1 / 38

METHODE SCIENCES DE GESTION

METHODE SCIENCES DE GESTION. COMPTABILITE ANALYTIQUE. LA COMPTABILITE ANALYTIQUE. Elle est facultative C’est la comptabilité du détail Elle ne peut s’établir à partir des seuls éléments de comptabilité générale Elle repose sur des données chiffrées

helmut
Download Presentation

METHODE SCIENCES DE GESTION

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. METHODE SCIENCES DE GESTION COMPTABILITE ANALYTIQUE Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  2. LA COMPTABILITE ANALYTIQUE • Elle est facultative • C’est la comptabilité du détail • Elle ne peut s’établir à partir des seuls éléments de comptabilité générale • Elle repose sur des données chiffrées • L’entreprise doit bâtir son propre système • L’entreprise doit respecter 4 étapes : déterminer ses objectifs déterminer les informations nécessaires s’assurer de la qualité de saisie des infos traiter les infos dans la forme voulue Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  3. LES OBJECTIFS DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE • 1° objectif : la détermination des prix dans une économie de production • La formule magique : • Prix de revient + bénéfice = prix de vente Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  4. LES OBJECTIFS DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE • 2° objectif : la surveillance des conditions internes d’exploitation • La formule magique : • Prix de vente - bénéfice = prix de revient Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  5. LES OBJECTIFS DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE • 3° objectif : l’optique est décisionnelle • Les coûts sont élaborés à la demande • Le cadre de réflexion est prévisionnel Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  6. comparaison Compta géné Compta ana loi obligatoire facultative au regard de l’E gobale détaillée horizons passé présent - futur les flux externes internes les sources externes externe-interne classements par nature par destination objectifs financiers économiques règles rigides+normes souple évolutive utilisateurs tiers + direction tt responsable nature de l’info certifiée approchée Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  7. PRINCIPES DE BASE • Un coût est un ensemble de charges, il est spécifique à l’entreprise • Une charge est une prestation reçue en contrepartie d’un décaissement • Un prix implique une prestation entre l’entreprise et son environnement Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  8. LE COUT • Le champ d’application : le regroupement des charges peut se faire par fonction, par moyen d’exploitation, par activité, par secteurs géographiques, par centres deresponsabilité… • Le contenu :pour chaque regroupement on peut déterminer le coût d’un sous-ensemble, d’une quantité déterminée, sur une période donnée…On peut incorporer toutes les charges (coût complet) ou une partie (coût partiel) • Le moment du calcul : calculs postérieurs aux faits : coûts historiques, coûts réels, antérieurs aux faits (coûts prévisionnels ou standards) • LA NOTION DE COUT N’EXISTE PAS EN TANT QUE TELLE Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  9. LES RESULTATS • Un résultat : c’est la différence entre un prix de vente et un coût complet • Une marge : c’est la différence entre un prix de vente et un coût intermédiaire • Le résultat analytique : c’est la différence entre le montant des ventes d’un produit et coût de revient complet • En théorie la somme des résultats analytiques est égale au résultat de la comptabilité générale. Mais… Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  10. METHODE DES COÛTS COMPLETS • Cette méthode repose sur la distinction entre charges directes et charges indirectes • Une charge est dite directe si on peut l’affecter sans ambiguïté ou calcul préalable à un produit, une activité, une zone géographique… • Une charge est dite indirecte dans le cas contraire. Les charges indirectes sont donc des charges communes à plusieurs produits, activités,… • Une charge n’est donc pas directe ou indirecte en tant que telle mais par rapport à un produit, une activité, … Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  11. LA DIFFICULTE • C’est dans l’entreprise, d’arriver à faire la distinction entre les deux types de charges. • Cette distinction dépend du découpage retenu par l’entreprise des coûts recherchés et du niveau de calcul. • Ce découpage est un choix de l’entreprise qui n’est jamais définitif Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  12. LA FIABILITE DE LA METHODE • Elle résulte : • De la pertinence des choix de l’entreprise en fonction de sa stratégie, de son style de management, des hommes… • De la qualité de l’information : saisie, fiabilité, circulation, • De la rapidité du traitement et de sa diffusion • De la capacité de réaction de l’organisation face aux résultats Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  13. CONSEQUENCES • L’objectif de la méthode étant de calculer des coûts : • Les charges directes sont donc affectées sans autre calcul aux différents produits, départements, centres… • Les charges indirectes exigent un calcul préalable avant d’être réparties sur les différents produits, départements, centres Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  14. TRAITEMENT DES CHARGES INDIRECTES • Elles ne peuvent être imputées au coût qu’après répartition d’où des choix +ou- discutables • Elles transitent par des centres d’analyse • La définition d’un centre d’analyse n’est jamais définitive • On distingue 2 types de centres : les centres principaux et les centres auxiliaires Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  15. SYNTHESE PRODUIT, ACTIVITE, ZONES GEO…. CHARGES DIRECTES Centres d’analyse CHARGES INDIRECTES Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  16. LA HIERARCHIE DES COUTS • Le coût d’achat comprend plusieurs éléments • Il se rapporte à la quantité achetée • Les coûts de production se calculent à la sortie des ateliers • Ils se rapportent à la quantité produite • Les coûts de distribution se rapportent à la quantité vendue • Le coût de revient concerne les produits vendus • Il est = au coût de production des produits vendus + le coût de distribution Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  17. Prix d’achat Coût d’achat des matières utilisées Coût d’achat Frais accessoires Coût de production des produits vendus Des matières utilisées Frais d’appro. Frais de fabrication Coût d’achat se rapporte à la quantité achetée Frais de distrib. Coût de production des produits fabriqués Frais de distrib. des prod. vendus Coût de distribution des produits vendus Coût de revient des produits vendus Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  18. Prix d’achat Coût d’achat des matières utilisées Coût de production des produits vendus Coût d’achat Frais accessoires Des matières utilisées SI prod. finis Frais d’appro. Frais de fabrication Coût prod. SI matières Coût d’achat se rapporte à la quantité achetée Frais de distrib. Coût de production des produits fabriqués Frais de distrib. achats des prod. vendus Coût de distribution des produits vendus Coût de revient des produits vendus Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  19. LACOMPTABILITE DES STOCKS • Elle implique une organisation sous forme de magasins auprès desquels les différents services s’approvisionnent • Tout mouvement nécessite un document comptable : • Bon de réception, bon de sortie, bon de retour, bon de réintégration • Pour chaque élément de stock figure une fiche indiquant au moins les dates , les entrées, les sorties, les existants en stocks…. Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  20. VALORISATION DES STOCKS • Différentes méthodes : • Sorties évaluées d’après la notion de lots : • FIFO • LIFO • Sorties évaluées au coût moyen pondéré des entrées : • Cump de période • Cump mobile Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  21. EXEMPLE CUMP DE PERIODE dates qté prix total qté prix total SF total 15/2 2200 80 176000 18/2 1600 86,25 138000 25/2 1000 100 100000 28/2 1100 86,25 94875 500 43125 3200 86,25 276000 Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  22. CONCLUSION • Difficultés de mise en œuvre : • La distinction entre CD et CI • Le découpage en centres d’analyse • La nature de l’u.o. • Mais utilisation nécessaire : • En cas de travail sur devis • En cas d’établissement d’un tarif • Pour fournir des justificatifs dans le cadre des marchés publics Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  23. LE DIRECT COSTING • Méthode des coûts variables et non celle des coûts directs • Cette méthode permet d’apprécier l’incidence des décisions sur la performance de l’entreprise • Elle repose sur la distinction entre : - charges de structure (cs) ou ch. fixes (cf) - charges variables (cv) Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  24. DEFINITIONS • Les CS sont indépendantes du volume de l’activité • Elles résultent de décisions antérieures • Elles représentent le coût de possession de l’appareil de production • Elles sont dites fixes mais leur fixité n’est réelle que sur une période déterminée ou pour un certain niveau d’activité • Elles sont souvent appelées frais généraux et évoluent par paliers • L’objectif de l’entreprise est bien sûr d’atteindre le niveau d’activité permettant de saturer les CS Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  25. DEFINITIONS • Les charges d’activité ou charges variables sont celles qui évoluent avec le niveau d’activité • En théorie elles n’existent que dans la mesure où l’entreprise est en activité • Elles sont souvent considérées comme proportionnelles ce qui n’est pas toujours le cas : hausse de la productivité ou heures supplémentaires… Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  26. Effet d’hystérésis ou de rémanence € cv cs activité Intervalle de linéarité Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  27. LES PRINCIPES • Dans cette méthode seules les charges variables (CV) sont incorporées dans les coûts des produits • Parmi ces charges on distingue les CV directes qui sont affectées directement au coût • Et les CV indirectes qui transitent par les centres d’analyse avant d’être imputées au coût par le biais des UO Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  28. LES PRINCIPES • Les différents coûts sont donc calculés en incluant uniquement les CV. • On calcule non plus des résultats mais des marges : • Marge sur coût d’achat = prix de vente – coût d’achat • Marge sur coût de production = prix de vente – coût de production Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  29. LES PRINCIPES Activité 1 Activité n Activité 2 Activité 3 Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV = marge/CV de l’activité1 = marge/CV de l’activitén = marge/CV de l’activité2 = marge/CV de l’activité3 + + + • Charges de structure = RESULTAT Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  30. ANALYSE DE LA METHODE • Les stocks en direct costing ne contiennent aucune CF. • Les cvu sont fixes • Les cfu sont variables • Les cv sont celles sur lesquelles les responsables opérationnels ont un pouvoir • Les cf sont le + souvent définies par la direction et ne dépendent donc pas des opérationnels • Mais ce n’est pas parce que les cf ne sont pas imputées aux coûts qu’on ne les maîtrise pas…! Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  31. LE DIRECT COSTING AMELIORE Activité 1 Activité n Activité 2 Activité 3 Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV Ch d’affaires - CV = marge/CV de l’activité1 = marge/CV de l’activitén = marge/CV de l’activité2 = marge/CV de l’activité3 + + + - cs spécifiques1 - cs spécifi.2 -cs spécifi.3 - cs spécifi.n = contribution1 = contri2 = contri3 =contri. n + + + - Charges fixes communes = RESULTAT Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  32. LE SEUIL DE RENTABILITE • Encore appelé point mort : c’est le niveau d’activité pour lequel le résultat = 0 • CA = qtés x prix de vente unitaire • - CV = qtés x cvu • = marge sur cv = qtés(pvu-cvu) • - CF • = résultat = qtés(pvu-cvu) – CF • Seuil de rentabilité : qtés(pvu-cvu)=CF • Donc SR exprimé en qtés = CF / marge unitaire Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  33. LIMITES DU SR • La distinction cv et cs • Ce modèle suppose que tous les produits fabriqués sont vendus • Il suppose aussi que la marge reste constante donc que pvu et cvu soient stables • Il suppose enfin que cf soient fixes. Or elles évoluent par paliers • Il peut se calculer à partir du direct costing amélioré pour connaître la rentabilité prévisionnelles de nouvelles activités ou pour des activités existantes dont le maintien est discuté Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  34. ca € SR cv+cs CS quantités Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  35. EXEMPLE • Dans une clinique les charges d’un service sont les suivantes : • CF = 790 000 € • M/CV = 1 390 000 € • Le nombre de journées facturées est de 10 000, le prix de journée 300 € • Calculer le SR Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  36. CORRIGE SR en quantité • Marge sur CV unitaire = • 1 390 000/10 000 = 139 • SR = CF / MCVu • 790 000/139 = 5 684 journées • En CA = 5 684 *300 = 1 705 200 € Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  37. CORRIGE SR en valeur • Autre solution : SR = Résultat=0 • Ou marge sur CV = CF • La marge = 46,33 % du CA • Donc 46,33% * CA = 790 000 • D’où CA = 790 000 / 0,4633 = 1 705 158 € • En quantité = 1 705 158 / 300 = 5 684 j. Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

  38. EXEMPLE • Dans une clinique les charges d’un service sont les suivantes : • CF = 790 000 € • CV = 1 610 000 € • Le nombre de journées facturées est de 10 000, le prix de journée 300 € • Calculer le SR si les CF augmentent de 60 000 € Bernadette DERROUCH IEP Grenoble

More Related