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Mort enc phalique Pr l vement d organe

France Transplant. Association fond

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Mort enc phalique Pr l vement d organe

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Presentation Transcript


    1. Mort encéphalique Prélèvement d ’organe D.A.R. CHU Nord, Marseille Dr Antonini François

    2. France Transplant Association fondée en 1969 Professeur Jean Dausset, (prix nobel) Développement du programme de transplantation en France pendant 25 ans

    3. Rôles de l ’EFG: 1994 Inscription des patients sur liste Établir les règles d’attribution (urgence) Établir les règles de bonnes pratiques: Prélèvement Conservation Transport Transformation Promouvoir le don d’organes et de tissus (information) Avis consultatif (conseil médical et scientifique)

    4. Agence de la biomédecine 6 août 2004 Etablissement public national Assistance à la procréation Diagnostic prénatal et génétique Recherche sur embryon et cellules souches (dérogation) Prélèvement et greffes d’organes, tissus et cellules

    5. 3 objectifs Faire le diagnostic de mort encéphalique (ME) Poursuivre la réanimation en vue d’un prélèvement Estimer la qualité des futurs greffons

    6. Diagnostic clinique Confirmation par les examens paracliniques Circonstances suivantes absentes: Hypothermie < 35°c Hypotension artérielle Présence de médicaments dépresseurs du SNC Curarisation.

    7. Législateur (1) La mort ne peut être établi que si les 3 critères cliniques suivants sont simultanément présents : Absence de conscience et d’activité motrice spontanée Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Absence totale de ventilation spontanée.

    8. Absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée Score de Glasgow à 3 Coma profond, flasque et aréactif. Plus de réaction (aspirations trachéales). Rechercher l’aréactivité au niveau de la face (épreuve de Pierre Marie et foix)

    9. Abolition de tous les réflexes du tronc cérébral Pupilles en positions variables mais aréactives à la lumière Ordre d’abolition des réflexes:

    10. Législateur (2) Si la personne, dont le décès est constaté cliniquement, est assistée par ventilation mécanique et conserve une fonction hémodynamique, l’absence de ventilation spontanée est vérifiée par une épreuve d’hypercapnie.

    11. Absence de ventilation en hypercapnie Test d ’apnée

    12. Autres signes cliniques Ils sont fréquents mais inconstants : Hypotension (vasodilatation) Bradycardie Hypothermie Polyurie (densité < 1005) Absence de valeur légale

    13. Critères paracliniques Ils confirment le diagnostic de mort encéphalique en vue d ’un prélèvement d’organe Electroencéphalogramme (EEG) Angiographie cérébrale artérielle ou veineuse Angioscanner

    14. Législateur En complément des 3 critères cliniques mentionnés, il doit être recouru pour attester du caractère irréversible de la destruction encéphalique : Soit à 2 EEG nuls et aréactifs effectués à un intervalle minimal de 4 heures, réalisés avec amplification maximale sur une durée de 30 min. Soit à une angiographie objectivant l’arrêt de la circulation encéphalique.

    15. EEG plat EEG numérique : Température > 35° c Absence de drogues sédatives Enregistrement de 30 min avec 10 électrodes Amplitudes utilisés normales, doubles et maximales Absence de réactions aux stimulations (auditives, lumineuses, nociceptives)

    16. Examen nécessaire mais non suffisant  (certains patients peuvent avoir un EEG plat avec une activité du tronc cérébrale présente comme la toux) Certains coma toxiques ou métaboliques peuvent simuler la mort encéphalique avec silence électrique. En cas de doute, angiographie cérébrale ou angioscanner

    17. Angiographie cérébrale Injection d ’un produit de contraste dans les vaisseaux cérébraux afin de montrer qu’il n’existe plus aucune vascularisation du cerveau.

    18. Potentiels évoqués Pression intracrânienne (PIC > PAM) Doppler transcrânien Moyens sans valeur légale

    20. Donneur potentiel ! Réanimation adaptée sans délai Contacter la coordination hospitalière

    21. Contact avec la famille Être 2 personnes (homme et femme) Se présenter en disant bonjour Sélectionner la famille proche uniquement Se réunir dans une salle Au calme Salle de réception des familles

    22. Annoncer la mort Expliquer la mort encéphalique Absence d ’ambiguïté: la personne n ’est pas dans le coma, elle est morte Le cerveau est détruit Plus de vascularisation cérébrale Mais persistance d ’une activité cardiaque automatique pendant quelques heures seulement. Compte tenu de la gravité: Visites libres pour se recueillir, prévenir le reste de la famille …

    23. Demande Recueillir l ’avis du défunt et non celui de la famille (sélectionner les interlocuteurs) Il y a actuellement des personnes (jeunes) dont les seules chances de survie passent par la greffe d’un organe (cœur, poumon, foie) Les personnes pouvant faire un don d’organe sont les personnes comme votre « proche », qui sont en état de mort encéphalique. Était il généreux? Aurait il accepter de faire un don pour sauver une vie?

    24. Rassurer sur le prélèvement Intégrité de l’image corporelle: C’est une intervention chirurgicale qui se pratique au bloc opératoire par les médecins chirurgiens. Pansement à la fin. On ne prélève pas les yeux! Prélèvement de cornée. Proposer une information avec la coordinatrice

    25. Religions Prétexte évoqué par la famille Pas d’opposition des religions Le catholicisme, l'islam, le protestantisme et le judaïsme sont les quatre religions les plus représentées en France. Chacune d'entre elles s'est prononcée pour le don d'organe. La greffe est acceptée par toutes les religions

    26. Protestantisme Le corps mort n'a rien de sacré. "Poussière, il retourne à la poussière" (Genèse 3, 19) II n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean 15, 13). Il n'y a pas de meilleure façon de transformer l'absurde et le tragique d'une disparition soudaine que de permettre à d'autres de pouvoir encore continuer à vivre."

    27. Catholicisme L'église catholique comprend qu'on puisse hésiter à consentir à des prélèvements … Mais elle voit dans le don de tissus ou d'organes, dans la mesure où il est décidé librement en esprit de solidarité avec ceux qui souffrent, une des formes les plus éloquentes de la fraternité humaine

    28. Islam pour ce qui est du don, la réflexion musulmane était au départ empreinte de grandes réticences mais aujourd'hui les bioéthiciens de l'Islam considèrent que c'est un acte de charité au bénéfice de la vie d'un autre être humain. C'est véritablement un don de vie.

    29. Judaïsme Selon le Talmud, celui qui sauve une vie fait comme s'il sauvait l'univers tout entier. en ce qui concerne le respect que l'on doit à l'enveloppe charnelle, qui a porté un être vivant et qui est donc porteuse, pour un croyant, de l'image et du souffle de Dieu… Problème de la définition de la mort: la mort était l'arrêt des fonctions circulatoires et respiratoires.

    30. 3 objectifs Faire le diagnostic de mort encéphalique (ME) Poursuivre la réanimation en vue d’un prélèvement Estimer la qualité des futurs greffons

    31. Réanimation Le but est de maintenir une oxygénation tissulaire adaptée et de prévenir les infections nosocomiales.

    32. Réanimation circulatoire Phase agonique: ? cathécholamines ? lésions myocardiques. Abolition du tonus parasympathique et maintient de l’activité sympathique médullaire : Tachycardie, hypertension, notamment lors de stimulations (chirurgie). Ce réflexe médullaire ne remet pas en cause le diagnostic de ME. Une hypotension par vasoplégie est fréquente.

    33. Surveillance ECG, SaO2, capnogramme PAS sanglante Diurèse, température PVC Echographie cardiaque

    34. Objectif Correction d’une hypovolémie (suivre la diurèse) PAM > 65 mmHg Diurèse > 100 ml/h Hb > 7 g/l PaO2 > 80 mmHg Température > 35° Dosage répété des lactates

    35. Solutés de remplissage Cristalloïdes ? l’œdème des organes à transplanter Colloïdes: Contrôle hémodynamique avec des moindres volumes Gélatines à préférer aux HEA absence de lésions de néphroses osmotiques meilleur succès des greffes rénales Hypotension persistante malgré un bon remplissage : Noradrénaline +++ Contrôle la vasoplégie en évitant une tachycardie.

    36. Réanimation métabolique Diabète insipide ? de l’ADH ? diurèse hypotonique inappropriée Jusqu’à 100 ml/h: compensation des pertes Après 200 ml/h: Minirin Hyperglycémie L’hyperglycémie est fréquente, ? catécholamines et ? de l’utilisation du glucose Traitement par insuline limiter l’hyperosmolarité et les pertes d’eau qui en résulte.

    37. Hémostase Libération de thromboplastine tissulaire entrainant une CIVD Ne constitue pas une contre indication au prélèvement. Prévenir l’hypothermie afin de ne pas majorer les troubles!!! L’hémoglobine doit être maintenue > 7 g/dl et les plaquettes > 30 000/mm3.

    38. Hypothermie ? thermogénèse ? des pertes par vasodilatation réchauffement actif afin de ne pas aggraver les troubles hémodynamiques et de la coagulation > 35°c

    39. Réanimation respiratoire Hypoxémie plurifactorielle : Circonstances de la ME (traumatisme, inhalation…) Défaillance hémodynamique (arrêt cardiaque, hémorragie…) Altération de la perméabilité alvéolo-capillaire Remplissage excessif Pneumopathie nosocomiale Enfin le développement d’un œdème pulmonaire doit faire précipiter le prélèvement!

    40. Prélèvement pulmonaire envisagé Le mode ventilatoire doit être le moins agressif possible : Pressions d’insuflations < 20 cm H2O Volume courant de 8 à 10 ml/kg FiO2 < 40% PEP de 4 à 7 cm H2O possible Antibiothérapie après prélèvement (suspicion d’infection) Si prélèvement impossible: PaO2 à 80 mmHg

    41. Prévention des infections Prélèvements bactériologiques réalisés chez le donneur résultats connus après transplantation Les états infectieux sévères sont une contre-indication relative au prélèvement.

    42. 3 objectifs Faire le diagnostic de mort encéphalique (ME) Poursuivre la réanimation en vue d’un prélèvement Estimer la qualité des futurs greffons

    43. Qualité des greffons Pour faire face à la pénurie d’organe, une des stratégie est d’étendre les prélèvements aux donneurs limites. Il faut apprécier le rapport bénéfice / risque chez le receveur.

    44. Hépatique Absence de limite d’âge. Notion d’éthylisme à préciser (mais difficulté d’évaluer le retentissement). Recherche d’une stéatose (échographie). L’aspect macroscopique est le plus utile. Absence d’hépatite B ou C.

    45. Rénale Eviter le remplissage avec les HEA. Possibilité de prélever jusqu’à 75 ans environ. L’oligurie n’est pas une contre indication. Une protéinurie, ou une hématurie: biopsie souhaitable

    46. Cardiaque Une altération de la fonction contractile du myocarde des sujets en ME est fréquente. Une échographie cardiaque au minimum transpariétale est systématique. Eventuellement, coronarographie, ETO.

    47. Pulmonaire Contre indications absolues : Age > 70 ans Maladies respiratoires chroniques non réversibles: BPCO, tabagisme > 20 pa, cancer PaO2 < 250 mmHg avec FiO2 à 1 Infection sévère (candida, aspergilus, tuberculose) Opacités bilatérales, SDRA Ischémie froide > 8 heures

    48. Pancréatique On peut prélever des donneurs non diabétiques, non obèse de moins de 55 ans. L’existence d’une hyperamylasémie n’est pas une contre indication. Au moindre doute contacter la coordination!!! (centre 15)

    50. MCE

    51. Organes

    52. Evolution de 1982 à 2006

    54. Donneurs prélevés par million d’hab en 2006

    56. Autres pays

    57. Conclusion Recensement des morts encéphaliques Information de la population (? refus) Donneur limite (? de l ’âge) Prélèvements sur cœur arrêté

    58. Questions Diagnostic clinique et paraclinique de la mort encéphalique Réanimation du sujet en état de mort encéphalique

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