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MST ANO-RECTALES

MST ANO-RECTALES. Docteur Bruno Halioua Institut Alfred Fournier Paris 75014. HERPES GENITAL. 5% des herpes ano-génitaux Plus souvent HSV-2. Primo-infection - douleurs ano-rectales avec constipation, ténesme et sécrétions muco-purulentes - ulcérations de la muqueuse

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MST ANO-RECTALES

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Presentation Transcript


  1. MST ANO-RECTALES Docteur Bruno Halioua Institut Alfred Fournier Paris 75014

  2. HERPES GENITAL • 5% des herpes ano-génitaux • Plus souvent HSV-2.

  3. Primo-infection - douleurs ano-rectales avec constipation, ténesme et sécrétions muco-purulentes - ulcérations de la muqueuse - symptômes neurologiques (paresthésies, névralgies) avec fièvre, frissons - adénopathies Récurrences herpétiques - symptomatologie plus discrète (érosions anales)

  4. Herpes anal:

  5. Condylomes acuminés • Souvent multiple • HPV 6 et 11 • Habituellement pas asssociés avec dysplasie de haut grade ou cancer spino-cellulaire (genotypes 16 et 18),

  6. Condylomes acuminés

  7. Condylomes acuminés

  8. Condylomes acuminés

  9. Anal intraepithelial neoplasia • Strong association with HIV • HPV infection is significantly commoner in HIV+ MSM (92%) than in HIV- (66%). • AIN in HIV+ MSM : 52% vs 17% in HIV-. • Progression from low-grade to high-grade AIN occurs within 2 yr in 62% HIV+MSM compared with only 36% of HIV- MSM. • Strong association with iatrogenic immunosuppression (7 yr after organ transplant) Abbasakoor F and Boulos PB. Anal intraepithelial neoplasia. Br J Surg 2005; 92:277

  10. Anal intraepithelial neoplasiaHistology

  11. Chancre mou -Une ou plusieurs ulcérations anales, purulentes - adénopathie inguinale inflammatoire évoluant vers la suppuration

  12. Donovanose chancre mou induré ulcéro-bourgeonnant et extensif - pas d'adénopathie

  13. - le plus souvent, asymptomatique - forme aiguë : ténesme, constipation, douleurs ano-rectales, émissions glairo-sanglantes - forme subaiguë pauci symptomatique : rectorragies intermittentes - aspect variable : • muqueuse érythémateuse ou friable avec ou sans ulcération • pus dans les cryptes

  14. Chlamydiose(sérotype D à K)

  15. LYMPHOGRANULOMATOSES ANORECTALES : A PROPOS DE 28 CAS DÉPISTÉS DANS UN CENTRE DE MST PARISIEN. B. Halioua (1), M. Herida (2), B. de Barbeyrac (3), P. Sednaoui (1)(1) Institut Alfred Fournier. Paris 75014 (2) INVS Saint Maurice. 94,(3) Centre Nationale de référence de Chlamydia Bordeaux. Section MST de la Société Française de Dermatologie

  16. UNE MALADIE DE 89 ANS La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une affection sexuellement transmissible due aux bactéries Chlamydia trachomatis (CT) de sérotypes L1, L2, L2a et L3.

  17. MATÉRIELS ET MÉTHODES :Etude rétrospective clinico-biologique des chlamydioses ano-rectales (n=55) sur une période de 41 mois (Janvier 2002- mai 2005)Etude prospective 4 mois (mai 2004-mai 2005)

  18. Homosexuels masculinsAge moyen des patients est de 38,5 ans ( 28- 52 ans).

  19. Le délai entre le début des symptômes et le prélèvement est en moyenne de 40,2 jours (1-131jours)

  20. Bilan clinique: • Tous les patients présentaient une anorectite sévère (22/28 soit 78% des cas), ulcéré(8/28). • Diarrhée glairo-sanglante (8/28 soit 28%). • Ecoulement purulent (11/28) • Tenesmes (4/2_) • 2 présentait un fébricule. • 1 adénopathie fistulisée

  21. LES SYMPTÔMES SONT VARIABLES • Douleurs abdominales • Constipation • Diarrhée • Ténesmes • Épreintes • Prurit anal • Douleurs rectales • Pertes anales muco-purulentes et sanglantes • Fièvre • Altération de l’état général • LE TOUCHER RECTAL MUQUEUSE ÉPAISSIE, RIGIDE AVEC UN ASPECT GRANITÉ.

  22. Bilan MST • Sérologie HIV: 15/28 HIV+(soit 53,5%) /1NP/9HIV- • 1 culture HSV2 positive /14 réalisées (18 non réalisés) • 3/8 profil sérologique syphilitique compatibles avec syphilis récente (VDRL> 32/TPHA>1000) (14 non réalisés)

  23. Association à Neisseria Gonorrhoeae: 11/32 (34,4%)

  24. LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES • La rectoscopie met en évidence • Une rectite à gros plis s’étendant de quelques cm jusqu’à 15 à 20 cm de l’anus • Une muqueuse friable, inflammatoire avec de profondes ulcérations saignant spontanément • L’examen histologique: aspect proche de la maladie de Crohn. • Le diagnostic repose sur la PCR chlamydia (prélèvement sous anuscopie ou rectoscopie

  25. Sérologie Chlamydia Trachomatis Titres importants d’anticorps spécifiques type IgG>1024 IgG>1024 IgG<1024

  26. Un titre élevé de la sérologie Chlamydia Trachomatis est t-il un facteur prédictif de la LGAR ? NON OUI

  27. 148 patients homo et bisexuels masculins ayant consulté pour une ano-rectite sur une période de 29 mois (décembre 2002- mai 2005) Prélèvement ano-rectal +sérologie Chlamydia par micro-immunofluorescence 1er groupe:(n=26) LGAR (sérotype L2) 2ème groupe: (n=12) Chlamydioses anorectales (sérotype D à K ) 3 ème groupe:(n=110) Anorectites autres origines • Titre des IgG anti-C. trachomatis chez LGAR >2048 chez 88,4% (23/26) • Versus 25% (3/12) Chlamydiose anorectales • Versus 20% (22/110) Ano-rectites autres origines

  28. On ne comprend l’intérêt de la sérologie que si on connait la physiologie particulière de la LGAR • Tropisme cellulaire: tissus lymphatiques ( et non épithélium cylindrique) • Diffusion lymphatique via les vaisseaux et les ganglions lymphatiques. • Très forte réponse immune à médiation cellulaire et humorale.

  29. INTÉRÊT DANS LE DÉPISTAGE DES PATIENTS À RISQUE • Chez les patients souffrant d’anorectites en cas de titre élevé > 2048: Question que faire si recherche de Chlamydia trachomatis par PCR est négative? Biopsie étagées? • Acceptabilité par les patients Chez les patients asymptomatiques: en cas de titre élevé > 2048 envisager un prélèvement ano-rectal sous anuscopie pour la recherche d’IST

  30. LE TRAITEMENT EST SIMPLE MAIS PLUS LONG QUE CELUI DES AUTRES INFECTIONS À CHLAMYDIAE • LE TRAITEMENT DOIT ÊTRE ENTREPRIS APRÈS LA RÉALISATION DES PRÉLÈVEMENTS BIOLOGIQUES • Doxycycline : 100mg deux fois par jour pendant 21 jours. • En cas d’allergie ou de CI aux cyclines, érythromycine 500 mg 2 cp x 2 fois par jour pour 21 jours. • Importance du contrôle au moins trois semaines après la fin du traitement. • Importance du dépistage du ou des partenaires

  31. LES QUESTIONS QUI SE POSENT? • Sommes nous à la veille d’une épidémie plus importante? • Y-a-t-il des formes asymptomatiques évoluant à bas bruit? • Doit t-on généraliser le dépistage des LGAR? Comment éviter les erreurs d’aiguillage par « chevauchement de compétence »?

  32. SOMMES NOUS À LA VEILLE D’UNE ÉPIDÉMIE PLUS IMPORTANTE?

  33. UK French et al Sex Transm Infect. 2005 Apr;81(2):97-8. Hollande Gotz Ned Tijdschr Geneeskd. 2004 Feb 28;148(9):441-2. Pologne Mysliwiec Przegl Epidemiol. 2005;59(1):31-3 Allemagne Meyer Sex Transm Infect. 2005 Feb;81(1):91-2. Suisse. Bulletin BAG 2005;432-3. Espagne Eurosurveillance Weekly, 3 Feb 2005 Vol 10 Issue 5

  34. Canada Kropp CMAJ. 2005 Jun 21;172(13):1674-6. Australie Eisen Med J Aust. 2005 Aug 15;183(4):218-9. USA Tue 21 Dec 2004 San Francisco Chronicle

  35. Y-A-T-IL DES FORMES ASYMPTOMATIQUES ÉVOLUANT À BAS BRUIT?

  36. LES COMPLICATIONS • Le syndrome de Jersild: ano-rectite proliférante et sténosante avec des lésions ano-génitales végétantes et éléphantiasiques Ruther U, Endoscopy. 1990 Sep;22(5):237-8 Jeanpretre M, Schweiz Med Wochenschr. 1994 Sep 10;124(36):1587-91 Mostafavi H, Am J Gastroenterol. 1990 May;85(5):602-6. • Des cas de dégénérescence maligne ont été rapportés. Chopda NM, Indian J Gastroenterol. 1994 Jul;13(3):103-4. M, Sem Hop. 1972 Mar 14;48(13):921-36

  37. DOIT T-ON GÉNÉRALISER LE DÉPISTAGE DES LGAR?

  38. COMMENT ÉVITER LES ERREURS D’AIGUILLAGE PAR « CHEVAUCHEMENT DE COMPÉTENCE »?

  39. Y A T-IL UN EFFET CENTRE?

  40. Remerciements • Docteurs Bohbot , Castano, Parades, Marteau, Soudan, Bourguignon, Gigon, Julien, Andreani, Periac, Diac, Roycourt, Periac, Retourné-Nizet, Santoni.

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