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Le côté obscur de la Sainte Flanelle

Le côté obscur de la Sainte Flanelle. Marc Lavoie Département de science économique Université d’Ottawa. Sujet. Les dirigeants du Canadien de Montréal affirment souvent qu’à talent égal ils vont choisir un joueur francophone.

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Le côté obscur de la Sainte Flanelle

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Presentation Transcript


  1. Le côté obscur de la Sainte Flanelle Marc Lavoie Département de science économique Université d’Ottawa

  2. Sujet • Les dirigeants du Canadien de Montréal affirment souvent qu’à talent égal ils vont choisir un joueur francophone. • Pourtant une étude statistique permet de constater que ce n’est pas vraiment le cas.

  3. Sources des données … 1998 (2000, 2003) 2009 Robert Sirois La French blue line: L’Histoire des Québécois dans la LNH Éditions de l’Homme Octobre 2009

  4. Plan • Mise en contexte, les francophones dans la LNH: • Performance • Salaires • Repêchage • Les francophones chez le Canadien et les Nordiques • Salaires • Repêchage • Quelques données récentes pertinentes pour le Canadien

  5. Mise en contexte Les francophones dans la LNH en général

  6. Écarts de performance entre Canadiens français et Canadiens anglais, en carrière, joueurs réguliers de la LNH, points par partie

  7. Ces écarts se traduisent en salaires plus élevés pour les francophones (ici attaquants)

  8. A talent égal, salaire égal ?Variables prises en considération • Points par partie • Nombre de parties jouées dans la LNH • Indice plus/moins • Participation au jeu en désavantage numérique • Nombre de minutes de pénalité par partie • Poids • Rang au repêchage, non-repêché • Nombre de nominations aux équipes d’étoiles • Revenus de l’équipe

  9. Écarts de salaires ajustés pour la performance et l’expérience entre canadiens français et canadiens anglais

  10. A talent égal, rang au repêchage égal ? Pour le même rang au repêchage qu’un anglophone, le francophone accumule 0,12 point par partie de plus en 1993-94, soit environ 10 points par saison.

  11. OBJECTIONS À CE TEST • Le nombre de points par partie ne serait pas un indicateur complet de la performance, car les francophones sont: • pas assez robustes • trop petits • mauvais en jeu défensif • pourvus de déficiences intangibles • Donc il faut refaire le test, en tenant compte de ces éléments (ceux qui sont tangibles!). • C’est ce qu’on a fait pour la saison 1993-94, mais les conclusions restent les mêmes.

  12. Enseignements • Le système de dépistage central de la LNH sous-estime la performance future des joueurs francophones, même en tenant compte de leur performance défensive. • Les dirigeants du Canadien (et des anciens Nordiques) sont-ils influencés par les préjugés véhiculés par le système central de dépistage?

  13. Les francophones chez le Canadien et les Nordiques

  14. Quelques affirmations ‘classiques’ • Ronald Corey, l’ancien président du club Canadien: • « Les joueurs francophones sont désavantagés dans la Ligue nationale parce qu'à talent égal les équipes des villes américaines et canadiennes anglaises choisissent des anglophones ». • Martin Madden, ancien directeur général des Nordiques: • « À talent égal, à Montréal et à Québec, on va choisir un francophone. C'est la même chose, mais en faveur des anglophones, dans le cas des autres équipes ».

  15. Oui, mais après le repêchage

  16. Écarts de salaires ajustés pour la performance et l’expérience par rapport aux francophones, joueurs du Canadien et des Nordiques (1993-94) Donc les défenseurs américains, européens et canadiens anglais du Canadien et des Nordiques étaient moins bien payés que les défenseurs canadiens français à performance et expériences équivalentes.

  17. Enseignements • Les dirigeants du Canadien (et des anciens Nordiques) sont influencés par les préjugés anti-francophones lors du repêchage. • Au moment du choix de l’équipe par les dirigeants du Canadien (et des anciens Nordiques), les francophones ne sont ni défavorisés ni favorisés. • Ils ne sont pas davantage favorisés lors de la fixation des salaires.

  18. Quelques données plus récentes donnant à réfléchir Tirées du livre à venir de Robert Sirois

  19. Nombre de Québécois repêchés par saison (1970-2008) • Montréal 2,64 • Buffalo 1,20 • Philadelphie 1,10 • Ottawa 0,94 • NY Rangers 0,92 • Washington 0,91 • Toronto 0,90

  20. Nombre de Québécois repêchés par saison

  21. Utilisation des joueurs francophones par partie • Montréal (70-08) 7,30 • Colorado (95-08) 3,61 • Wild Minnesota (00-08) 2,93 • Tampa Bay (92-08) 2,51 • Buffalo (70-08) 2,24 …. 13. Dallas (94-08) 1,60 16. Ottawa; 21. Toronto; 23. Calgary; 29. Edmonton Québec (1979-1994) 5,78

  22. En conclusion, un côté moins sombre • (Presque ?) tous les instructeurs francophones de la LNH (sauf Jacques Demers dans l’AMH) ont débuté avec les Nordiques ou avec le Canadien….

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