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Coin choqué ou monnaie incuse refrappée ?. L’exemple de l’antoninien de Quintille publié dans le BN n° 78. Première phase. Le coin fixe (vert) frappe l’effigie, le coin mobile (rose) frappe le revers. Un flan (bleu) est inséré et subit la frappe. Deuxième phase.
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Coin choqué ou monnaie incuse refrappée ? L’exemple de l’antoninien de Quintille publié dans le BN n° 78
Première phase Le coin fixe (vert) frappe l’effigie, le coin mobile (rose) frappe le revers. Un flan (bleu) est inséré et subit la frappe
Deuxième phase Le flan (bleu) devenu monnaie reste collé sur le coin mobile
Troisième phase Un nouveau flan (rouge) est inséré entre les coins
Quatrième phase Il est frappé alors que la monnaie précédente est toujours adhérente au coin mobile
Cinquième phase La monnaie rouge est extraite et se trouve être incuse : effigie en relief frappée par le coin fixe et effigie en creux frappée par la monnaie bleue.
Sixième phase La monnaie bleue est bien frappée, même si l’effigie a été quelque peu écrasée par la deuxième frappe. La monnaie rouge est incuse
Septième phase La monnaie rouge (incuse) est alors rengrénée dans le coin fixe
Huitième phase La monnaie rouge est refrappée. Le coin mobile imprime le motif de revers sur un « flan » (monnaie incuse) qui comporte déjà l’impression de l’effigie en creux et vient la recouvrir.
Illustration : antoninien de Quintille A noter que si le rengrenage de la monnaie dans le coin fixe avait été mal fait, la monnaie serait tréflée au droit. Cela ne semble pas le cas.