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Parti VI, chapitre 4 : La maîtrise de la procréation

Parti VI, chapitre 4 : La maîtrise de la procréation. I – Qu’est-ce qui conditionne une grossesse ? A ) Travail de recherche. D’après vos connaissances sur le fonctionnement des appareils reproducteurs féminin et masculin et les documents ci-dessous, expliquer ce qui conditionne une grossesse.

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Parti VI, chapitre 4 : La maîtrise de la procréation

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Presentation Transcript


  1. Parti VI, chapitre 4 : La maîtrise de la procréation

  2. I – Qu’est-ce qui conditionne une grossesse ? A ) Travail de recherche. D’après vos connaissances sur le fonctionnement des appareils reproducteurs féminin et masculin et les documents ci-dessous, expliquer ce qui conditionne une grossesse.

  3. Doc 1 : Document 3 p 321 : Ce document présente sous forme de schéma le devenir des spermatozoïdes dans l’appareil reproducteur féminin. On constate que 300 millions sont déposés dans le vagin, 100 fois moins atteignent le colde l’utérus ( 2 à 3 millions) et 100 fois moins encore (quelques milliers) franchissent le col de l’utérus, c’est-à-dire passe la glaire cervicale. On déduit que la glaire cervicale sélectionne les spermatozoïdes, seuls les plus vigoureux passe le maillage

  4. Document 4 p 321 : On constate que dans le sperme les spz se déplacent sans orientation particulière alors qu’elle l’est avec présence de la glaire cervicale. La seule différence expérimentale étant la présence ou non de glaire cervicale, on déduit que la glaire permet d’orienter et d’accélérer le déplacement des spz. Cadre vert p 321 : Le moment où l’ovule est fécondable est 6 à 24h après l’ovulation. Les spz peuvent féconder un ovule jusqu’à 3 jours après leur dépôt dans le vagin. On déduit que la date du dépôt par rapport à l’ovulation conditionne la fécondation : elle doit avoir lieu 3 jours maximum avant l’ovulation.

  5. Document 2 Chez les primates (comme l’être humain) ainsi que chez certains mammifères d’élevage, les cycles se succèdent tout au long de l’année. Cependant, la plupart des mammifères ne présentent qu’une ou deux période où la femelle est apte à être fécondée. Les comportements du mâle et de la femelle sont modifiés : les deux partenaires se rechercher, s’acceptent et peuvent s’accoupler. Cette période est qualifiée de rut pour le mâle et d’œstrus ou de chaleur pour la femelle. Exemple : le rat : texte et expériences a et b p 324. Doc 2 : les mammifères non hominidés n’ont pas un fonctionnement continu au cours de l’année de leurs appareils reproducteurs. Lorsqu’ils sont près à se reproduire, ils ont des comportements indiquant que la femelle a ovulée (œstrus) et que le mâle est prêt également (rut).

  6. Ainsi, la femelle rat se met en lordose et le mâle la monte pour copuler. Or lorsqu’on réalise une ovariectomie, la femelle se réalise plus de lordose : l’ovaire (seul paramètre qui varie) est donc indispensable à ce comportement. Lorsqu’on lui injecte des œstrogènes après ovariectomie, elle réalise des lordoses. Les œstrogènes (seul paramètre qui varie par rapport à l’ovariectomie seule) sont donc responsables du comportement sexuel de la ratte.

  7. Si on lui injecte de la testostérone, la femelle n’a pas de comportement sexuel. La testostérone (seul paramètre qui varie par rapport à l’ovariectomie seule) n’influence donc pas le comportement sexuel de la femelle. Les mêmes expériences sont réalisés chez le mâle castré. On déduit que les testicules, et plus précisément, la testostérone, induisent le comportement sexuel chez le rat mais les œstrogènes n’ont aucun effet.

  8. Document 3 : Enregistrement des concentrations plasmatiques d’HCG, œstradiol et progestérone. On observe que hCG dans le sang de la mère augmente à partir de la nidation jusqu’à 5ua à 8 semaines de grossesses. Puis hCG diminue rapidement jusqu’à 0,5ua à 17 semaines de grossesse (4 mois) puis plus lentement jusqu’à 0,2 ua à l’accouchement.

  9. Document 3 : Enregistrement des concentrations plasmatiques d’HCG, œstradiol et progestérone. Œstrogènes et progestérone augmentent lentement jusqu’à 1ua à la 13e semaine (3 mois) puis plus rapidement jusqu’à 3ua à la 22e semaine, lentement jusqu’à 4ua à la 38e et diminuent juste avant l’accouchement

  10. Document 3 : Enregistrement des concentrations plasmatiques d’HCG, œstradiol et progestérone. Or dans un cycle sans grossesse, progestérone et œstrogènes chutent 14 jours après l’ovulation. On peut penser que c’est la présence d’HCG produite car l’embryon qui permet l’augmentation de ces hormones.

  11. Document 4 : Structure tridmentionnelles de LH et HCG LH et HCG ont la même structure 3D.

  12. Document 5 : Expériences pour déterminer le rôle de HCG On a injecté des anti-corps anti-HCG à une femelle macaque gestante : Le taux de progestérone augmente de 6ng/mL à 11,5 ng/mL du 18e au 25e jour de grossesse chez la femelle macaque gestante témoin et diminue de 5 à 0 ng/mL chez la femelle macaque gestante qui a reçu des anti-corps antiHCG (seule condition expérimentale qui varie).

  13. Document 5 : Expériences pour déterminer le rôle de HCG On a injecté des anti-corps anti-HCG à une femelle macaque gestante : On déduit que l’absence d’HCG due aux AC explique la diminution de progestérone donc que normalement HCG stimule la production de progestérone.

  14. On a ensuite injecté HCG à une femme et observé la durée du cycle et le taux de progestérone : Le témoin a ses règles les 4 premiers jours du cycle qui dure 27 jours. Avec HCG 10000UI, la femme a 4 jours de règles et son cycle dure 35 jours. Avec HCG 20000UI, la femme a 4 jours de règles et son cycle dure 41 jours. Seule variable : injection HCG.

  15. On a ensuite injecté HCG à une femme et observé la durée du cycle et le taux de progestérone : On déduit que HCG allonge le cycle, retarde l’arrivée de nouvelle règle.

  16. Le taux de progestérone est quasi nul jusqu'au 19e jour du cycle puis augmente à 7ng/mL jusqu’au 25e j puis diminue jusqu’à 0 jusqu’à 30.j (fin du 1er cycle). Au 2e cycle, il y a aussi un pic de progestérone mais plus tôt (15e j)) et moins intense (4ng/mL) et le cycle dure 25j. Au 3e cycle, on observe un pic jusqu’à 32ng/mL entre le 15e et le 25e j et le cycle dure 32j. Seule variable : injection HCG. Donc c’est HCG qui a augmenté la quantité progestérone.

  17. Synthèse : des documents p 321 Pour qu’il y ait une grossesse, il faut que les gamètes se rencontrent. Pour cela il faut que la glaire cervicale laisse passer (3 p 321) et oriente le sens de déplacement des spermatozoïdes les plus vigoureux (4 p 321). Par ailleurs, compte tenu de la durée de vie des spz (3 jours) et des ovocytes après ovulation (24h), il faut que les spermatozoïdes aient été déposés 3 jours maximum avant l’ovulation (cadre vert p 321). Enfin, il faut que l’embryon sécrète dans le sang l’hormone HCG (doc3) qui mime l’action de LH (doc 4) c’est-à-dire stimule le corps jaune ce qui empêche sa régression (connaissances).

  18. Il continue donc à produire œstradiol et progestérone (connaissances + doc 3 et 5 ) : l’endomètre utérin se maintient : il n’y a pas de règles : le cycle est arrêté (connaissances).

  19. B ) Connaissances exigibles au bac sur les mécanismes qui conditionnent une grossesse. Pour qu’il y ait grossesse il faut que les gamètes se rencontrent ce qui conditionné : - en partie par la qualité de la glaire cervicale (sécrétion de l’endomètre) qui, lorsqu’elle est abondante, filante (donc lâche) stimule l’orientation et la vitesse du déplacement des spz, et permet leur passage. - Par le moment de l’ovulation : l’ovocyte n’étant fécondable que pendant une brève période après l’ovulation. - Par le moment du dépôt des spermatozoïdes : ils doivent être présents dans le 1/3 supérieur de la trompe au moment de l’ovulation ou juste après.

  20. Cette rencontre des gamètes peut être facilitée par des comportements sexuels liés aux sécrétions hormonales. Chez les mammifères non hominidés : - l’acceptation du mâle par la femelle (=l’œstrus) favorisant la fécondation est ainsi déterminée par le pic d’œstrogène avant l’ovulation. - le comportement de rut chez le mâle dépend de la sécrétion de testostérone et des stimuli émis par la femelle. Chez l’Homme, il y a dissociation entre les sécrétions hormonales et le comportement sexuel : l’Homme est capable de maîtriser sa procréation.

  21. Pour qu’il y ait grossesse, il faut également que l’endomètre utérin reste en place pendant tout la grossesse. Le tout jeune embryon sécrète l’hormone HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) qui mime le rôle de LH, permettant ainsi la poursuite de l’activité du corps jaune, et par conséquent, la sécrétion de progestérone. La muqueuse utérine se maintient, il y a disparition des menstruations pendant la grossesse qui est un des signaux du début de grossesse. HCG est détectable dans le sang et dans les urines (c’est ce qui est détecté par les tests de grossesse) : elle signale donc aussi le début de la grossesse.

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