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HOMEOSTASIE ET EXAMENS PARACLINIQUES

HOMEOSTASIE ET EXAMENS PARACLINIQUES. UE 2.2 Promotion 2011-2014 Céline Leblanc. introduction. HOMEOSTASIE = CAPACITE DE L’ORGANISME A MAINTENIR UNE STABILITE RELATIVE DU MILIEU INTERIEUR Etymologiquement HOMEOSTASIE = ETAT STABLE «homoios»= semblable; «stasis»= position

elana
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HOMEOSTASIE ET EXAMENS PARACLINIQUES

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  1. HOMEOSTASIE ET EXAMENS PARACLINIQUES UE 2.2 Promotion 2011-2014 Céline Leblanc

  2. introduction • HOMEOSTASIE = CAPACITE DE L’ORGANISME A MAINTENIR UNE STABILITE RELATIVE DU MILIEU INTERIEUR • Etymologiquement HOMEOSTASIE = ETAT STABLE • «homoios»= semblable; «stasis»= position • En réalité, HOMEOSTASIE = EQUILIBRE DYNAMIQUE • les conditions internes changent en permanence mais sont régulées pour les maintenir dans des limites compatibles avec l’activité cellulaire

  3. La constance du milieu intérieur repose sur le contrôle de plusieurs variables dont les principales sont: • Le sang • La lymphe • Le LCR (liquide céphalorachidien) • La température • La glycémie • La pression artérielle • La pression osmotique • Les fréquences cardiaque et respiratoire

  4. Équilibre gazeux et acido-basique

  5. En permanence, l’activité métabolique des cellules libère des ions H+ qui abaissent le pH sanguin: - Le CO2 produit par la respiration cellulaire est dissous sous forme HCO3- et H+ - L’activité métabolique des cellules libère des acides organiques: acidelactique, acidepyruvique… - La destruction de molécules organiques soufrées ou phosphatées libère des acides inorganiques ( acide phosphorique et acide sulfurique) L’activité métabolique abaisse naturellement le pH sanguin, il faut des mécanismes correcteurs pour éviter l’acidose

  6. Les GDS: gaz du sang = Prélèvement artériel d'un échantillon de sang ( 0,5 – 1 ml ) • Intérêts : - Apprécie la fonction respiratoire ( hypoxie / hypercapnie) - Apprécier l'équilibre acide / base - Apprécier l'état d'hypoxie des tissus ( lactates)

  7. Apprécie la fonction respiratoire ( hypoxie / hypercapnie) Les gaz du sang (dioxygène (O2) et dioxyde de carbone (CO2) sont présents à différentes pressions dans le sang veineux et dans le sang artériel afin de favoriser les échanges gazeux qui s’effectuent au niveaux alvéolaires et cellulaires Ici en artériel: Pa Co2 =(N = 38 - 45 mm Hg) Pa O2 (N = 95 mm Hg, + ou - 5)

  8. Inspiration à 21% d’O2  échanges au niveau des alvéoles pulmonaires  O2 se fixent sur hématies et transporté par les artères jusqu’aux organes  O2 capté par les cellules, CO2 rejeté  transport par veine jusqu’au cœur droit  évacué lors de l’expiration La régulation des gaz est sous contrôle du système nerveux qui agit sur la fréquence respiratoire Plusieurs facteurs peuvent modifier la FR = émotions, stress, altitudes, pollution, fumée de cigarette……

  9. Apprécier l'équilibre acide / base Le PH (N = 7.38-7.42) Des variations du pH au-delà des valeurs caractérisent un problème de santé Lorsque le pH est < à 7. 38 on parle l’acidose Lorsque le pH est > à 7. 42 on parle d’alcalose Relation directe entre pH et CO2 : ↑ pa CO2 ( hypercapnie) =>↓ pH ( acidose) ↓ Pa CO2 ( hypocapnie) => ↑ pH ( alcalose)

  10. Les bicarbonates HCO3- (N = 22-24 mmol /L) = système tampon de l'organisme face à une agression acide. Définition: un système tampon est un ensemble de molécules capables de fixer ou de libérer H+ en réponse à l’addition d’un acide ou d’une base. Ils permettent de maintenir le pH constant. Conditions de prélèvement: il se réalisent en général sur les GDS mais peuvent être aussi réalisés en veineux. Les bicarbonates se dégradant rapidement, l'analyse donc l’acheminement doit être effectuée rapidement après le prélèvement.

  11. Apprécier l'état d'hypoxie des tissus ( lactates) Lactates (N = 0,3 – 0,8 mmol / L)

  12. Réalisation des Gaz du sang: • Test d'Allen au préalable (vérification de la suppléance de l'artère cubitale). • Prélèvement artère radiale ( fémoral ou huméral par médecin ) • Patch Emla 2 h sur point de ponction ( sauf urgence) • Aiguille IV ou IM + seringue à GDS • Etiquettage et remplissage demande • Acheminement immédiat au laboratoire dans la glace

  13. Équilibre phosphocalcique et vitamine D

  14. Calcémie (Ca total sérique ou plasmatique) : 2,25 à 2,62 mmol/l • Calciurie : 2,5 à 6,25 mmol /24h • Phosphatémie ( «phosphore» sérique ou plasmatique ): 0,95 à 1,25 mmol/l • Phosphaturie : variable en fonction des conditions alimentaires : 16 à 32 mmol/24h • Phosphatases alcalines sériques : 30 à 100 UI/l

  15. La régulation de la calcémie dépend des échanges ioniques et de l’intervention de différentes hormones: • HORMONES HYPERCALCEMIANTES: - La parathormone=PTH libérée par les glandes parathyroïde: augmente la réabsorption rénale du calcium (limite les pertes urinaires de calcium) activation des ostéoclastes = cellules détruisant l’os (libération osseuse de calcium) activation de la synthèse du calcitriol Dosage parathormone :10 – 65 ng /L

  16. - Le calcitriol: dérivé hormonal de la vitamine D (apport alimentaire et UV) synthétisé par les reins et le foie Stimule l’absorption duodénale du calcium Augmente la réabsorption rénale du calcium Inhibe l’ostéogénèse (donc la consommation de calcium pour les os • HORMONEHYPOCALCEMIANTE: - La calcitonine (CT) libérée par la glande thyroïde: Réduction de l’ostéolyse en limitant la formation des ostéoclastes: la calcitonine est l’hormone de protection de la masse osseuse Augmentation de l’excrétion urinaire de calcium réduction de l’absorption intestinale de calcium

  17. La parathormone, la vitamine D3 et la calcitonine agissent conjointement sur le tube digestif (lieu d’absorption du calcium), le rein (lieu de la réabsorption tubulaire du calcium, sous l’action de la PTH) et l’os ( lieu du stockage du calcium)

  18. Équilibre hydroélectrolytique

  19. L’eau 60% de la masse corporelle La régulation en eau dépend de 3 facteurs • La soif et l’appétit de sel (contrôlé par l’hypothalamus) qui permettent de réguler l’hydratation Quand la volémie est basse, l’organisme réclame de l’eau et du sel afin de reconstituer la quantité de liquide dans les vaisseaux. Ces mouvements obéissent au phénomène de l’osmose

  20. Phénomène de l’osmose = lorsque 2 fluides de pression osmotique différentes sont séparés par une membrane semi-perméable (imperméable aux ions et perméables à l’eau), l’eau se déplace du milieu où la concentration est la plus faible vers le milieu où la concentration est la plus élevées jusqu’à ce qu’il y ait équilibre entre les 2 fluides La pression osmotique est la pression qui correspond à la quantité de substances dissoutes dans un fluide = dans l’organisme il existe une pression similaire que l’on appelle pression oncotique attribuée aux protéines du plasma sanguin

  21. Pour que le plasma sanguin reste dans le système vasculaire, il est nécessaire que la pression oncotique soit + élevée dans les vaisseaux que dans les tissus Osmolarité sanguine est donc à réaliser lors de déshydratation Normale = 310 mmol/l 1- Na 140 mmol /L et osmolarité normale 2- Na > 150 mmol /l et osmolarité > 320 mmol /l 3 - ↓ Na et osmolarité Coma hyper osmolaire : 350 mmol / L

  22. Pression oncotique = différence de pression osmotique entre le liquide interstitiel et le plasma sanguin due à la présence de protéines dans le compartiment sanguin (l'albumine, globulines et fibrinogène) Dosage Protidémie ( ou protides totaux) = concentration des protéines dans le sang N = 65 - 85 g /L augmente quand déshydratation, dysprotéinémie Albuminémie N = 35 – 50 g/L. Augmente quand : déshydratation, pertes liquidiennes, diabète insipide, dénutrition, brûlures, inflammation sévère, insuffisance hépato-cellulaire

  23. La concentration ou dilution sanguine qui va stimuler ou inhiber la sécrétion de l’hormone antidiurétique (ADH) • l’hormone antidiurétique (ADH) appelée aussi vasopressine sécrété par l’hypotalamus stimule la réabsorption de l’eau au niveau du rein < 4.8 pmol /l tube avec anticoagulant, congélation avant dosage

  24. La natrémie • Apprécier l'état d'hydratation du corps - Rôle important dans l'osmolarité extra-cellulaire. • Conditions de prélèvement: -Sang veineux dans le cadre du ionogramme sanguin. -Tube héparinate de sodium -Pas nécessaire d’être à jeun • Valeurs usuelles : 135 à 145 mmol/l. • Le sodium accompagne les mouvements de l’eau, aussi quand l’eau est excrétée, le sel l’est aussi et inversement

  25. Rénine-aldostérone • Le système rénine-angiotensine-aldostérone gouverne l’homéostasie hydrosodée dans l’organisme. En effet, le contrôle de la teneur en sodium est sous la dépendance d’hormones comme l’aldostérone et la rénine et du système nerveux sympathique

  26. En cas d’hypovolémie / d’hyponatrémie  baisse de la TA  stimulation de la sécrétion de rénine (rein)  stimulation de l’angiotensine II (dans le sang l’angiotosinogène sous l’effet de la rénine se transforme en angiotensine I puis II)  stimulation de la sécrétion d’aldostérone (corticosurrénales)  augmentation de la réabsorption tubulaire du sodium (et du Cl) augmentation de la natrémie

  27. Dosage enzymatique direct de l’angiotensinogène • Dosage de la rénine plasmatique: correspond à la quantité d’Ang I libérée en une heure par action de la rénine sur l’angiotensinogène. • Dosage immunoradiométrique direct de la rénine active Permet d’avoir le résultat le jour du prélèvement, et ne dépend pas de la concentration d’angiotensinogène. • Dosage radio-immunologique aldostérone plasmatique

  28. Mesure rénine / aldostérone : La rénine et l’aldostérone s’élèvent rapidement en position orthostatique. La déplétion sodée est un puissant stimulus de la sécrétion de rénine tandis qu’un régime riche en sodium l’inhibe. La mesure de la rénine et de l’aldostérone est réalisée le matin à 8 heures après une nuit de décubitus et après1 heure de déambulation. • Aldostérone sérique couché : 10 à 125 ng/l debout : 68 à 300 ng/l

  29. La kaliémie • La majeure partie du K+ est intracellulaire ce qui justifie le fait que le taux plasmatique soit beaucoup plus faible que celui du sodium • Valeurs usuelles: 3.5 – 4.5 mmol / L • Cet ion est important dans la contraction musculaire surtout la contraction myocardique donc son taux à une répercussion sur contraction cardiaque • Son élimination se fait par les selles et les urines

  30. Conditions de prélèvement: -Sang veineux dans le cadre de l'ionogramme sanguin. -Tube héparinate de sodium -Pas nécessaire d’être à jeun • Hyperkaliémie par : - Déficit d'excrétion rénale ( insuffisance rénale) -Transfert du potassium des cellules vers le secteur extra cellulaire (mort cellulaire, acidose) • Hypokaliémie par : - Pertes digestives (vomissements) - Pertes rénales (alcalose, prise de diurétiques).

  31. La chlorémie • Variations habituellement parallèles à celles du Na et inverses de celles des bicarbonates. • Conditions de prélèvement: - sang veineux dans le cadre d’un ionogramme sanguin - Tube héparinate de lithium - Il n'est pas obligatoire d'être à jeun • Valeurs usuelles: 95 à 115 mmol/l.

  32. La thermorégulation

  33. La thyroïde • Dosage des hormones thyroidiennes T3 libre – T4 -Carence en T 3 T4 => hypothermie -Augmentation T3 – T4 => hyperthermie Il s’agit d’un des mécanismes de régulation de la température. Il intervient par exemple au cours du passage d’une saison froide à une saison chaude ou inversement. Les hormones T3 et T4 accroissent la vitesse du métabolisme et contribue ainsi à la production de chaleur ce qui permet à l’organisme de maintenir une température constante lorsqu’il ait froid • Normes T3 libre (FT3) : 2 – 5.6 ng /L Normes T4 (FT4) : 0.7-2.2μg /L

  34. La glycémie

  35. La glycémie • Equilibre permanent entre la sécrétion d’insuline (cellules β) et du glucagon (cellules α) du pancréas. • La Glycémie capillaire = Micro prélèvement de sang aux extrémités digitales. • Sur mains propres ( pas de lavage de main aux SHA) • Pas de désinfection préalable • Eviter la pince • Prélèvements sur les bords des doigts • Renseigne sur hyper ou hypoglycémie • N = 0.80 – 1.20 g /L ou 4.2 – 5.8 mmol /L

  36. Le LCR: liquide céphalorachidien

  37. La PL: ponction lombaire = Acte médical qui consiste à obtenir du LCR par une ponction dans l’espace intervertébral L3 – L4 ou L4-L5 • Indications : - Infections du SNC (méningite, myélite) - Suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne - Thérapeutique (voie intratéchale) • Examens : - cytologique : nombre et type de cellules - bactériologique : détection VIH, méningocoque.. - biochimique : glycorachie, protéinorachie, chlorurorachie

  38. Normes - Liquide clair, eau de roche - < 5 élements / mm3 - glycorachie = > à 60 % de la glycémie - protéinorachie < 0.4 g/L • Anormaux - Aspect hémorragique => hémorragie méningée - Aspect trouble ( eau de riz ) => atteinte neurologique - Selon protéinorachie et glycorachie, diagnostic étiologique de l’infection ( viral ou bactérien)

  39. bibliographie • Aldostéronehttp://www.medix.free.fr/cours/renine-angiotensinealdosterone.php • Déshydratation http://www.winsos.net/~ninie/fichiers/pediatrie/deshydra.pdf • Thermorégulation : calamar.univ-ag.fr/uag/staps/cours/bioD1/thermo.ppt • Osmolarité http://www.chups.jussieu.fr/polys/diabeto/POLY.Chp.9.4.html • Homéostasie glycémique http://www.univ-st-etienne.fr/lbti/acomen/revue/2001/pdf2/sapin.pdf http://udsmed.ustrasbg.fr/emed/courses/MODULE18/document/item20 6_Hypoglycemie.pdf?cidReq=MODULE18

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