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2- 2 -4 L’art romain, systématisation

2- 2 -4 L’art romain, systématisation. Introduction: caractère général 2. 2 .1 Architecture 2. 2 .2 Sculpture 2. 2 .3 Peinture 2.2.4 Systématisation. L’art romain: Introduction : caractère général de l’art romain: complexe , cosmopolite, utile et grandiose….

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2- 2 -4 L’art romain, systématisation

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  1. 2-2-4 L’art romain, systématisation Introduction: caractère général 2.2.1 Architecture 2.2.2 Sculpture 2.2.3 Peinture 2.2.4 Systématisation

  2. L’art romain: Introduction: caractère général de l’art romain: complexe, cosmopolite, utile et grandiose… • Les œuvres produites durant la domination romaine se distinguent de l’art grec, même si les Romains admirent l’art grec à tel point que toute une catégorie d’œuvres ne sont que des copies. • L’Empire Romain estune société cosmopolite où les différences nationales et régionales sont vite assimilées: si les provinces conquises doivent accepter la loi, l’ordre et le respect de l’Empereur, leurs croyances et leurs traditions sont bienvenues dans la capitale: l’art romain est bâti non seulement sur l’héritage grec, mais aussi sur celui des Étrusques, de l’Égypte et du Proche-Orient… C’est sa complexité et son cosmopolitisme qui lui donnent son caractère propre d’art romain. • Un trait spécifique domine toutefois: pratique et pragmatique, l’art romain cherche toujours à être utile et grandiose.…

  3. 2-1-1 L’art romain: architecture L’arc, la voûte, les ordres grecs et le béton…

  4. L’arc, la voûte, les ordres grecs et le béton… • Pratique et technique, l’esprit romain se manifeste le plus visiblement en architecture: nous le retrouvons dans le goût pour les projets colossaux et la propagande. • L’architecture romaine emprunte aux différents héritages: étrusque, grecs(les éléments des ordres grecs), égyptiens et du Proche-Orient (l’utilisation de l’arc et de la voûte, et la technique du béton).

  5. C’est l’utilisation du béton, matériel résistant et économique qui va permettre les réalisations monumentales, symboles de la puissance de Rome… Le Colisée, Rome, 70 – 82 après J.C.: amphitheatre

  6. Le Coliséeest un amphithéâtre. Alors que le théâtre grec utilise le relief naturel,l’amphithéâtre (comme deux théâtres accolés) est bâti. C’est une invention romaine, conçue peu avant notre ère pour accueillir les jeux de cirque et les combats des gladiateurs. Le Colisée, Rome, 70 – 82 après J.C.

  7. La façade du Colisée consiste en trois étages d’arcades: les piliers qui les séparent sont ornés d’éléments des ordres grecs. Les colonnes des trois ordres sont combinés selon leur « poids »: dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage, corinthien au second.Ces demi-colonnes ne sont pas des éléments de support, mais de décoration, de même que «l’entablement », faisant le tour de l’édifice.

  8. Les arcades sont d’arcs en plein cintre, et lavoûte du couloir est en berceau, ou d’une forme plus complexe, formée par l’intersection de deux voûtes en berceau: lavoûte d’arrêtes. Le Colisée, Rome, 70 – 82 après J.C.

  9. Les arcs, les voûtes et le béton ont permis aux Romains la constructiondes vastes espaces intérieurs: ils furent d’abord employés pour lesthermes, importants centres de vie sociale de la Rome impériale… Thermes de Caracalla, Rome, IIIème siècle

  10. …pour être plus tard appliqués dans d’autres types de bâtiments, dont le Panthéon à Rome est l’exemple le plus frappant. Le Panthéon,Rome, IIème siècle après J.C.): temple de tous les Dieux

  11. Le Panthéon est un vaste temple rond consacré à « tous les dieux ». La coupole du Panthéon est une hémisphère complète de 33m de diamètre, avec une ouverture circulaire au sommet , à 33m du sol, qui laisse passer un flot de lumière. Un édifice semblable, mais plus petit , était une salle des bains publiques, l’ouverture au toit permettait de régler la température à l’aide d’un volet en bronze… Repris à une échelle monumentale, l’effet de cet intérieur est impressionnant!

  12. Laconception rend bien le symbolisme du temple dédié aux divinités célestes:La coupole de l’édifice symbolise la voûte céleste. Le rayon de soleil passant par l’oculus au centre, et qui tient lieu de Soleil, fait le tour du tambour en suivant la rotation de la Terre. Les sept niches sont consacrées aux sept dieux planétaires. Le cosmos tout entier entre en relation avec cet espace…

  13. Un autre exemple d’édifice s’inspirant des bains publics est la basilique de Constantin, à Rome. La basilique de Constantin, Rome, vers 310 après J.C.

  14. Aujourd’hui seule l’aile nord, faite de trois immenses voûtes en berceau, subsiste. La nefcentrale, couverte par troisvoûtesd’arrêtess’élevait plus haut encore.

  15. La basilique est une salle rectangulaire, constituée d’une longue nef plus haute que les deux bas-côtés. Aux extrémités de la nef se trouvent desabsides voutées, alors que le toit de la nef esten charpente, supporté par des colonnes. L’entrée est par le flanc. Coupe de la basilique romaine de Leptis Magna, IIIème siècle, Lybie

  16. La basilique romaine avait de multiples usage civils (marché, tribunal). Les Romains en construisent dans toutes les villes de l’Empire. L’exemple le mieux conservé est la basilique de Leptis Magna en Afrique du Nord(209-216 après J.C., Lybie).

  17. 2-2-2 Art romain: Sculpture Sculpture grecque/sculpture romaine Le portrait romain: Républicain/Impérial Le bas-relief historique

  18. Le portrait romain • C’est la recherche de la ressemblance avec le modèle qui est la principale caractéristique de la sculpture romaine. • Tandis que l’artiste grec exprimait l’idée d’un homme générique, idéal, la mentalité romaine privilégie l’individualisation et l’identification. Julius Caesar, c. 50bc

  19. L’individualisation du portrait apparait déjà dans l’art de l’époque hellénistique: mais tandis que l’artiste grec rends le portrait psychologique de son modèle, le portrait romain semble une minutieuse transposition deses traits du visage. Comme les masques mortuaires, ces portraits gardent le souvenir de l’apparence… Sculpture hellénistique: Portrait de Delos, inquiet, vers 80 aC Buste - portrait républicain, vers 80 av. J.C.

  20. La sculpture impériale • Cette tradition change avec l’Empire: nous pouvons nous en apercevoir avec le portrait de l’Empereur Auguste: sile geste et le réalisme du rendu du vêtement demeurent, le portrait semble plus idéalisé: nous ne savons pas si cette statue représente un Dieu ou un homme? • Nousyretrouvons dans l’art romainle concept, originaire d’Égypte, de la divinité de la personne du souverain. Les Romains vont user de ce procédé comme part de la politique officielle: nous pouvons parler de propagande. Auguste de Primaporta, vers 20 av. J.C.

  21. En dehors des statues et portraits, les Romains représentent aussi leur victoiressculptées en bas-reliefs, qui sont fixés sur des édifices: autels monumentaux (Ara Pacis d’Auguste), colonnes (colonne Trajane) ou arcs de triomphe (comme l’Arc de Titus).

  22. C’est en comparant la procession impériale d’Auguste de l’Autel de la Paix avec la procession à l’honneur d’Athéna de la frise du Parthénon, en Grèce, que nous voyons le plus facilement la différence entre le bas-relief grec et le bas-relief romain. Athènes: Parthénon, La procession à l’honneurd’Athèna 445-438 av. J.C., Phidias Rome: Ara Pacis, la procession impériale d’Auguste, 13-9 av J.C.

  23. Parthénon, La frise du Parthénon, 445-438 av. J.C., Phidias

  24. Rome: Ara Pacis, la procession impériale d’Auguste, 13-9 av J.C.

  25. La frise du Parthénon appartient à un monde idéal, intemporel: il s’agit d’une procession mythique. L’accent est sur le rythme de cette frise, et du rituel lui-même. Parthénon, La frise du Parthénon, 445-438 av. J.C., Phidias

  26. À Ara Pacis par contre, une multitude de détails nous indiquent un événement déterminé, récent, connu.Les participants, membres de la famille royale, sont traités comme des portraits…

  27. L’Arc de TitusCet arc de triomphe, érigé en 81 après J.C. pour commémorer les victoires de l’empereur Titus, présente deux importants reliefs historiques.

  28. Les deux reliefs historiques représentent le cortège triomphal célébrantla conquête de Jérusalem: il s’agit d’un événement historique reconnaissable, récent et connu.

  29. … on peut reconnaitre le chandelier à sept branche, porté en procession comme part du butin. L’Arc de Titus, 81 après J.C., Rome

  30. L’artiste grec par contre, pour commémorer une bataille, par exemple les victoires sur les Perses, la représentait comme un combat symbolique, mythique: celui des Lapithes et des Centaures ou celui des Grecs et des Amazones, comme ici Scopas, dans la frise du Mausolée d’Halicarnasse… Combat des Grecs et des Amazones, Scopas, frise du Mausolée d’Halicarnasse, 350 av. J.C.

  31. Dégager l’essentiel: sculpture • C’est la recherche de la ressemblance avec le modèle qui est la principale caractéristique de la sculpture romaine. Tandis que l’artiste grec exprimait l’idée d’un homme générique, idéal, la portrait romain recherche l’individualisation et l’identification. Nous y voyons les restes de la tradition de garder les masques mortuaires des ancêtres. • Cette tradition change quelque peu avec l’Empire: si le réalisme demeure dans le rendu du vêtement, le portrait impérial semble plus idéalisé. Nous y retrouvons dans l’art romain le concept, originaire d’Égypte, de la divinité de la personne du souverain. Nous pouvons parler de propagande politique. • Bas relief historiques: si le bas relief grec représente les combats mythiques et les événements intemporels, le bas relief romain représente des événement déterminés, récents, connus, les participants traités en portraits.

  32. Le minimum: Sculpture • Sculpture grecque: l’homme idéal, combats mythiques, événements intemporels. • Sculpture romaine républicaine: réalisme, individualisation, identification. • Dans la sculpture romaine impériale par contre, retour à l’idéalisation du portrait de l’empereur: propagande politique. • Le bas-relief romain commémore les événements déterminés, récents, connus, reconnaissable, les participants sont traités en portraits. Ce sont les bas-reliefs historiques.

  33. 2-2-3 Art romain – peinture (fresques, mosaïques): Illusionnisme romain L’illusionnisme romain: Trompe l’œil, illusion de matière, de volume, d’espace… Les mosaïques: motifs décoratifs, scènes et portraits

  34. La peinture dans l’Antiquité • La peinture grecque et romaine nous est moins connue que la sculpture et l’architecture car il en reste très peu. • Pratiquement, nous n’avons que les peintures murales de Pompéi, ensevelies par l’éruption de Vésuve en 79 après J.C., et redécouvertes à l’époque moderne. Presque toutes ces peintures datent de la période entre le Ier siècle avant J.C. et l’an 79 après J.C. • Les traits essentiels: illusionnisme (de matière,« marbre ») ou fenêtres donnant sur des paysages et personnages)

  35. L’illusionnisme, « trompe l’œil » D’abord imitation de revêtement de marbre, après 100 avant J.C., la peinture murale cherche ensuite à repousser ou ouvrir la surface des murs par des « fenêtres » ouvertes sur des paysages...

  36. … ou personnages peints: peinture murale, Villa des Mystères, Pompéi, vers 50 av. J.C.

  37. La décoration se fait aussi de mosaïques, qui recouvrent les sols et les murs. Les mosaïques sont faites avec des tesselles de pierre fixées par le ciment. Parmi ces mosaïques, motifs géométriques... Mosaïques

  38. …motifs décoratifs (faune aquatique, oiseaux s’abreuvant sur une coupe…)

  39. … des scènes historiques: La bataille d’Issus (La bataille d’Alexandre et des Perses), mosaïque d’après une peinture hellénistique, Pompéi, Ier siècle av. J.C.

  40. La bataille d’Alexandre et des Perses, détail: Alexandre, Pompéi, Ier s. av. J.C.

  41. … ou portraits: dans les mosaïques représentant les personnages, nous pouvons voir que le genre du portrait, que nous avons vu en sculpture, a aussi existé en peinture.

  42. Nous avons aussi vu que l’artiste romain savait rendre le volume des corps parle modelé de tons… Peinture murale, Villa des Mystères, Pompéi, vers 50 avant J.C. Hercule et son fils Télèphe, peinture murale d’Herculanum, vers 70 après J.C.

  43. L’artiste romain a quelques notions de la perspective linéaire, même s’il ne sait pas la rendre de façon systématique et cohérente. Si nous essayons de comprendre le rapport de taille ou la disposition exacte des maison, nous n’y arriverons pas…

  44. Terminologie technique: faire son mini dictionnaire! • Trompe l’œil, illusionnisme; • perspective, perspective linéaire; • tons, modeler, modelé de tons; • mosaïque, tesselle de pierre; • Encaustique (enkaustika): tehnikaslikanja u kojoj se pigment vezujerastopljenimvoskom(pigment: materijakojaboji).

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