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LA RELATION. UE 4. 2 SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013. Les échanges à l’hôpital. Les relations à l’hôpital sont majoritairement déterminées par les soins. Tout acte technique ou de confort se situe au sein d’une relation soignant/soigné.
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LA RELATION UE 4. 2 SOINS RELATIONNELS NHJ NL-2013
Les échanges à l’hôpital • Les relations à l’hôpital sont majoritairement déterminées par les soins. • Tout acte technique ou de confort se situe au sein d’une relation soignant/soigné.
La complexité d’une relation 1)La relation est une rencontre entre (au moins) deux personnes, c’est à dire deux individualités, deux psychologies particulières, deux histoires. Différents facteurs vont intervenir dans la rencontre: 2)Des facteurs psychologiques valeurs personnelles, représentations, préjugés, émotions, désirs, enjeux de communication… 3)Des facteurs sociaux : l’appartenance à une catégorie professionnelle, à une classe d’âge, une culture, rôles et fonctions de chacun. 4)Des facteurs physiques: perceptions propres à chacun, aspect physique
La complexité d’une relation • C’est un échange basé sur la capacité à communiquer: • de manière verbale, les paroles… • De manière non verbale avec les gestes, mimiques, positions du corps, vêtements….
La complexité d’une relation • C’est avec son corps, sa parole, son affectivité qu’on entre en relation. • L’affectivité est l’élément central: l’inconscient révèle sa présence au travers du langage non verbal, des lapsus, trous de mémoire…
Le sens de la relation • Il dépend de la conjugaison de tous les facteurs précités. • Il se rajoute le contexte: ainsi la relation de soin est contextualisée, elle n’est pas une relation amicale…. • La relation de soins est toujours inscrite dans un environnement, un système organisationnel et interactionnel: il ne s’agit pas seulement d’un soignant et d’un soigné.
Relation et rôles sociaux Rôle • Etymologie: rotulus, feuille roulée portant un écrit→ texte que devait réciter l’acteur. • XIème siècle: Sens de fonction sociale et de profession.
Relation et rôles sociaux Origine des rôles 1)La première relation mère/enfant est appelée « fusionnelle ». 2)Puis vient la distinction entre « soi » et « non soi », ce qui va nécessiter un espace de transition: l’objet transitionnel, puis le jeu… 3)C’est dans ces espaces de transition que vont s’inscrire les futurs rôles sociaux. 4)Les rôles sociaux sont soutenus par la motivation. 5)Le moi-intime va ainsi être relié au moi-social (réalité intérieure et monde extérieur). 6)Les rôles sociaux peuvent se perdre (ainsi le malade perd temporairement son rôle professionnel).
Le rôle de malade 1)Il désigne bien la place d’un individu dans un groupe 2)Il justifie toutes les interactions soignant/soigné. 3)Comme tous les rôles, il contient un savoir et un comportement adapté (à la relation de soins) 4)La motivation dépend de ce que le sujet vit dans sa maladie
Relation et rôles sociaux 1)La relation à l’autre s’inscrit dans la reconnaissance de son rôle social. 2)Les rôles permettent une adaptation de l’individu à un milieu, ils favorisent l’échange et la protection du sujet. 3)Ils exigent d’être bien identifiés par les interlocuteurs pour que la relation soit positive.
Relation et rôles sociaux 1)Méconnaître le rôle de l’autre, c’est entraver la relation: ainsi le « rôle de malade » a changé aujourd’hui, il veut être informé, comprendre…. Le soignant doit prendre en compte cette évolution. 2)Les glissements de rôles: c’est perdre momentanément son rôle…au profit d’un autre (la soignante qui réagit en tant que mère, et non plus en tant qu’infirmière face à une adolescente…).
Différentes formes de relation • La relation de civilité: base de la communication, elle concerne toutes les relations interpersonnelles, de même celles du soin. • Elle permet d’établir un contact de façon spontanée, dans un climat de respect mutuel, ce qui est l’élément clé du sentiment de confiance.
Différentes formes de relation • La relation fonctionnelle: elle est reliée aux rôles sociaux des interlocuteurs. Dans le soin, elle permet par exemple d’obtenir les informations nécessaires au projet de soin (recueil de données…).
Différentes formes de relation • L’empathie: l’attitude empathique consiste à percevoir le cadre de référence de l’autre personne avec exactitude. Cela comprend la perception et la compréhension des composantes émotionnelles et les significations qui s’y rattachent comme si on était l’autre personne, mais sans jamais perdre la condition du comme si … si elle se perd, il s’agit d’identification.
Différentes formes de relation • L’empathie: elle se distingue de la sympathie (éprouver avec l’autre) qui suppose une identification et de la neutralité bienveillante (il n’est pas possible d’être neutre, à moins de considérer l’autre comme un objet). • L’empathie ne relève pas d’une implication affective, mais d’un engagement personnel dans une interaction entre deux personnes considérées comme sujets différents. • Elle est donc « action sur soi-même » et « engagement à comprendre autrui».
Différentes formes de relation • La relation d’aide psychologique (Carl Rogers) : elle amène la personne aidée à exprimer ses sentiments, à identifier ses difficultés, à mobiliser les ressources nécessaires à la résolution des problèmes… • Elle est basée sur différents concepts: l’acceptation inconditionnelle de l’autre, l’authenticité, l’empathie. • Elle utilise les techniques et attitudes de l’écoute active, les reformulations ….
Différentes formes de relation • La relation d’aide thérapeutique: elle vise à accélérer un processus de changement par un accompagnement adapté. Cette relation reprend les formes de la relation d’aide. Selon Rogers, c’est l’effet de congruence qui va précipiter le processus de changement. L’objectif va être d’aider la personne à accroître la capacité à « s’écouter elle-même », ce qui va permettre des prises de conscience.
Différentes formes de relation • La relation d’aide thérapeutique: ce concept est utilisé surtout en psychiatrie par les infirmiers. • Dans ce contexte, la relation est basée sur les concepts rogériens vus précédemment, mais il s’y ajoute d’autres composantes: • Les concepts de la psychanalyse qui vont être utilisés pour comprendre la problématique du patient, mais aussi ce qui se joue dans la relation (les mécanismes de défense, les mouvements transférentiels…) • La prise en compte dans l’approche relationnelle du cadre institutionnel (avec ses règles…), et du projet de soins (considéré sous un angle systémique).