une explication claire de la mécanique cognitive . • Spécifiques et précis. • Pas forcement limités à des tâches , phénomènes particuliers ou simples. • Permettent d’évaluer la cohérence interne d’une théorie. • La nécessité et la suffisance d’une théorie peuvent être aisément évaluées dans ces modèles.

  21. Merci de votre attention

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