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Solesmes

Mille ans comme un jour. Solesmes. 1010-2010. 1833 à nos jours. Deuxième partie. L’œuvre de dom Guéranger : RESTAURER. Hi hi voyez ce que j’ai fait à droite !|. N A ÎTRE de NOUVE A U. Crucifix de l’autel Ste-Anne à Solesmes.

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Presentation Transcript


  1. Mille ans comme un jour Solesmes 1010-2010 1833 à nos jours

  2. Deuxième partie L’œuvre de dom Guéranger : RESTAURER Hi hi voyez ce que j’ai fait à droite !|

  3. NAÎTREde NOUVEAU Crucifix de l’autel Ste-Anne à Solesmes …le désir de devenir neufs… À tous ceux qui portent en eux…

  4. Une histoire d’amour qui commence… ou recommence avec le jeune Prosper Pascal Guéranger. Tout remonte à l’enfance, quand Prosper allait prier à l’église de Solesmes, contemplant les " Saints "…

  5. Car celui par qui la vie monastique bénédictine allait renaître en France portait parmi ses noms de baptême le prénom de Pascal. Naître de nouveau. Ressusciter… …c’est entrer en communion avec le Christ Jésus de Pâques, Lui qui vivifie toujours son Église.

  6. Une histoire qui se déroule comme la généalogie évangélique ; une histoire qui se continue de père en fils, comme dit le Sage : «  Faisons l'éloge des hommes illustres, de nos ancêtres dans leur ordre de succession. …Certains d'entre eux laissèrent un nom qu'on cite encore avec éloges. Dans leur descendance ils trouvent un riche héritage, leur postérité. Leur descendance reste fidèle aux commandements et aussi, grâce à eux, leurs enfants. » (Siracide 44, 1.8.11-12)

  7. Abraham engendra Isaac. Isaac engendra Jacob. Jacob engendra…

  8. Il est grand le mystère de notre héritage! Le mystère de notre hérédité!

  9. Qui est dom Prosper Pascal Guéranger ?

  10. L'histoire d'amour commence avec Papa et Maman... Sainte Suzanne C’est dans une vieille cité fortifiée au nord de Sablé que Pierre Guéranger épousa Françoise Jarry, en 1797. Le couple aura 6 fils, dont deux mourront en bas âge. Prosper-Pascal est le 3e des 4 garçons survivants.

  11. Sablé, demeure et collège de la famille Guéranger Prosper était enfant quand son père, instituteur, se fit acquéreur d’une vieille demeure ayant appartenu au prieuré de Solesmes, justement la maison où les moines de Solesmes venaient se réfugier pendant la Guerre de Cent ans. La famille Guéranger habita ce bâtiment, qui servait aussi d’école, entre 1806 et 1821. Sur l’emplacement de l’église voisine, aujourd’hui disparue, s’étend la placeDom Guéranger.

  12. Les fonts baptismaux de l'ancienne église paroissiale où Prosper fut baptisé le jour même de sa naissance, au soir du 4 avril 1805.

  13. Deux de ses frères Édouard, qui deviendra pharmacien au Mans, sera un véritable ami pour dom Guéranger et pour le monastère. Constantin, le plus jeune, curé de la chapelle Saint-Aubin, près du Mans, surnommé par Prosper : " Mon frère le loup "

  14. Séminaire St-Vincent L’abbé Guéranger y entra en 1823 Le Bienheureux Basile Moreau y était professeur de dogme

  15. Prosper Guéranger à 21 ans Trop jeune pour être ordonné prêtre, il se vit offrir providentiellement le poste de secrétaire de l’évêque du Mans, Mgr de la Myre.

  16. Le 7 octobre 1827, Prosper Guéranger fut ordonné prêtre à Tours.

  17. Cathédrale Saint-Julien au Mans La cathédrale Saint-Julien du Mans L’abbé Guéranger y fut maître des cérémonies avant d’en devenir chanoine. Il y prêcha en plusieurs circonstances.

  18. Une tragédie s’amorce : au printemps 1831, l’annonce de la vente du prieuré fait sursauter le jeune prêtre. Le vieux prieuré de Solesmes en vente en 1831

  19. Henry Lenoir de Chantelou avaitacheté le prieuré en 1791. En 1812, celui-ci demande à l’Empereur Napoléon que soient conservées à Solesmes les statues de l’église, alors convoitées par le préfet de la Sarthe. De Vilnius, en Lituanie, Napoléon signe le décret qui le lui accorde. En 1825, le prieuré passe aux mains de trois riches propriétaires de la région. Que n’avaient-ils pas imaginé pour trouver acquéreur ? Le bâtiment pourrait devenir… petit séminaire, verrerie, dépôt d’ardoises… Le monastère risquait d’être la proie de ceux qu’on appelait alors " La bande noire ".

  20. « Dans le cours du printemps 1831, raconte dom Guéranger, les journaux insérèrent dans leurs annonces la mise en vente du prieuré de Solesmes qu’ils qualifièrent d’abbaye. Cette nouvelle me causa une vive impression. Ce monument tant aimé de mon enfance, exposé à passer peut-être par d’étranges vicissitudes… »

  21. « L’annonce de Solesmes en vente continuant de paraître sur les journaux, poursuit dom Guéranger, je ne pouvais me résoudre à la pensée de voir utiliser cette maison, et je cherchais à la sauver. Tout à coup, vers le mois de juin, l’idée me vint que si je pouvais y réunir quelques jeunes prêtres, nous y rétablirions l’Ordre de saint Benoît avec l’Office divin et les études. » L’acquisition du prieuré s’avérait urgente : lassés d’attendre, les propriétaires en avaient commencé la démolition. Pour arrêter cet acte de vandalisme, l’abbé Guéranger se hâta de négocier la location, soumit à son évêque, Mgr Carron, les noms des prêtres qui avaient promis leur concours, et obtint son assentiment.

  22. Dom Guéranger se rendit à Sablé en juillet 1831. Là, un des vicaires l’emmena visiter le prieuré menacé. " Les débuts de Solesmes " Grande fut l’émotion de cette promenade! Le monde des statues si expressives était toujours là, dans cette ambiance de paix et de fraîcheur que ressent tout visiteur pénétrant la vieille église silencieuse, un jour d’été. Le "RORATE COELI ", cette prière d’Avent qui implore la fin de l’exil et le retour de Dieu en son temple, fut chanté par les deux prêtres.

  23. Retable de la Visitation du Mans « Le besoin de l’Église me semblait si urgent, les idées sur le vrai christianisme si faussées et si compromises dans le monde ecclésiastique et laïque, que je ne voyais autre chose que l’urgence de fonder un centre pour recueillir et raviver les pures traditions. » La Visitation du Mans fut invitée à commencer une neuvaine de prière, le 7décembre 1831. « Dans les premiers jours, j’étais en prière dans la chapelle, je fus sollicité intérieurement de consacrer l’œuvre du rétablissement desBénédictins en France au Sacré-Cœur de Jésus… »

  24. « Je m’étais consacré moi-même au Sacré-Cœur le Jeudi saint en 1823. Je fis vœu de demander à l'évêque la faveur d’un salut du Très Saint Sacrement en l’honneur du Sacré-Cœur, le premier vendredi de chaque mois, quand nous serions établis, et d’ériger un autel au Sacré-Cœur dans l’église de notre monastère. » Église monastique et église paroissiale

  25. Le 21 mars 1833, en l’église paroissiale de Solesmes, l’abbé Guéranger chanta pour la première fois la messe de saint Benoît, tandis que son compagnon faisait office de chantre devant un vieux graduel romain in-folio. Pour toute assistance : deux vieilles femmes et un hôte inopiné, venu préparer, pour une revue, un article sur les sculptures de Solesmes.

  26. De prime abord, le projet paraissait utopique. Pas plus que les autres ordres religieux, les bénédictins n’avaient droit de cité en France. La Révolution avait interdit les vœux de religion, « engagements contraires aux droits naturels de l’homme ». Napoléon n’avait pas voulu de moines, qualifiés d’... " inutiles " ! Et pourtant… le petit groupe s’installe à Solesmes le 11 juillet 1833.

  27. 11 juillet 1833 : fête de saint Benoît Le 11 juillet 1833 44 ans après la Révolution, la vie monastique reprend à Solesmes. Une trentaine de prêtres accompagnèrent les premiers " moines ", de l’église paroissiale jusqu’au prieuré. On chanta la messe " au romain ", on écouta un vieux confesseur de la foi des années révolutionnaires. « À partir des Vêpres de ce grand jour, l’Office divin n’a jamais été interrompu dans notre église... »

  28. Quelque temps plus tard, une visiteuse se présente, demande à voir le prieur. « Mon Père, j’ai appris que la vie bénédictine est en train de renaître à Solesmes. Est-ce bien vrai ? - Oui, Madame… - Alors, c’est à vous que revient l’héritage qu’une tante m’a légué en mourant. Ma tante a été secourable aux moines pendant la Révolution ; elle cachait chez elle, à Paris, le supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur, dom Ambroise Augustin Chevreux. IL lui avait confié ses objets personnels : voici son portrait au pastel, le sceau de la Congrégation, et ce beau livre… - Madame, c’est un antiphonaire ! C’est le ciel qui vous envoie ! Vous nous apportez la bénédiction de notre ancêtre spirituel ! Son héritage ! »

  29. Parmi les premiers moines Dom Fonteinne Père Osouf Dom Gardereau Père abbé Dom Guéranger L’ abbatiale Dom Guéranger Frère Placide Dom Gourbeillon

  30. Il y avait à Sablé deux pieuses personnes qui aimaient beaucoup dom Guéranger, un peu comme Marthe et Marie aimaient Jésus et étaient aimées de Lui. Elles s’appelaient Marie et Euphrasie Cosnard. IL les guidait dans leur vie spirituelle, leur parlant de confiance et d’abandon. Toute leur vie, elles demeurèrent des amies dévouées. les " Saintes Femmes " de Solesmes Euphrasie Cosnard bienfaitrice du monastère (1809-1879) Marie Cosnard(1798-1855)

  31. Leur maison ressemblait à celle-ci, avec son toit arrondi, typique de la région. ~~~ Les saintes femmes de Solesmes ~~~

  32. Sofia Petrovna Swetchina, née Soïmonov, Moscou 1782- Paris 1857, épouse du général Swetchine. Le couple quitta la Russie pour Paris, où Mme Swetchine tint un salon célèbre qui rassemblait les plus importantes personnalités catholiques de l’époque. En ces premières années, une dame immigrée de Russie sera aussi une protectrice pour dom Guéranger, Mme Swetchine.

  33. Les nouveaux bénédictins attendirent trois ans avant d’adopter l’habit monastique. Ils portaient la soutane et, pour habituer les populations à la réapparition du froc, ils sortaient enveloppés d’une grande cape à capuchon pointu. Le 14 août 1836, pour les premières Vêpres de l’Assomption, ils descendirent au chœur en tunique, avec la ceinture de cuir. Dom Guéranger prit sur l’autel le scapulaire et la coule, s’en revêtit, et donna l’habit à ses compagnons.

  34. Dès le début, les nouveaux moines chantèrent d’une manière qui impressionnait : ils chantaient le texte… Le chant des moines …disaient en chantant la Parole de Dieu, qui prenait tout son sens dans l’expression de la psalmodie et de la mélodie. Dom Guéranger avait d’instinct découvert le premier secret de la " méthode de Solesmes ".

  35. 1837 : à Rome Dom Guéranger se rend auprès du Pape Grégoire XVI… …pour lui demander l’approbation de ce qu’il a entrepris à Solesmes. C’est toute une espérance, espérance contre toute espérance : alors que tant de congrégations nouvelles sollicitent le Pape, celui-ci accordera-t-il à ce jeune inconnu l’approbation de son œuvre et des Constitutions de Solesmes ?

  36. Le Pape Grégoire XVI 1765-1846

  37. Mater Providentiae En juillet 1796, cette Madone romaine s’était manifestée miraculeusement en versant des larmes. À elle, agenouillé devant son image dans une petite rue de la Ville Éternelle, le jour même de sa fête, le jeune prieur de Solesmes remet toute son attente… ~~~ Ainsi priaitdom Guérangerle 9 juillet 1837 ~~~

  38. Et voici la réponse ! Le bref " Innumeras inter " Par le bref du 1er septembre 1837, Grégoire XVI confirma les Constitutions de Solesmes, érigea le prieuré en abbaye et nommadom Guérangerabbé de Solesmes. «  M. Guéranger est abbé perpétuel de Solesmes, ayant anneau, crosse et mitre, et chef de la Congrégation des Bénédictins de France, affiliée au Mont-Cassin. C’est un résultat merveilleux et qui doit nous porter à aimer de plus en plus l’Église romaine… » (Mme Swetchine)

  39. À chacun de ses quatre voyages à Rome, dom Guéranger apportera la clef du monastère --- ici représentée --- pour la déposer devant la Confession de saint Pierre. Dom Guérangerétait profondément impressionné par ce grand acte : par la bouche du successeur de Pierre, l'Église s’était prononcée sur son œuvre. Solesmesrecevait mission de mener et de propager en France la vie monastique selon saint Benoît. Solesmesétait ainsi reconnu utile au bien de l’Église. Solesmessurvivrait donc aux difficultés présentes (...et futures).

  40. Le 26 juillet 1837,dom Guéranger émit ses vœux devant l’autel de la sacristie de Saint-Paul Hors-les-Murs.

  41. Charte de profession  de dom Guéranger

  42. Le retour de dom Guéranger à Solesmes Tout se passa humblement. Venant par la route de Notre-Dame-du-Chêne, il descendit de voiture à l’entrée du village, arbora ses insignes pontificaux et pénétra dans son abbaye au son des cloches, tandis que les moines l’accompagnaient en chantant le psaume " In convertendo " (Ps 125/126). Au chœur, l’un d’eux donna lecture du bref, et l’on célébra les premières Vêpres de la Toussaint --- L’événement fut bientôt connu dans la région. Les premiers temps, on vint par curiosité : un abbé bénédictin semblait un personnage si étrange… Et puis peu à peu, la nef de l’église abbatiale retrouva sa solitude. Rares étaient alors les visiteurs ; Léon Landeau, jeune patron de la marbrerie, fut souvent le seul assistant aux offices, en compagnie d’un aveugle, ce qui portait les voisins à dire : « On fait de belles cérémonies, mais il n’y a qu’un aveugle pour les voir! » 

  43. Manuscrits Son établi Livres publiés par dom Guéranger

  44. La vraie richesse de l’abbaye, c’était la famille monastique Dom Guéranger ne concevait pas sa charge abbatiale autrement que saint Benoît : le monastère est la " maison de Dieu  " ; or, la maison de Dieu par excellence, c’est l'Église ; il est donc une Église en petit… Le chef n’est autre que le Christ Jésus, agissant dans son représentant visible: l’abbé La vraie richesse c’était aussi : l’office divin l’Église romaine la vie liturgique l’office divin le chant grégorien les études

  45. Les manuscrits de chant grégorien Dom Guéranger eut très vite une seconde intuition, après celle du rythme verbal : il voulut chanter comme " nos pères du Moyen Âge ", et fit copier les manuscrits de chant conservés dans diverses bibliothèques. Ce fut le début de la paléographie musicale et de l’œuvre de restauration du chant grégorien.

  46. La fondation de Sainte-Cécile de Solesmes Présence féminine à partir du XIXe siècle Fonder pour des moniales, dom Guéranger n’y songeait pas et n’aurait jamais voulu le faire. Ce fut pourtant la joie de ses dernières années… Et c’est ainsi qu’est né le monastère de Sainte-Cécile de Solesmes (1866), dont la première abbesse, Mère CécileBruyère(1845-1909), bénéficia dès l’enfance de la direction spirituelle et paternelle de dom Guéranger.

  47. Lumière et force : Mère Cécile Bruyère «  Le bon sens me disait que les heures n’ont que soixante minutes, mais Celui pour qui mille ans sont comme un jour m’a prouvé cent fois qu’il est le Maître du temps comme de toutes choses . » Il faut prier sans cesse : cette prière intérieure, sans paroles, n’est autre chose que l’exercice très simple de l’amour de Dieu. Cette atmosphère de prière doit pénétrer toute notre vie, depuis notre réveil jusqu’à notre sommeil, et encore, lorsqu’on s’endort, c’est dans les bras de Dieu ; une prière continue pénètre tout notre être comme un parfum. Ce parfum de prière doit s’exhaler d’une moniale.

  48. Dom Guéranger remit sa belle âme à Dieu le 30 janvier 1875. Son successeur, le père abbé dom Charles Couturier et mère abbesse Cécile Bruyère gardèrent vivant son héritage. Dom Guéranger 30 Janvier 1875

  49. En 1937, à l’occasion du centenaire de la Congrégation bénédictine de France, le sculpteur Henri Charlier réalisa un " gisant " de dom Guéranger que l’on peut voir dans la crypte où repose le corps du premier abbé de Solesmes. Dom Guéranger, par Henri Charlier

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