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Principes et réflexions relatifs à l’éthique de la recherche en soins infirmiers 1 re partie

Principes et réflexions relatifs à l’éthique de la recherche en soins infirmiers 1 re partie Tiré d’un enseignement pour des écoles de cadres en France. Margot Phaneuf, inf., PhD. Mars 2012. Contenu de la 1 re partie - Introduction - Objectifs

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Principes et réflexions relatifs à l’éthique de la recherche en soins infirmiers 1 re partie

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  1. Principes et réflexions relatifs à l’éthique de la recherche en soins infirmiers 1repartie Tiré d’un enseignement pour des écoles de cadres en France. Margot Phaneuf, inf., PhD. Mars 2012

  2. Contenu de la 1re partie - Introduction - Objectifs - Définition de quelques termes - Principes éthiques - définitions - exemples - règles à appliquer Margot Phaneuf inf. PhD.

  3. Objectifs .Favoriser la réflexion sur les aspects éthiques de la recherche impliquant des humains. . Préciser certains principes de base susceptibles d’éclairer les décisions difficiles. . Sensibiliser à la définition de quelques concepts majeurs. . Énoncer certains principes dont il faut tenir compte dans les recherches impliquant des humains.

  4. Introduction(1) • Le but de la recherche est de faire progresser les connaissances; aussi l’un des premiers principes éthiques est-il que la recherche qu’elle soit appliquée à la clinique ou à l’éducation, soit utile à la science et par là, bénéfique à la société. • Une autre considération importante est que la recherche ne doit nuire ni aux participants ni au milieu qui la porte. • Et, au-delà de cette notion de respect des individus et des groupes, émerge aussi l’idée de justice et d’honnêteté en fonction du rapport coûts/bénéfices de la recherche poursuivie. Margot Phaneuf inf. PhD.

  5. Introduction(2) • La recherche impliquant des humains est un processus sérieux. Puisque ses résultats ont souvent pour but d’orienter les décisions et l’action, elle doit donc présenter un caractère d’honnêteté et de transparence qui suscite la confiance. • Sa méthodologie, respectueuse de la dignité de la personne, doit être soutenue par des chercheuses réfléchies et responsables qui appliquent les règles essentielles à son bon déroulement. • L’éthique nous offre des balises utiles servant à nous guider dans ce travail d’envergure. • L’éthique appliquée à la recherche comporte bien sûr un savoir, mais elle nous enrichit surtout d’un savoir-être. • Charlaine Durand Savoir-être et compétences (2008 ). Cadre de santé.com: http://www.cadredesante.com/spip/spip.php?article366&lang=fr Margot Phaneuf inf. PhD.

  6. Dansce document, aux fins de simplification grammaticale, lorsqu’ilest question de recherchesinfirmières, seul le fémininestemployé.

  7. On voitsouventl’éthiquecomme un critèreobligé des recherchescliniques. Toutefoisunegrandepartie des principesénoncésdansce document (en excluant les composantesportantsur des essaiscliniques, des traitementsou des médicaments) peuventaussis’appliquer aux recherches en éducation.

  8. La recherche est essentielle à l’évolution de toute discipline, mais il faut se rappeler que la personne doit demeurer le centre et la mesure de tout. La personne La personne La personne Margot Phaneuf inf. PhD.

  9. Les aspects éthiques sont importants à considérer non seulement pour les recherches mises sur pied par des infirmières, mais aussi pour les recherches médicales auxquelles elles participent. Margot Phaneuf inf. PhD.

  10. Commençons par quelques définitions générales

  11. Signification du mot éthique Par son éthymologie « ethos », le terme éthique signifie: Coutume, habitat Usage, manière de vivre Manière d’habiter en soi pour y vivre mieux. Margot Phaneuf inf. PhD.

  12. Ainsi, l’éthique peut nous aider à mieux vivre en société et en accord avec des principes réfléchis et des raisonnements moralement acceptés. Margot Phaneuf inf. PhD.

  13. La morale et l’éthique : différences Marc-Alain Descamps. Les définitions de l’éthique : http://www.europsy.org/marc-alain/defethic.html Margot Phaneuf in f. PhD.

  14. Quelques notes historiques

  15. Quelques événements ayant marqué l’évolution de l’éthique (1) • Le Code de Nuremberg : série de 10 principes élaborés en 1947, dans le cadre du procès de Nuremberg intenté contre certains médecins ayant dirigé des expériences sur des détenus des camps de concentration nazis. • La Déclaration d’Helsinki :réponse de l’Association médicale mondiale (AMM) au Code de Nuremberg. La Déclaration d’Helsinki a été adoptée en 1964 et elle a ensuite été modifiée régulièrement. Depuis 2002, elle renferme des précisions à propos des essais cliniques contrôlés utilisant des placebos. Margot Phaneuf inf. PhD.

  16. Quelques événements ayant marqué l’évolution de l’éthique (2) • Tuskegee Syphilis Study : de 1932 à 1973, des médecins ont tenté de déterminer l’origine de la syphilis en observant 400 Américains d’origine africaine, à Tuskegee, en Alabama. Les sujets, attirés par la fausse promesse d’examens médicaux et de traitements gratuits, n'ont pas été traités pour leur maladie, même si après 1940 la pénicilline, était reconnue comme un traitement efficace. • WillowbrookStudies :Entre 1956-72, des médecins de l’État de N. Y. ont inoculé du virus d’hépatite à environ 800 enfants handicapés mentaux lors de leur admission à la Willowbrook State School, afin d’étudier l’évolution de la maladie dès le début de l’infection. Margot Phaneuf inf. PhD.

  17. qui a depuis entraîné dans les milieux de recherche une réflexion éthique marquée et constante. Ces événements ont provoqué une réaction Margot Phaneuf inf. PhD.

  18. Les applications

  19. L’éthiqueappliquée à la recherche • Traite de ce qu'il faut faire ou ne pas faire dans une situation de recherche impliquant des humains. • Elle touche aussi le respect de la propriété intellectuelle, la compétence des chercheurs et leur honnêteté envers les organismes subventionnaires. • Elle procède par raisonnements afin de déterminer les choix de conduite devant une décision ou une difficulté aux implications morales. Éthique et Comité d’éthique: http://comitedethique.wordpress.com/about/definition-ethique/ Margot Phaneuf inf. PhD.

  20. L’éthiqueappliquée àla recherche (2) • Elle fournit des principes pour l’évaluation de la conduite en situation de recherche. C'est en somme une interrogation critique qui tend vers des orientations réfléchies et correctes. • Elle suggère, recommande, mais elle n'impose pas ses préceptes de manière normative et autoritaire. Cependant, ses principes peuvent subséquemment être entérinés dans des politiques ou des règlements. Margot Phaneuf inf. PhD.

  21. Qu’est-ce qu’un comportement éthique en recherche? • C’est la conduite d’une chercheuse qui résulte de l’acceptation lucide de travailler dans le respect de la dignité et de la liberté des personnes et de se soumettre aux normes d’honnêteté de l’éthique appliquée à la recherche. • Formation en éthique de la recherche. Ministère de la Santé et des Services sociaux. En vue du soutien des comités d’éthique de la recherche (Il faut s’inscrire) http://ethique.msss.gouv.qc.ca/didacticiel/index.php?lang=fr_ca Margot Phaneuf inf. PhD.

  22. Pourquoi avons-nous besoin de l’éthique en recherche? En raison : des changements constants de la société et de la nécessité d’y adapter nos règles de conduite. de la pression pour les droits individuels afin de trouver un équilibre optimal entre droits individuels et droits collectifs. Margot Phaneuf inf. PhD.

  23. Pourquoi avons-nous besoin de l’éthique en recherche?(2) En raison : de l’évolution des mentalités et des valeurs influencées par le développement de la société et la circulation rapide de l’information. de la progression des connaissances et de certaines avancées potentiellement déshumanisantes de la technologie. Margot Phaneuf inf. PhD.

  24. Et ladéontologie…? • La déontologie est un ensemble des règles qui régit l’exercice d’une fonction professionnelle. • C’est une éthique appliquée à un champ particulier, par exemple, aux soins infirmiers. • La déontologieesttransmise par le moyen d’un code pratique. Ex: Code de déontologie des infirmières et infirmiers du Québec : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/I_8/I8R9.HTM • Code de déontologie. Association des infirmières et infirmiers du Canada: http://cna-aiic.dualcode.com/login/index.php • Association des infirmières et infirmiers du Canada. (mai 2001). La futilité : nombreux défis pour les infirmières. Déontologie pratique : http://www.cna-aiic.ca/cna/documents/pdf/publications/Ethics_Pract_Futility_challenges_May_2001_f.pdf Margot Phaneuf inf. PhD.

  25. Articles du code de déontologie de l’OIIQconcernant la recherche • D.15 a 6  • L'infirmière ou l'infirmier doit tenir compte de l'ensemble des conséquences prévisibles que peuvent avoir ses recherches et travaux sur la société, la vie, la sécurité et la santé des gens.D. 1513-2002, a. 7. • 7.1.  L'infirmière ou l'infirmier ne peut entreprendre ni collaborer à un projet de recherche sur des êtres humains qui n'a pas été approuvé par un comité d'éthique de la recherche institué ou désigné par le ministre de la Santé et des Services sociaux ou par tout autre comité d'éthique de la recherche qui respecte les normes reconnues en matière d'éthique de la recherche notamment quant à sa composition et à ses modalités de fonctionnement. Code de déontologie des infirmières et infirmiers du Québec : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/I_8/I8R9.HTM Margot Phaneuf Inf. PhD.

  26. Articles du code de déontologie de l’OIIQconcernant la recherche(2) D. 579-2005, a. 1.7.2.  L'infirmière ou l'infirmier qui entreprend ou qui collabore à une recherche doit aviser le comité d'éthique de la recherche ou toute autre instance appropriée lorsque la recherche ou son déroulement lui semble non conforme aux principes scientifiques et aux normes éthiques généralement reconnus.D. 579-2005, a. 1.7.3.  L'infirmière ou l'infirmier doit refuser ou cesser de collaborer à toute activité de recherche dont les risques pour la santé des sujets lui semblent hors de proportion par rapport aux avantages que ceux-ci pourraient retirer de la recherche ou par rapport aux avantages que la prestation de soins usuels pourrait leur procurer. Code de déontologie des infirmières et infirmiers du Québec : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=3&file=/I_8/I8R9.HTM Margot Phaneuf Inf. PhD.

  27. La bioéthique • La bioéthique réfère de manière spécifique à l’éthique médicale. • Elle dépasse la déontologiepropre à cette profession. • Elle introduituneréflexionsur les développementsscientifiques et technologiques en sciences de la santé et traite des grandesdécisionsconcernant la vie. • UNESCO : Déclarationuniversellesur la bioéthique et les droitsdel’homme : http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001461/146180F.pdf • États généraux de la bioéthique (2009) : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_final_bioethique_2_juillet09.pdf Margot Phaneuf inf. PhD.

  28. Labioéthique • La bioéthique réfère de manière spécifique à l’éthique médicale. • Les principessouventévoquéssont: • l’autonomie de la personne • La bienfaisance • La non malfaisance • La justice • Beauchamp (Tom), Childress (James) : Principles of Biomedical Ethics – Fifth Edition, Oxford (USA) Oxford • UniversityPress, 2001. Traduction française : Principes d’éthique biomédicale, Paris, Ed. Les Belles Lettres, 2007, part II, chap. 3, p. 63-68. Margot Phaneuf inf. PhD.

  29. Le choix du sujet Le devis de recherche Le type d’observation L’éthique s’applique à toutes les étapes d’une recherche Les relations avec les participants La confidentialité des données La publication des résultats Margot Phaneuf inf. PhD.

  30. Du point de vue de l’éthique, de quoi faut-il tenir compte? • De manièregénérale : la recherche, tout comme les soins, repose sur des valeurs humanistes.1 • Au niveau du choix du sujet de recherche : éviter les sujets à interprétation discriminatoire (raciale, sexuelle ou religieuse). • Au niveau du devis : nous devons penser aux répercussions sur les participants, à l’importance du sujet traité. • Au niveau de l’observation : savoir que les méthodes doivent respecter des normes de précision optimales, respecter la dignité et l’intimité des personnes. • Au niveau des relations avec les participants : voir à ce qu’elles soient respectueuses des personnes et de leur vécu. • Au niveau de la confidentialité : être vigilante à toutes les étapes. • Au niveau de la publication : réaliser l’importance de l’honnêteté des résultats et du respect de la confidentialité. • Charlaine Durand . Le rôle des valeurs dans l’activité de soins : Cadredesanté.com: octobre 2007 Margot Phaneuf inf. PhD.

  31. Les principes à connaître

  32. De respect: de la dignité de la personne de son intimité de la confidentialité de l’autonomie/liberté de son droit à l’information et au consentement éclairé de l’intégrité et de l’inviolabilité de sa personne de probité/équitéprofessionnelle De respect: des personnesvulnérables Principes d’équilibre des avantages et des inconvénients de réduction des inconvénients de maximisation des avantages de loyauté et de fidélité envers la personne. de droit à la dissidence des soignants Principes qui peuvent être impliqués en éthique de la recherche Margot Phaneuf inf. PhD.

  33. Définitions et applications de quelques principes éthiques dont on peut avoir à tenir compte en poursuivant une recherche.

  34. Le grand principe à considérer est celui du respect de la dignité de la personne qui participe à la recherche. • « Le respect de la dignité humaine est la clé de voûte de l’éthique moderne. » Énoncé de politique des trois Conseils. Éthique de la recherche avec des êtres humains. (i.5 modifications 2005) http://www.pre.ethics.gc.ca/francais/pdf/TCPS%20octobre%202005_F.pdf Margot Phaneuf inf. PhD.

  35. Obligation morale de considérer la personne comme un sujet et non comme un objet de recherche, de la respecter en raison de son appartenance à la famille humaine. Principe de respect de la dignité de la personne Margot Phaneuf inf. PhD.

  36. Ce principe s’applique quelle que soit la race, la culture, la religion, l’âge, le sexe ou le Q.I. de la personne. Margot Phaneuf inf. PhD.

  37. Ce principe est très large et il en inclut d’autres qu’il est intéressant de mentionner. • Ce sont les principes : • de respect de l’unicité de la personne • du droit à la différence • du respect de l’intégrité et de l’inviolabilité de la personne. Margot Phaneuf inf. PhD.

  38. Respecter la dignité et l’unicité de la personne, c’est aussi tenir compte de son vécu avec ses expériences et sa souffrance. C’est éviter de lui imposer des conditions qui augmentent sa difficulté. Margot Phaneuf inf. PhD.

  39. Les principes et les applications qui suivent sontaussivalables pour les recherchesdont la collecte des données se fait par téléphoneou par un moyenélectronique. Charles Ess Internet Research Ethics http://www.nyu.edu/projects/nissenbaum/ethics_ess.html

  40. Les applications énoncées dans la partie qui suit sont adaptées des « Lignes directrices déontologiques à l'intention des infirmières effectuant des recherches » émises par l’Association des Infirmières et Infirmiers du Canada, Ottawa, Canada (2005).

  41. Ces applications portent sur des recherches poursuivies par l’infirmière ou faites en collaboration avec d’autres chercheurs.

  42. Application du principe de respect de la dignité de la personne • Penser d’abord au bien-être de la personne avant de considérer le protocole de recherche. • Respecter les habitudes, les valeurs de la personne, de sa communauté et de sa culture lors de la décision de lui demander de participer à une recherche. • Tenir compte des peurs, des réticences, de ce que vit et de ce qu’est cette personne. • Accepter, sans faire de pression, que ses croyances, sa religion ou sa culture l’empêchent de participer à la recherche. • Lui fournir toutes les informations dont elle a besoin pour comprendre ce qui est impliqué pour elle dans le protocole de recherche (mesures d’hygiène, nutrition, médicaments et traitements, etc.). • Lui faire comprendre qu’elle est libre d’accepter ou de refuser de participer à cette recherche ou de la quitter selon son désir et respecter sa décision quelle qu’elle soit. Margot Phaneuf inf. PhD.

  43. Respect de l’unicité de la personne Obligation pour la chercheuse de respecter le caractère particulier de la personne, ce qu’elle pense, vit, ressent et reconnaît par rapport à elle-même, comme lui étant propre. En somme, de respecter tout ce qui forme son identité. Margot Phaneuf inf. PhD.

  44. Respect du droit à l’altérité • Principe intimement lié au respect de la dignité et de l’unicité de la personne selon lequel nous devons respecter sa manière de penser et d’être au monde en fonctions de la réalité qui lui est propre et différente de celle des autres. (son vécu, sa culture, sa religion, ses traditions, ses habitudes de vie, sa personnalité). Margot Phaneuf inf. PhD.

  45. Ces deux principes sont particulièrement utiles lorsque les personnes choisies pour une recherche appartiennent à une race, une culture, une religion ou une orientation sexuelle différente de celle des chercheuses ou du milieu. Margot Phaneuf inf. PhD.

  46. Respect des principes d’intégrité – d’inviolabilité Margot Phaneuf inf. PhD.

  47. Respect des personnes vulnérables • À ce qui précède se rattache le respect des personnes vulnérables: Politique des trois Conseils dans « Éthique de la recherche avec des êtres humains » (p. i.5, 2005). • Le respect de la dignité humaine impose des devoirs rigoureux à l’égard de ces personnes sans défense en raison de leurs capacités amoindries de faire des choix. Elles ont le droit d’être protégées de toute exploitation, discrimination ou de tout mauvais traitement. • Thierry Desbonnets (2005) . Réflexions sur l’éthique complexe. Cadredesanté.com • http://www.cadredesante.com/spip/spip.php?article255&lang=fr Margot Phaneuf inf. PhD.

  48. Réflexion • Une infirmière poursuit une recherche sur le stress qui suppose des prélèvements urinaires tous les matins chez des malades hospitalisés. Vous réalisez que dans sa hâte, elle ne prend pas toutes les précautions contre l’infection. • Y a-t-il un risque de menace à l’intégrité de la personne? • Que devrait-on faire? Faire part de ce risque à la chercheuse? • Luiexpliquerl’importanceprofessionnelle des précautions à prendre? Margot Phaneuf inf. PhD.

  49. Réflexion • Parfois, c’est son assistante de recherche qui vient faire les prélèvements vers la fin de son quart de nuit. Elle doit réveiller les malades très tôt et plusieurs éprouvent de la difficulté à se rendormir. • Quepenser de ceprocédé et de cetinconvénient? • Un chercheur met en place une recherche sur un nouvel accélérateur de la vidange gastrique. Plusieurs de vos malades se plaignent de nausées après l’ingestion de ce médicament. • Ces inconvénients sont-ils tolérables? • Quedevrait-on faire? Margot Phaneuf inf. PhD.

  50. Réflexion • Un chercheur participe à un essai clinique sur des personnes mentalement inaptes. Sous prétexte qu’elles ne peuvent s’en rendre compte, il omet de demander l’autorisation écrite à leur tuteur légal (tiers autorisé). • Que penser de ces agissements? • Sont-ilsconformes à l’éthique? Margot Phaneuf inf. PhD.

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